La réaction du père d'un garçon de 4 ans, enfermé dans la classe lors du déjeuner
Ce mardi 2 juillet, alors que ses camarades de la petite section de maternelle sont partis manger à la cantine, un petit garçon est resté enfermé dans la salle de classe. Une question est sur toutes les bouches: Comment l’enfant a-t-il pu rester emprisonné pendant une heure dans cette pièce ?
Petit bonhomme malchanceux
C’est ce mardi 2 juillet qu’un très jeune élève de petite section de maternelle a vécu une bien triste mésaventure. Comme tous les jours à Saint-Pierre-En-Faucigny, commune de Haute-Savoie, les écoliers sont accompagnés en fin matinée jusqu’à la cantine. Tous les écoliers ? Pas cette fois… Ce jour-là, un petit bonhomme de 4 ans s’est retrouvé emprisonné dans la salle de classe, sans comprendre pourquoi. Pendant que ses camarades déjeunaient et s’amusaient, le garçon a petit à petit séché ses larmes et pris son mal en patience. Il aura fallu 60 longues minutes avant qu’un adulte de l’école trouve le malchanceux.
L'enfant triste | Source: Getty Images / Global Ukraine
À qui la faute ?
Immédiatement, l’enfant a été pris en charge par l’équipe encadrante. Reste alors à comprendre comment un tel incident a pu se produire. Depuis qu’ils ont appris cet évènement "inadmissible", le président et vice-président de la communauté de communes du Pays Rochois, Marin Gaillard et David Ratsimba sont eux aussi perplexes.
"Ce qui est arrivé est inacceptable. Nous faisons tout pour que cela ne se reproduise plus jamais", indique l’un des élus qui entend bien "faire la lumière sur l’incident".
Il s’adresse alors plus directement aux animateurs en cause qu’il compte bien identifier et sanctionner:
"En principe, les enfants sont emmenés par les agents du périscolaire depuis leur classe jusqu’à la cantine. Ils sont comptés en permanence…"
Un papa qui ne décolère pas
Le plus incroyable dans l’histoire, c’est que le père du malheureux n’a pas été informé le jour même. Plus de 24 heures se sont écoulées avant qu’il n’apprenne la mésaventure de son fils.
Dans un premier temps, le papa se rejette la faute:
"Avec le recul, j’aurais pu me douter que quelque chose d’anormal s’était passé, il a mangé comme pour trois le soir même et ne s’est pas endormi avant deux heures du matin."
Mais c’est ensuite très logiquement que sa colère se tourne vers le personnel périscolaire. Il demande des excuses des fautifs et ne cache pas être maintenant retissant à l’idée de leur confier à nouveau son petit:
"Je devais le déposer un mois au centre de loisir cet été. Maintenant je m’interroge."