Patrick Bruel parle de sa vie privée : pourquoi il regrette ses histoires d'amour
Dans un long entretien accordé à Catherine Ceylac pour Gala, en kiosque ce jeudi 25 juillet, Patrick Bruel s'est livre a cœur ouvert sur sa vie personnelle, notamment sur la grande complicité entre ses deux fils et sur ses histoires d'amour et la place des femmes dans sa vie.
Interrogé par Catherine Ceylac a l'occasion de son extraordinaire concert dans les arènes de Nîmes jeudi 18 juillet, le héraut de l'amour depuis plus de quarante ans a fait de grandes confidences sur ses deux fils, sa vie sentimentale et sur le rôle que jouent les femmes dans sa vie, en particulier, sa mère.
"J'ai besoin de vibrer, de surprendre, de rire, de partager et surtout d'être étonné. J'ai toujours pensé que l'amour durait le temps de l'étonnement. J'aime bien aussi être seul. Même quand j'étais célibataire, je n'ai jamais ressenti de solitude. Je n'ai jamais connu l'ennui. C'est un sentiment qui m'est étranger",
a déclaré le sexagénaire qui estime le sentiment amoureux "indispensable".
SES REGRETS SUR SES IDYLLES PASSÉES
Puis, le chanteur d'admettre avoir expérimenté quelques regrets sur ses histoires d'amour passées :
"Parfois, j'ai été trop vite, déplore Patrick Bruel. Parfois, j'ai eu du mal à tenir en place. J'aurais pu, peut-être, quelques fois, laisser plus de chances à une histoire."
Quant au jeu de séduction, s'il a avoué l'aimer, il a su faire montre de lucidité sur les relations convenables et ne s'est jamais laissé attirer par "des citadelles imprenables, par quelqu'un qui n'est pas disponible", qui ne ressent pas l'envie d'être avec lui.
"Je suis attiré par le désir de l'autre",
a expliqué Patrick Bruel qui n'utilise pas sa notoriété comme excuses pour ses échecs passés en amour. Car, selon lui, "la notoriété rend juste plus complexe une relation."
TOUJOURS TRÈS COMPLICE AVEC LA PREMIÈRE FEMME DE SA VIE
Il n'a pas non plus oublié sa mère, la première femme de sa vie. Alors qu'il a infirmé les informations qui insinuent qu'il a recherché dans ses différentes femmes la personnalité de sa maman, il a révélé qu'ils ont "toujours été très complices".
"Mais ma mère est toujours restée ma mère. Elle n'a jamais pris trop de place. Elle n'a jamais été dans la caricature de la mère juive. Ma mère n'a rien empêché, au contraire, elle m'a ouvert à tellement de choses, culturellement, socialement, politiquement",
a conclu Patrick Bruel.
LA COMPLICITÉ DE SES DEUX FILS L'ÉMEUT
Le père d'Oscar (16 ans) et Léon (14 ans) s'est aussi confié sur l'entente qui sévit entre ses deux fils :
"La plus belle chose que j'ai réussie dans ma vie, c'est l'entente de mes enfants... Je suis très sensible à l'entente, la complicité entre mes enfants. Je sais qu'ils seront toujours là l'un pour l'autre. Ce sera une force extraordinaire dans leur vie. Mais, tout cela s'est construit. Et cela se surveille en permanence."
Un vibrant témoignage de la part de ce père qui fait tout son possible pour rester présent dans la vie de ses fils, bien qu'il y ait un immense océan qui les sépare.