Villeurbanne : Bonvillard, le village de Timothy, victime de cette tragédie, est en deuil
L’attaque de Villeurbanne du 31 août 2019, une petite localité située près d’Albertville, en France, a fait un mort et huit blessés. Bonvillard, le village d’origine de Timothy Bonnet, le jeune de 19 ans qui a perdu la vie au cours de cette attaque, est encore sous le choc.
L’acte criminel qui a eu lieu samedi 31 août 2019 à l’esplanade de la gare routière Laurent-Bonnevay, à Villeurbanne (Rhône), laisse tout le monde dans l'incompréhension. Timothy a perdu la vie lors d’une attaque à l’arme blanche perpétrée par un homme d’origine afghane qui bénéficiait d’une protection subsidiaire.
La stupeur a envahi Bonvillard, petite localité en Savoie de 370 habitants, qui est la localité d’origine du jeune homme de 19 ans décédé pendant cette attaque. Sous le choc, c’est toute la commune qui porte le deuil. Et pour cause, la victime était appréciée de tous.
“Timothy est décrit comme un garçon joyeux, dynamique, qui aimait la musique. C'est d'ailleurs en se rendant à un festival de musique près de Lyon qu'il a été tué samedi après-midi par un demandeur d'asile afghan qui présente des troubles psychiatriques“,
explique Denis Sébastien, journaliste de France 2 dans un reportage réalisé à Bonvillard.
Celui-ci poursuit en disant :
“C'est ici qu'il a grandi avant de partir près de Chambéry dans un lycée hôtelier où il a passé un CAP en pâtisserie. Il travaillait depuis dans une entreprise de la région. Évidemment, dans son village d'origine c'est le choc, la stupeur et l'incompréhension. Beaucoup d'habitants ont même du mal à exprimer leur douleur“.
La douleur est d’autant plus grande, car comme l’explique l’édile de cette commune à l’Agence France-Presse :
“Nous sommes un petit village, tout le monde se connaît, et nous sommes effondrés“.
Le profil de l’auteur présumé est progressivement peaufiné par les autorités compétentes. L’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) a annoncé le 2 septembre 2019 que l’Afghan de 33 ans qui est à l’origine de ces actes, a obtenu l’asile en France en 2018 sous le régime de “protection subsidiaire“.
Un expert psychiatre dresse le profil d’un homme dans un “état psychotique envahissant“ qui souffre d’un “délire paranoïde à thématiques multiples“. Pour ces raisons, l’affaire ne peut pas être confiée aux services antiterroristes.
Le 2 septembre 2019, le suspect a été mis en examen pour “assassinat et tentatives d’assassinat“ avant d’être placé en détention provisoire.