La blague de Michel Sardou sur Jade Hallyday qui a mis fin à son amitié avec Johnny
Johnny Hallyday et Michel Sardou ont fait les quatre cents coups pendant des années. Les deux amis se sont pourtant séparés dans les années 2000 à cause d’une blague déplacée de Michel Sardou sur la fille de Johnny.
Johnny Hallyday et Michel Sardou se sont distingués dans la musique française jusqu’à être rangés parmi les légendes. Les deux phénomènes étaient les meilleurs amis du monde, contrairement à ce que les fans pensaient. Cependant, après trente ans d’amitié sans nuages, les relations ont volé en éclats pour une phrase mal placée.
Au début des années 2000, Michel Sardou va lâcher une phrase prise comme une provocation par le Taulier, à propos de sa fille Jade. Lors d’un concert à Bruxelles, Michel Sardou, vivant une certaine amertume du fait que le rockeur ait pris un peu l’ascendant sur lui dans le cœur des fans, a quelque peu provoqué Johnny sur la scène.
Faisant référence à la petite vietnamienne que le Taulier venait d’adopter, Michel Sardou a lâché :
"Maintenant qu'il a un chalet à Gstaad, Hallyday va pouvoir mettre sa Vietcong sur des skis".
Cette phrase a provoqué la colère de Johnny Hallyday qui a aussitôt décidé de couper les ponts avec son ami. En 2013, lorsqu’il édite son livre autobiographique, Johnny consacre quelques lignes à son ami d’antan :
"Je pense qu'on subit tous l'image qu'on véhicule. Un jour, elle se mêle si intimement à notre vérité qu'on ne peut plus les séparer. Je pense que ça a été le cas pour Sardou, à force de passer pour un vieux con réac, il l'est devenu."
Les deux chanteurs ne se sont parlé qu’à des rares occasions. Lors d’un anniversaire de Michel Sarkozy, alors que celui-ci était encore maire de Neuilly, la rencontre entre Johnny Hallyday et Michel Sardou a failli dégénérer. Patrick Balkany, maire de Levallois à cette époque et ami commun de Johnny Hallyday et Michel Sardou, raconte la scène dans une interview accordée au “Point“.
"Quand on se voyait aux anniversaires de Sarkozy, il y avait toujours Johnny et Michel",
explique l’homme politique avant de continuer :
"Au moment de leur brouille, j'étais assis avec Johnny quand Michel est arrivé et que Johnny lui a dit : 'Que je ne te salue pas !' Heureusement que c'était chez Sarko, car, ce jour-là, Johnny lui aurait mis un poing dans la tronche."