L'histoire de "The Victim", série populaire de France 2

Le lundi 14 octobre, la chaîne France 2 a diffusé la deuxième partie de la mini-série britannique “The Victim”. Les téléspectateurs se demandent si cette série policière a été inspirée de faits réels.

France 2 avait diffusé les deux premiers épisodes de “The Victim” le lundi 7 octobre 2019. La deuxième partie des épisodes a été également programmée le lundi 14 octobre.

La série a été tournée à Edimbourg, Glasgow en avril 2019. Produite par STV Studios et est divisée en quatre épisodes proposant une vision psychologique profonde et complexe de ce qu’on appelle meurtre. Les rôles principaux ont interprétés par Kelly Macdonald dans la peau d’Anna Dean et James Harkness dans le rôle de Craig Myers.

Quinze ans après l’assassinat de son fils, Anna Dean, le personnage principal apprend que le meurtrier de son fils avait été libéré et avait reçu une nouvelle identité.

En conséquence à sa colère, la mère meurtrie avait posté un message sur les réseaux sociaux dans lequel elle avait annoté la photo et l’adresse du supposé meurtrier de son fils Liam.

Après quelques heures qui suivirent sa publication, Craig Myers avait été agressé chez lui à son domicile. C’est alors que commence une confrontation entre Craig Myers et Anna Dean. En outre, cette dernière mettait tout en œuvre pour révéler l'identité du coupable et élucider l’affaire.

Ce fut une quête de vérité qui s’avère compliquée au fur et à mesure que l’histoire se déroule puisque les complications viennent embrouiller les enquêtes menées par le personnage principal.

Le doute et le questionnement sont de mises pendant les premiers épisodes, ce qui apporte un mystère et un réel suspens à la série. Une production sz BBC, “The Victim” remet en question le statut de victime, proposant un autre angle de vue sur l’utilisation des réseaux sociaux dans le but de propager des rumeurs. Voilà des thématiques qui ont la particularité de piquer la curiosité et la sensibilité des téléspectateurs.

Le créateur et scénariste Rob Williams avait accordé une interview à “Radio Times.com” dans laquelle il avait déclaré :

“Ce qui est devenu très clair pour moi, c'est qu'il y a toujours une histoire derrière chaque crime, du plus anodin au plus grave... Nous cherchons le noir et le blanc, notamment parce que la loi exige le noir et le blanc, un bon et un méchant, un méchant et un héros.

La vie n'est pas comme ça, il me semble. Et quand vous creusez dans les raisons derrière les crimes, toutes sortes de crimes, ils sont toujours beaucoup plus nuancés et fascinants parce qu'ils vont au-delà de la surface.”

Selon l’opinion de beaucoup de gens, et plus précisément des téléspectateurs, la série serait inspirée de fait réel notamment l’histoire de James Bulger qui était torturé et battu à mort par deux enfants en 1993 en Angleterre.

Les deux enfants avaient purgé leur peine en prison et avaient reçu à leur sortie de nouvelles identités. Le créateur de la série, Rob Williams avait expliqué :

"Il existe plusieurs affaires dans lesquels des mineurs ont commis des délits affreux et qui restent anonymes pour des raisons légales. Certains ont reçu de nouvelles identités. C'est un terrain que l'on explore, mais cette série ne s'inspire pas d'une affaire en particulier. J'espère qu'on a réussi à traiter de manière impartiale cette problématique très sensible, mais qui est entièrement fictive."

Les séries télévisées se multiplient de jour en jour et attirent les téléspectateurs. On y trouve de tout, que ce soit des séries étrangères ou les séries “Made in France”. Par contre, il arrive que les téléspectateurs soient choqués par le contenu de ces séries. C'est notamment le cas des habitants de Sète qui ont décidé de faire une pétition contre la série “Demain nous appartient”.