Helena Noguerra, 56 ans, a révélé de manière inattendue son dernier souhait : « Je veux un gros cercueil... »

Helena Noguerra évoque avec émotion son amour inconditionnel pour la lecture, qu’elle considère comme essentielle à la liberté et à l’imaginaire. À ce lien intime et durable avec les livres s’ajoute un souhait singulier et profondément personnel qu’elle a formulé pour le jour où elle quittera ce monde.

À 56 ans, Helena Noguerra continue d’étonner et de se réinventer. Comédienne, chanteuse, autrice et figure singulière du paysage artistique francophone, elle incarne cette génération d’artistes touche-à-tout qui refusent les étiquettes. Son potentiel comique avait éclaté au grand jour dans L’arnacœur, mais c’est aujourd’hui dans un registre plus dramatique qu’elle revient sur le devant de la scène, dans une série événement intitulée Nouveau jour, bientôt diffusée sur M6.

Ce feuilleton quotidien, qui prendra place sur les écrans à partir du 30 juin et sera diffusée du lundi au vendredi dès 20h35, promet d’embarquer les téléspectateurs dans un tourbillon d’émotions et de rebondissements. Suspense, secrets familiaux, jalousies, trahisons, disparitions mystérieuses… tous les ingrédients d’un drame haletant sont réunis.

Helena Noguerra y tient l’un des rôles principaux : celui de Louise Bartoli, une riche héritière au caractère bien trempé, contrainte de reprendre la direction de l’hôtel familial au cœur d’une tourmente d’intrigues et de tensions.

Entourée d’un casting prestigieux composé de Bruno Solo, Laetitia Milot, Jean-Baptiste Maunier, Alexandre Varga, Vincent Desagnat ou encore Aurélie Konaté, Helena Noguerra s’attaque à un nouveau défi : celui du rythme soutenu d’un feuilleton quotidien.

Ce rôle intense semble résonner en elle, tant sur le plan émotionnel qu’intellectuel. Car Helena Noguerra, derrière ses choix artistiques, suit une ligne cohérente : celle de la profondeur, du sens et de l’authenticité. Une exigence qu’elle cultive également dans sa vie privée et ses passions.

Au fil d’un entretien accordé à Paris Match sur son rôle dans ce nouveau feuilleton, l’actrice s’est aussi livrée sur un pan plus intime de sa personnalité : son rapport viscéral à la lecture. « Je voudrais que les jeunes sachent que leur avenir et leur liberté se jouent dans la lecture. Ils ne devraient pas y renoncer pour les réseaux sociaux qui essayent de leur manger le cerveau », affirme-t-elle, sans détour.

Lire, pour Helena Noguerra, n’est pas un simple passe-temps, mais un acte de résistance, une manière de se connecter à soi et aux autres, de se nourrir et de rêver. Un lien unique qui va encore plus loin.

Dans un aveu aussi insolite que touchant, Helena Noguerra a confié à Paris Match une demande très singulière qu’elle a déjà formulée pour ses proches : elle souhaite être enterrée avec ses livres. Pas tous, bien sûr, mais surtout ceux qu’elle n’aura pas eu le temps de lire.

« Je veux un gros cercueil avec tous les livres que je n’aurais pas lus dedans, il faut que je les emmène là-haut », a-t-elle déclaré. Pour elle, ces ouvrages sont bien plus que des objets : ce sont des promesses non tenues, des mondes encore inexplorés, des voix qu’elle espère retrouver ailleurs.

Dans ce futur cercueil aux allures de bibliothèque inachevée, Helena Noguerra résume, sans le dire, toute une philosophie : vivre, c’est lire. Et mourir, peut-être, ce n’est que continuer à tourner les pages.