Jean-Claude Mailly, François Hommeril : Les salaires des cadres du FO
Moultes rumeurs circulent sur les différents syndicats de travail. Le salaire des cadres des Forces ouvrières et notamment de Jean-Claude Mailly et de François Hommeril suscitent des interrogations.
La question des salaires est souvent matière à polémique. Une trop grande inégalité subsiste encore entre les différents syndicats.
Dans leurs revendications, les FO ou les Forces Ouvrières dénoncent l'énorme différence de salaires entre les cadres des Forces ouvrières et les autres syndicats. Dans cette affaire, deux noms reviennent souvent, celui de Jean-Claude Mailly et celui de François Hommeril.
Fondée en 1948, les Forces ouvrières œuvrent dans le but de défendre les petits salariés. Après le déconfinement progressif, elles ont d’ailleurs milité pour la revalorisation des salaires du personnel soignant, se trouvant en première ligne dans la lutte contre le coronavirus.
LES RÉVÉLATIONS DU PARISIEN
En 2018, le journal Le Parisien avait mis en avant l’inégalité entre les Forces ouvrières et les cadres de la CGC ou la Confédération Générale des Cadres.
Les salariés dénoncent l'énorme gouffre entre leur salaire et celui des membres de la CGC. Par définition, la CGC est vouée à avoir un salaire plus élevé que celui des forces ouvrières puisqu’elle œuvre pour défendre les intérêts des catégories professionnelles de l’encadrement, autrement dit les cadres et les professions qui s’y rapportent.
Toujours est-il que Le Parisien a révélé le salaire de certains cadres qui sont largement au-dessus des salariés de base, à commencer par celui de François Hommeril, qui se chiffre à 7 000 euros par mois avec les différentes primes comprises.
Ensuite vient celui de Jean-Claude Mailly, perçoit un salaire brut de 62 816 euros l'année. Ajouté aux différentes primes, son salaire annuel se chiffre à 100 334 euros.
Si le quotidien a tenu à préciser que ces chiffres dataient de 2017, ils affirment également que ce dernier a continué de toucher ce salaire bien qu’il ait démissionné de son poste en avril 2017.
En plus de ce salaire annuel à 6 chiffres qu’il continuerait d‘encaisser, il perçoit également une prime de retraite à 5 chiffres, soit 22 792,37 euros.
UN DÉBAT SUR BFM TV
Si le Parisien avait ouvert le débat en 2018, le sujet est à nouveau revenu sur le tapis en 2019 sur le plateau de BFMTV. Philippe Martinez avait pointé du doigt, le salaire des cadres de la CGC, qui selon lui, est trop élevé.
Touchant 49 000 euros par an et donc beaucoup moins que Jean-claude Mailly, il avait fustigé Gérald Darmanin sur BFMTV :
"Vous êtes le Robin des Bois à l'envers."
Face à cette petite pique, son interlocuteur était certes agacé, mais a fait mine de rien, en préférant reprendre leur débat sur un tout autre sujet.
UNE ENQUÊTE EN PROFONDEUR
Quoi qu’il en soit, François Hommeril et Jean-Claude Mailly ne sont pas les seuls à avoir été visés par l’enquête du Parisien. Il a également été révélé que Laurent Berger, le responsable de la CFDT, percevait un salaire mensuel de 5 400 euros, le treizième mois compris.
Bien évidemment, les principaux concernés ont été contactés par les journalistes mais ils n’ont émis aucun commentaire à ce sujet.
En ce qui concerne les différentes primes, bon nombre d'employés qui ont un salaire annuel bien inférieur à celui de ces différents cadres, arrivent plus ou moins à rivaliser avec eux grâce à celles-ci.
Le Parisien précise également que le syndicat a dû payer une facture s’élevant à 388 683 euros pour couvrir divers frais de voyage en avion et en train. Prenant les dépenses individuellement, cela fait plus de 29 000 euros par personne.
LES CANDIDATS PAYÉS 10 EUROS DE L’HEURE
La question du salaire intéresse particulièrement le public et ce, dans tous les secteurs d’activité. Outre les salaires des sportifs et des politiques, la rémunération des stars de télé-réalité attisent de plus en plus la curiosité du public. D’ailleurs, les candidats de “Mariés au premier regard” sont payés 10 euros de l’heure.