Pas d’"arbre mort" à Bordeaux, déclare le maire à ceux qui veulent garder le sapin de Noël
Le 10 septembre 2020, Pierre Humic, le nouveau maire de Bordeaux, a annoncé qu'il envisageait de ne plus installer de sapin de Noël géant devant l'hôtel de ville. Une annonce qui a fait suite à une pétition de 12 000 signatures pour réclamer le maintien de l'arbre.
Une idée qui n'a pas fait l'unanimité auprès de nombreux élus et citoyens français. Le nouveau maire EELV de Bordeaux, Pierre Humic, avait prévu de ne pas installer de sapin de Noël géant devant l'hôtel de ville pour les fêtes de fin d'année, mais cela a provoqué une vive polémique.
PLUSIEURS FRANÇAIS SONT CONTRE
L'idée de Pierre Hurmic n'a pas convaincu beaucoup de monde. Même s'il a argumenté sa décision en disant qu'il ne voulait pas "d'arbre mort" sur les esplanades de sa ville, la plupart des Français ne sont pas du même avis.
Comme le montre un sondage Ifop rapporté par Le Parisien le 16 septembre 2020, cette idée est rejetée par 76% des personnes interrogées. Ce qui est plus surprenant, c'est que seuls 45 % des partisans d'Europe-Ecologie-les-Verts approuvent la décision du maire de Bordeaux.
Ce sondage a été réalisé en ligne auprès de quelques 1017 personnes pour Lemon.fr du 15 au 16 septembre 2020.
UNE PÉTITION A ÉTÉ LANCÉE
Suite à l'annonce de Pierre Hurmic, 12 000 citoyens français ont signé une pétition pour l'installation d'un sapin de Noël sur la place Pey Berland pour les fêtes de fin d'année.
Cependant, selon les informations fournies par Figaro Vox, l'élu EELV a fait savoir que l'opinion des Bordelais le préoccupait peu. Il aurait donc refusé de se pencher sur cette question, qui a suscité beaucoup de controverses sur ladite place bordelaise en France.
UN PROJET NOBLE
À propos de la pétition, Corinne Masiero, Valérie Damidot et d'autres personnalités se sont engagées dans une noble cause, dans un projet commun.
L'objectif de ce projet est de favoriser une meilleure reconstruction après le passage du coronavirus. Une envie d'améliorer le monde de demain suite aux dégâts occasionnés par la crise sanitaire, tant sur le plan social qu'écologique. En tout cas, cette pétition a recueilli plusieurs signatures.