Samuel Paty : l’avocat de l’un des mineurs impliqués témoigne, “il est dévasté”
Les forces de l’ordre ont mis en examen deux adolescents dans le cadre du meurtre de Samuel Paty. Il leur est reproché de s’être maintenus en présence directe et prolongée d’Abdoullakh Anzorov. L’avocat de l’un des deux a confié qu’il est dévasté.
“Il est effondré”, a déclaré l’avocat de l’un des adolescents mis en examen à la suite du meurtre de Samuel Paty. Il révèle que c’est l’appât du gain qui aurait poussé son client à identifier le regretté professeur.
ʺIL A COMPLÈTEMENT VRILLÉʺ
ʺIl a complètement vrilléʺ, tels sont les mots utilisés par l’avocat pour tenter de donner un sens au comportement de son client. Ce dernier viendrait d’une famille très pauvre.
Lorsque le terroriste lui a posé une liasse de billets entre les mains, il n’a pas pu résister et a complètement vrillé. Le concerné a d’ailleurs entièrement reconnu les faits.
UNE LIASSE DE 300 À 350 EUROS
Le procureur national antiterroriste, Jean-François Ricard, a donné des détails sur le déroulement des faits. D’après ses dires, Abdoullakh Anzorov est arrivé au collègue aux environs de 14 h et a abordé un élève, lui offrant une somme allant de 300 à 350 euros s’il lui donnait une description exacte de Samuel Paty.
Il lui a remis entre les mains une partie de la somme, lui promettant le reste s’il restait sur place. Le collégien en question a accepté le deal et a fini par trouver un de ses camarades, lesquels ont donné au terroriste la description tant demandée. Nous connaissons tous la suite …
IL FAUDRA DU TEMPS
Me Herbière révèle également qu’il faudra beaucoup de temps et de l’aide afin que son client comprenne et incorpore la portée de ses actes. Il aurait avant tout, pleuré le professer avant de s’apitoyer sur son propre sort. Il a été envoyé dans une famille très loin de son habituel foyer.
DÉCÈS DE SAMUEL PATY : LE VISAGE DE L'ASSASSIN DÉVOILÉ PAR FRANCE 2
Le 16 octobre 2020, la France entière a été secouée par le meurtre par décapitation d’un enseignant d’histoire-géographie. Celui-ci a été accusé par des extrémistes islamistes d’avoir montré des caricatures du prophète Mahomet.
Marche blanche en mémoire du professeur décapité à Paris
Depuis lors, de nombreux hommages lui ont été rendus. L’on connaissait déjà les identités de plusieurs suspects qui ont été placés en garde en vue. On connaît à présent le nom et le visage de son bourreau.