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Côtes-d'Armor : Malvina travaille à l'usine après la fermeture de son salon de beauté

La crise sanitaire a de terribles conséquences sur les petits commerces, qui sont parfois obligés de fermer. C’est le cas d’une jeune femme qui a été contrainte de fermer son salon de coiffure pour travailler dans une usine par manque de clients. Découvrez son témoignage bouleversant.

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Malvina, 27 ans, a fermé son salon de beauté avant le reconfinement dans le département des Côtes-d’Armor. Comme l’a rapporté Ouest-France, la jeune femme a commencé à travailler dans une usine le 2 novembre 2020, afin de pouvoir payer les factures de son institut.

LES COMMERCES DITS NON-ESSENTIELS EN PLEINE DÉRIVE

L’année 2020 est venue avec son lot de coups durs ! Malvina Trefine peut bien témoigner de cette année difficile, surtout que son institut de beauté a été fermé pour la deuxième fois, en raison de la seconde vague de la covid-19.

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L’habitante de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) est meurtrie depuis l’annonce du reconfinement, au point où elle a perdu le sommeil. L’incertitude est à son comble, car si elle n’a plus de source de revenu, Malvina doit toujours payer ses factures.

Une situation de chômage partiel qui devient pesante pour la jeune patronne, malgré l’aide du gouvernement. Cependant, la jeune femme est bien décidée à ne pas baisser les bras face à l’adversité.

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L’ESTHÉTICIENNE SE BAT POUR SAUVER SON COMMERCE

Bien décidée à sauver son commerce qui lui tient particulièrement à cœur, la professionnelle de la mode s’est alors inscrite comme intérimaire dans une agence.

"On m’a vite confié une mission, dans une usine d’agroalimentaire",

a-t-elle expliqué dans les colonnes du magazine Sud-Ouest.

Un travail qu’elle a commencé depuis le lundi 2 novembre 2020. Malvina Trefine a pris cette décision afin d’éviter de faire faillite et pour rester en activité, malgré les mesures sanitaires très strictes.

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Elle va mettre fin à ce travail d’intérim lorsque son entreprise pourra reprendre. Rappelons qu’en cette période de fêtes de fin d’année, Malvina est impatiente d’accueillir ses clientes dans son institut de beauté.

Pour ce faire, elle a prévu de mettre en place un système de livraison de cadeau pendant le confinement, en valorisant le commerce local. Une manière pour elle de soutenir les petits commerçants dits "non-essentiels", qui, tout comme elle, subissent également la crise sanitaire.

Un saon de coiffure | Photo : Unsplash

Un saon de coiffure | Photo : Unsplash

Même si elle comprend la nécessité de respecter les gestes barrières, Malvina ressent de l’injustice. Elle aimerait pouvoir rouvrir son salon de beauté le plus tôt possible.

UNE COIFFEUSE BELGE SE SUICIDE À CAUSE DU CONFINEMENT

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Le confinement entraîne la dépression de nombreux propriétaires de petits commerces. Alysson, une coiffeuse Belge de 24 ans, s'est donnée la mort. La jeune femme était profondément tourmentée par ses problèmes financiers liés au coronavirus.

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