Disparition de Suzanne Viguier : certains la voyait pleine de vie, et d'autres comme une "folle"
Des années après sa disparition, le cas de Suzanne Viguier fait encore parler. En même temps, ce n'est pas vraiment étonnant étant donné la tournure qu’a prise cette enquête.
Le 27 février 2000, Suzanne Viguier est portée disparue. Le plus surprenant, c'est que personne ne sait encore ce qu’il en est advenu d’elle, et ce, plus de 20 ans après cette disparition.
Évidemment, son mari Jacques Viguier a rapidement été soupçonné pour avoir assassiné la mère de ses enfants. Quoi qu’il en soit, le procès a pris une tournure inhabituelle puisque la disparue est décrite comme pleine de vie par certains et folle par d’autres.
SA SANTÉ MENTALE REMISE EN QUESTION
Dans le cadre du procès traitant de la disparition de cette mère de famille, il n’y a pas que son mari qui en a pris pour son grade. En effet, Jacques Viguier avait clairement affirmé que la Toulousaine était folle. D'ailleurs, il s’en plaignait souvent auprès de ses amis proches.
Il faut dire que Suzy n’évoluait pas vraiment dans un cadre familiale des plus paisibles puisque son mari est sujet à l’infidélité. Certains de leurs proches avaient même affirmé :
“N’était-elle pas prête à tout pour punir son mari dont l’infidélité notoire provoquait chez elle chagrin et colère ? Plusieurs fois, elle nous a demandé d’organiser le procès de Jacques.”
La manie de la Toulousaine s’ajoutant à l’image peu flatteuse que lui a dépeint son ex, ont fait que certains la dépeint comme étant folle, voire suicidaire. D'autres sont même allés jusqu'à décrire cette disparition comme étant une fugue sans retour d’une "écervelée", qui a d'ailleurs fini par se prendre un amant.
D'autant que dans sa famille, il se murmure que sa grand-mère avait été internée. Il se dit aussi qu’elle n’a pas pu profiter de l’affection de sa mère, autant qu'elle l’aurait voulu. S’ajoutant à cela, la blessure d'avoir perdu un nouveau-né.
Quoi qu’il en soit, le mari a été obligé de comparaître devant les tribunaux, à plusieurs reprises. La première fois, il a été acquitté puisque ni le cadavre ni les preuves du décès de la mère de famille, n’ont été retrouvés. 10 ans plus tard, le mari est également cité à comparaître dans le cadre de ce procès.
ÉGALEMENT DÉCRITE COMME ENJOUÉE ET PLEINE DE VIE
Plus de 20 ans après les faits, le mystère demeure car si elle est décrite comme une folle par certains, la description est toute autre chez d’autres personnes.
En ce qui concerne l’hypothèse de la fugue, elle est également remise en question. Arlhène, l’une de leurs proches soutient qu’elle était une très bonne mère :
“Avec ses trois petits, elle n’était que douceur. Sans qu’elle élève la voix, ils lui obéissaient comme les nains de Blanche-Neige. “
Sans compter que Stéphane Viguier, le cousin de l’accusé, la décrit comme étant une femme attachante, spontanée et enjouée qui l’émerveillait.
Pour sa part, Sylvie, une de ses proches est catégorique :
“Un départ volontaire est inenvisageable (...) Je suis ici pour que ses enfants sachent que leur mère était une femme bien, qu’elle les aimait et qu’elle n’a pas pu les abandonner.”
Visiblement, les témoignages sont extrêmement divergents, dans le cadre de cette affaire. Entre ceux qui la croient folle et ceux qui l’admirent, les autorités en charge de ce cas, ont du pain sur la planche. Ceci explique peut-être que l’affaire n’ait toujours pas été résolue.
L’AFFAIRE DELPHINE JUBILLAR
L’affaire Suzanne Viguier n’est pas sans rappeler de celle de Delphine Jubillar, la jeune femme disparue depuis décembre 2020. Son mari est également soupçonné par les autorités, chargées de l'affaire.
D’ailleurs, un de leurs proches a dévoilé que la jeune femme n’avait pas le cœur à dévoiler ce qui se passait dans sa vie privée, elle n’en parlait jamais.