"Il ne m’est pas venu à l’idée de dénoncer mon père" : Audrey Pulvar explique son silence

Audrey Pulvar a décidé de sortir du silence, après que son père Marc, décédé il y a treize ans, a été accusé de pratiques incestueuses. La célèbre journaliste s’est livrée avec beaucoup d’émotion dans une entrevue sur les ondes de France Inter.

Depuis que Camille Kouchner a évoqué l’inceste subie par son frère jumeau de la part d’Olivier Duhamel, les langues se libèrent. Dans une interview accordée à France Inter le lundi 15 février 2021, Audrey Pulvar s’est confiée sur les accusations incestueuses sur son regretté papa et sur les raisons de son long silence.

AUDREY PULVAR ÉVOQUE L’INCESTE DE SON PÈRE

Marc, qui a perdu la vie en 2008 à l’âge de 71 ans, a été accusé de sévices sexuels dans une lettre ouverte, écrite par trois membres de la famille Pulvar. Des confidences choquantes, qui ont incité sa fille Audrey, à prendre la parole au cours d’une entrevue sur les ondes de France Inter.

Bien qu’elle déplore le fait que son nom ait été exposé au sujet de cette affaire médiatisée, Audrey Pulvar a décidé de s’exprimer pour venir en aide aux victimes.

En effet, si l’adjointe à la mairie de Paris a gardé le silence dans un premier temps, c’était pour que les victimes aient le temps de prendre la parole. La journaliste de 48 ans a profité pour délivrer un témoignage bouleversant sur son père.

Présente sur le plateau de France Inter en tant que femme à part entière et en tant que "fille d’un pédocriminel", Audrey Pulvar s’est demandé pendant longtemps si le fait d’être la fille d’un "monstre" faisait également d’elle un monstre.

"Il ne m’est pas venu à l’idée de dénoncer mon père"

En 2002, l’ex-femme d’Arnaud Montebourg a été informée des pratiques incestueuses de son père. En effet, Audrey Pulvar a cru en sa maman lorsqu’elle lui a annoncé que ses cousines ont subi ses attouchements.

La quadragénaire a également répondu aux personnes qui critiquent sa prise de parole tardive. Elle a expliqué qu’il lui a fallu du temps pour comprendre ce qui se passait.

"Il y avait un climat que je ne comprenais pas (…) Non, il ne m’est pas venu à l’idée de dénoncer mon père. Ce n’était pas à moi de le faire, et je ne savais pas que je savais",

a-t-elle déclaré, en se remémorant des souvenirs d’enfance.