Magali Blandin et son mari Jérôme : leur vie avant la tragédie
Le couple formé par Magali Blandin et Jérôme Gaillard a traversé une rude épreuve bien avant le décès de la mère de famille. Rien n’allait plus et ils étaient en instance de divorce.
Cette affaire fait penser à celle d’Alexia Daval, en effet. Dans l’une comme dans l’autre, le mari a tué sa femme, suite à des problèmes conjugaux. C’était le cas au sein de la petite famille de Jérôme Gaillard.
Selon les sources même, ce dernier s’est montré violent avec sa femme, ce qui a conduit la défunte a porté plainte, mais aussi à quitter son foyer familial. Retour sur le terrible drame et la vie du couple bien avant le meurtre.
LE SCÉNARIO GLAÇANT DE JÉRÔME GAILLARD
La défunte et Jérôme Gaillard se sont rencontrés en 1996 dans une discothèque située à la sortie de Montauban-de-Bretagne. C’était le coup de foudre alors. Depuis ce jour, les tourtereaux ne se quittent plus.
Le mariage s’ensuit, et peu après les futurs mariés ont habité ensemble. En 2006, Magali Blandin tombe pour la première fois enceinte. Deux ans plus tard, un deuxième enfant a vu le jour.
Jusque-là, la petite famille a baigné dans le bonheur. Mais même le bonheur a touché à sa fin, des années après. Quoi qu’il en soit, Magali Blandin n’a pas cessé de faire de son mieux, dans cette situation.
Éducatrice, la mère de 4 enfants a trouvé la paix et la sérénité en s’occupant de son potager et de ses moutons. Quant à Jérôme, il loue les hangars agricoles accolés à la maison et récupère des voitures pour les revendre.
Il a monté aussi sa propre boite et à un certain moment, le quadragénaire s’amusait à écrire des scénarios. Dans un de ces derniers, Jérôme Gaillard a mis en avant un personnage masculin qui avait tué sa femme en lui donnant des coups violent au visage.
DES BRIMADES AU QUOTIDIEN
Jérôme Gaillard s’identifie rien que dans les scénarios qu’il a écrits. Non seulement il a tué sa femme d’un violent coup, mais il s’avère que le père de quatre enfants est aussi violent.
Les fréquentations du couple affirment même que Magali Blandin subit la violence de celui-ci au quotidien. Le quadragénaire aurait même accusé l’éducatrice de puer, étant donné qu’elle fumait de cigarette.
C’était dur, et face à cela, l’épouse a préféré porter plainte contre lui à la police. Malheureusement, il n’y a pas eu de suite, vu que la justice ne note pas de violences habituelles. Elle a, cependant, conseillé au couple de consulter un accompagnement social.
Voiture de police. | Photo : Unsplash
LE PLAN MACABRE DU PÈRE DE FAMILLE
Magali Blandin a alors quitté le foyer familial et a décidé de s’installer seule dans un appartement à Montfort-sur-Meu. Ils continuaient toujours de se présenter devant le conseiller familial, mais en novembre 2020, la quadragénaire a fait savoir qu’elle voulait se séparer de son mari.
Ce dernier l’a pris très mal. Fort heureusement, il a pu bénéficier du soutien d’un ami, un georgien de 31 ans à qui il a loué un hangar agricole pendant un certain temps.
Voiture de police. | Photo : Unsplash
C’est aussi avec ce même ami que Jérôme Gaillard a raconté son envie de mettre fin aux jours de sa femme. Et l’on ne sait pas si c’était pour l'escroquer, mais le trentenaire a accepté de faire la sale besogne.
LES PARENTS DE JÉRÔME LUI A PRÊTÉ DE L’ARGENT
Pour 20 000 euros, l’homme était prêt à tout. Une fois l’affaire conclue alors, l’époux de Magali Blandin est allé voir ses parents pour leur demander de l’argent. Monique et Jean lui ont versé 50 000 euros.
Les 20 000 euros, le père de famille lui a donné à celui qui est supposé se chargé de tuer Magali Blandin : premier versement en liquide de 8000 euros pour l'assassinat, puis deux fois 6000 euros en prêt.
Sauf que, le georgien n’a pas accompli son travail. À plusieurs reprises, Jérôme Gaillard a tenté de l’appeler, mais il n’a eu aucune réponse. C’est alors qu’il a décidé de régler les choses, lui-même.
LE CORPS DE MAGALI BLANDIN A ÉTÉ RETROUVÉ
Plus d’un mois après la disparition de Magali Blandin, son corps a été retrouvé sans vie, enterré dans un trou d’un mètre de profondeur. L’auteur de l’acte n’était ni autre que son mari, et il l’a avoué.