Mérignac : enfant en pleurs, mise en examen pour "homicide volontaire" du mari
Chahinez était une femme comme toutes les autres. Une mère d’enfants qui souhaitait vivre heureuse avec sa petite famille. Mais un homme violent a écourté ses jours sur terre, en laissant ses enfants en pleurs. Retour sur cette affaire tragique.
Son acte odieux a scandalisé toute la France. Mounir B. après avoir immolé sa conjointe par le feu, a été mis en examen par le parquet de Bordeaux pour "homicide volontaire". Comme l’ont rapporté OBS et Twitter, les enfants de la défunte, submergés d’émotions, n’ont cessé de pleurer.
LA POLICE PREND LES CHOSES EN MAIN
Mardi 4 mai 2021, la France apprenait l’effroyable drame survenu à Mérignac. En effet, Mounir B., le compagnon de Chahinez, a tiré à plusieurs reprises dans les jambes de sa compagne, avant de l’immoler vive par le feu.
Cette épopée tragique a plongé tous les habitants de Mérignac dans une profonde tristesse, et les enfants de la mère de famille dans un tourment total. Dans un post Twitter de Douniatlscasa, on peut voir l’un de ses enfants en pleurs. Une tristesse qui a su dominer la France toute entière.
Alors qu’il n’était pas à sa première exaction violente, l’auteur du féminicide a été mis en examen pour homicide volontaire sur sa femme.
UNE MISE EN EXAMEN ET UNE DÉTENTION PROVISOIRE
L’annonce a été faite le vendredi 7 mai 2021 par le parquet de Bordeaux. En effet, l’homme de 44 ans, mis en examen pour le meurtre de sa femme, a été placé en détention provisoire.
Selon l’OBS, l’auteur du crime a été mis en examen pour "homicide volontaire par conjoint destruction volontaire par incendie, violences volontaires sans ITT avec arme en récidive légale". Celui-ci avait également menacé un voisin qui voulait secourir la victime.
Rappelons que le quadragénaire avait déjà été en maison d’arrêt pour violences conjugales en 2020. En effet, le parquet de Bordeaux l’avait condamné à 18 mois d’incarcération dont neuf avec sursis pour violence conjugale en récidive sur sa femme.
À la mi-mars 2021, la mère de famille avait une fois de plus porté plainte contre son conjoint au commissariat de Mérignac pour agression. Mais le quadragénaire, recherché par les éléments de la police était resté introuvable, jusqu’au jour du drame.
TUÉE PARCE QU'ELLE VOULAIT S'ACCOMMODER AUX FRANÇAIS
Les habitants de Mérignac sont sous le choc. En effet, Chahinez Boutaa, mère de trois enfants, a été brûlée vive par son mari en pleine rue. Selon une source proche de l'affaire, la jeune femme voulait s'accommoder à sa région, et vivre comme une Française.