"Dirty John" : L'histoire vraie d'un amour tragique derrière la nouvelle série de TF1

Les réalisateurs et les producteurs ne cessent de proposer des séries d'exception au public et "Dirty John" n'y fait pas exception. Si la série touche autant ses spectateurs c'est parcequ'elle est tirée d'une histoire vraie.

Cette histoire d'amour tragique au dénouement choquant et sanglant a tout d'abord intéressé un journaliste américain, Christopher Goffard, qui travaille pour le Los Angeles Times.

Voyant que le fait divers n'était pas vraiment relayé dans les médias, il a décidé d'en parler à loisir dans un podcast et le public a été au rendez-vous avec plusieurs millions de téléchargements.

Face au succès de cette tragédie moderne, l'histoire a été adaptée en série avec des comédiens talentueux pour la porter, notamment Connie Britton qui y interprète le rôle de Debra Newell et Eric Bana qui y incarne John Meehan.

UN PRÉDATEUR BIEN CAMOUFLÉ

L'histoire débute quand Debra Newell, une mère de 59 ans travaillant en tant qu'architecte d'intérieur fait la rencontre de John Meehan, un anesthésiste ayant travaillé pour Médecins sans frontières.

Elle a déjà connu quatre divorces et tombe immédiatement sous le charme de cet homme croisé sur un site de rencontres dont le sourire charmeur et le physique avantageux n'ont d'égal que sa prévenance et son romantisme.

Très rapidement ils tombent très amoureux l'un de l'autre et partagent de beaux moments. Entre embrassades devant des couchers de soleil et petits-déjeuners apportés directement au lit, Debra Newell est complètement ensorcelée par son nouveau compagnon malgré ses deux filles Terra et Jacquelyn qui font de leur mieux pour la mettre en garde. Ces dernières ne sont en effet pas autant séduites que leur mère par John Meehan et se méfient beaucoup de lui.

Mais rien n'y fait et l'amour que l'architecte d'intérieur porte à son nouveau compagnon la pousse à l'épouser deux mois seulement après leur rencontre au cours d'une escapade en amoureux à Las Vegas. Une décision qu'elle allait beaucoup regretter par la suite.

En effet, elle réalise peu de temps après que le nom de son mari se trouve sur un site recensant les prédateurs connus et qu'il s'agit en fait d'un homme vivant d'arnaque à l'assurance et escroquant régulièrement des femmes divorcées possédant de l'argent. S'il a bien été anesthésiste par le passé, il a perdu sa licence quand son addiction aux anesthésiants a été découverte et il a fait plusieurs séjours en prison.

DE MAL EN PIS

Face à cette découverte, Debra Newell quitte son époux pendant une longue année, une décision censée sur laquelle elle revient quand ce dernier lui annonce qu'il souffre d'un cancer.

Elle se sent alors coupable et décide de vivre à nouveau avec lui, ne se sentant cependant jamais véritablement en sécurité. Et elle va malheureusement vite comprendre pourquoi le nom de son mari se trouvait sur ce site. En effet, il devient de plus en plus possessif avec elle au point d'approcher l'obsession et va même jusqu'à lui interdire d'aller voir sa famille.

Face à cette situation absolument insupportable, elle prend contact avec un avocat et le quitte de manière définitive cette fois-ci.

UNE FIN SANGLANTE

L'histoire aurait pu s'arrêter là mais c'était sans compter sur la folie de John Neeman. Il n'accepte pas cette rupture et réagit de manière extrêmement violente, menaçant son ancienne compagne à plusieurs reprises, brûlant sa voiture et partageant des photos intimes sur les réseaux sociaux.

Vivant dans un hôtel insalubre suite à leur divorce, il entre dans une spirale infernale, troquant ses repas pour l'abus de substance en tout genre. Perdant totalement la raison, il fini par se rendre au domicile de son ancienne compagne avec un couteau et s'attaque à sa fille cadette, Terra. Heureusement la jeune femme a réussi à se défendre et elle a survécu à ce terrible affrontement en désarmant son ancien beau-père et en le frappant à plusieurs reprises avec le couteau qu'elle lui avait subtilisé.

Il finira par mourir des blessures qu'elle lui a infligé après sa prise en charge par un hôpital local.

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