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L’avocat de Cédric Jubillar : "[...] sa mère a endossé la responsabilité"

Tsiry Rakotomalala
15 juil. 2021
18:02

Delphine Jubillar reste introuvable ! Depuis vendredi 18 juin 2021, son époux Cédric Jubillar est détenu à la prison de Seysses dans le cadre d’une enquête sur meurtre et disparition.

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Si du côté des enquêteurs, le silence est de mise, les avocats du père de famille apportent souvent des nouvelles sur l’avancée de l’enquête.

TENTATIVE DE GÉOLOCALISATION

Dans une interview accordée à Femme Actuelle, Me Jean-Baptiste Alary a rapporté un fait évoqué dans l’enquête.

Cédric Jubillar, le mari de Delphine Jubillar, disparue en décembre 2020, et leur fils, France, le 12 juin 2021. | Photo : Getty Images

Cédric Jubillar, le mari de Delphine Jubillar, disparue en décembre 2020, et leur fils, France, le 12 juin 2021. | Photo : Getty Images

Plusieurs semaines avant la disparition de Delphine Jubillar, Cédric aurait tenté de la localiser. Soupçonnant qu’elle avait un amant, il surveillait si sa femme allait vraiment au travail quand elle quitte la maison.

“C'est le comportement de quelqu'un de suspicieux, qui aimerait savoir”,

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selon l’avocat du détenu.

Cédric Jubillar, mari de la femme disparue Delphine Jubillard, le 23 décembre 2020. | Photo : Getty Images

Cédric Jubillar, mari de la femme disparue Delphine Jubillard, le 23 décembre 2020. | Photo : Getty Images

LA MÈRE A COUVERT SON FILS

Un jour, Delphine Jubillar reçoit un mail d’alerte l’informant que quelqu’un tente de la géolocaliser. La mère de famille avait tout de suite compris qu’il s’agissait de son mari. D’où, Nadine, la mère de Cédric a tenté de couvrir son fils.

“Pour sauver un peu la face, sa mère a endossé la responsabilité.... Ce n'est pas très glorieux, mais ça n'en fait pas un meurtrier pour autant”,

a expliqué Me Jean-Baptiste Alary.

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UNE SITUATION DÉPLORABLE

Pour l’avocat de Cédric Jubillar, ce n’est pas un motif pour garder son client en détention. Il a déploré les conditions horribles de la prison de Seysses où l’homme est maintenu, où une centaine de personnes dorment par terre avec les cafards, les rats et les blattes. Toutefois, sa demande de libération a été refusée.

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