Décès de Jean-Paul Belmondo : 10 répliques cultes de l'acteur
Lundi 6 septembre, Jean-Paul Belmondo a rendu son dernier souffle à l’âge de 88 ans. Retour sur ses citations cultes au cinéma.
Charmant, aventurier et séducteur, Jean-Paul Belmondo avait marqué son succès dans l’industrie du cinéma. Le légendaire acteur n’est plus, mais il a laissé des répliques à jamais gravées dans le 7e art français.
"Le meilleur moyen de faire croire que tu connais tout, c'est de ne jamais avoir l'air étonné. Parce que toi, tu as souvent l'air étonné, c'est un défaut (…) C'est étonnant mais ça doit pas t'étonner",
dit-il dans "Itinéraire d'un enfant gâté", de Claude Lelouch en 1988.
SUCCÈS DES ANNÉES 60
Alors qu’il était âgé de 28 ans, Bebel a séduit le grand écran dans la peau d’un voyou insolent dans le film “À bout de souffle” aux côtés de Jean Seberg en 1960. Ce grand classique dans lequel il a dit :
“Si vous n'aimez pas la mer, si vous n'aimez pas la montagne, si vous n'aimez pas la ville… Allez vous faire foutre !"
Deux années plus tard, Belmondo enchaîne un autre rôle dans “Un singe en hiver”, où il avait séduit des milliers de téléspectateurs à travers sa célèbre réplique :
"Une paella sans coquillages, c'est comme un gigot sans ail, un escroc sans rosette : quelque chose qui déplaît à Dieu !"
Puis en 1964, il apparaît dans l’aventure-romance “L'Homme de Rio” de Philippe de Broca avec sa phrase de grand amoureux :
“Quitter son pays, sa famille, son armée, ses copains, franchir les océans pour voir une donzelle s'agiter dans un bruit de casseroles, ça vous paraît normal ?”
Ou encore, la même année, dans “Cent mille dollars au soleil” avec la drôle de réplique :
“Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent.”
Sa filmographie des années 60 a été clôturée par son rôle avec Catherine Deneuve dans “La Sirène du Mississippi”, de François Truffaut 1969, avec ce dialogue qui a séduit les fans :
“Jean-Paul Belmondo : “Quand je te regarde, c'est une souffrance" - Catherine Deneuve : "Pourtant hier, tu disais que c'était une joie” - Jean-Paul Belmondo : "C'est une joie et une souffrance””
DANS LES ANNÉES 70
Les années seventies ont été triomphales pour Jean-Paul Belmondo. Il avait tourné pour les plus grands réalisateurs pour ne citer que Jacques Deray et Claude Chabrol ou encore Georges Lautner.
L’un de ses rôles emblématiques était dans “Borsalino” aux côtés d’Alain Delon :
“Alain Delon : "François, pourquoi tu t'en vas ?" - Jean-Paul Belmondo : "Parce qu'on est deux."”
En 1972, c'est dans la peau de “Docteur Popaul" qu’il a séduit les plus grandes salles de ciné avec l’inoubliable réplique :
"J'en ai assez d'être aimé pour moi-même, j'aimerais être aimé pour mon argent.”
Il est impossible de ne pas mentionner “Flic ou voyou” si on cite les meilleurs films de Jean-Paul Belmondo. Là où campant le rôle d'un homme d'affaires sans scrupule, il dit :
"Je sais bien que t'as pas buté l'autre imbécile ! Mais t'en as fait flinguer d'autres ! Si on rajoute à ça le racket, la drogue, les putes, ça fait une jolie carrière quand même ! Les vingt ans que tu vas prendre, c'est un peu la médaille du travail qu'on va te remettre."
En 1980, Belmondo interprète Alexandre Dupré, un voleur venant de sortir de prison dans le long métrage “Le Guignolo”.
"Vous savez quelle différence il y a entre un con et un voleur ? Un voleur, de temps en temps, ça se repose.",
dixit Jean-Paul Belmondo.
UNE GRANDE PERTE
Jean-Paul Belmondo était à la fois acteur et réalisateur, l’une des célébrités françaises les plus appréciées. Retour sur son dernier divorce, les déclarations de son décès et sa vie à la retraite.
Jean-Paul Belmondo | Photo : Getty Images
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