En larmes, Kaouther, chroniqueuse des "Grandes gueules", dit ne manger qu'une fois par jour avec son jeune fils
Le discours de Kaouther Ben Mohamed le 07 avril 2022 a fortement ému ses abonnés. Après avoir confié qu'elle a soutenu son fils de 11 ans quand il était atteint du Coronavirus, elle a fait de nouvelles confidences sur sa vie quotidienne.
Chroniqueuse dans l’émission “Les Grandes Gueules”, Kaouther Ben Mohamed est très proche de sa communauté sur Instagram. Engagée dans la lutte contre les inégalités sociales, elle n’hésite pas à partager des bouts de son quotidien ou ses positions avec ses fans. C’est ainsi que très récemment, elle a partagé une nouvelle qui a désarçonné son public.
ELLE MET SA VIE EN DANGER POUR SON FILS
Que ne ferait pas une mère pour protéger, soutenir et aimer son enfant ? C’est la belle leçon de vie que la chroniqueuse des “Grandes Gueules”, Kaouther Ben Mohamed, a partagé avec les internautes il y a quelques mois. Elle venait alors de découvrir que sa vie pouvait basculer à tout moment.
Tout avait commencé par un bel après-midi. Ayant terminé sa journée qui s’était révélée assez longue, elle avait accompagné son fils dans une pharmacie afin de déceler s’il était porteur du virus de la Covid. Le fait est que, la classe que fréquentait le petit garçon accueillait d’autres enfants atteints de cette terrible maladie, ce qui faisait de lui un cas contact.
Malheureusement, l’enfant s’était avéré positif. Il avait immédiatement fondu en larmes. Cette nouvelle avait fait remonter en lui le souvenir du décès de Pape Diouf. L'ancien président de l'OM est mort après avoir contracté le coronavirus en mars 2020. Complètement paniqué, le jeune garçon avait pensé qu’il avait contaminé sa mère, entraînant ainsi avec lui dans la mort.
La pharmacienne avait volé à son secours. Pour rassurer l’enfant, cette femme extraordinaire lui avait expliqué que sa maman était non seulement plus jeune et plus forte que le sportif, mais qu’elle était aussi une héroïne, il n’avait donc pas à s'inquiéter. Peu après, il avait dit à sa mère qu’il allait s’isoler et qu’il ne prendrait plus ses repas à table avec elle, des propos qui avaient secoué la chroniqueuse.
Devant le désarroi de son fils, elle avait décidé de ne pas aggraver la peine de ce dernier en l’isolant dans une chambre. Au contraire, elle avait choisi de l’accompagner sur le chemin de la guérison en maintenant le contact physique avec lui. Prenant le risque d’être contaminée à son tour, elle avait décidé de continuer à montrer son amour et son affection à son fils.
ENGAGÉE DANS LA LUTTE CONTRE LA PRÉCARITÉ
Kaouther Ben Mohamed n’est décidément pas le genre de personnes à croiser les bras tandis que des gens souffrent autour d’elle. Alors que de plus en plus de personnes ont du mal à avoir des conditions de vie décentes à cause de la flambée des prix, la chroniqueuse a partagé sa propre histoire.
Elle a relaté qu’à la suite d’une maladie contractée 10 ans plus tôt, elle avait été obligée d’avoir recours aux aides. Pour elle qui était une travailleuse sociale, il avait été assez humiliant d'aller voir une consœur pour subvenir à ses besoins et à ceux de son fils.
Avec un salaire de 1 100 euros par mois, Kaouther Ben Mohamed n’est pas riche. Elle est juste au-dessus du seuil de pauvreté fixé à 1 063 euros. Elle n’a pas manqué de souligner que de nombreuses personnes sont dans le même cas.
À seulement deux jours du premier tour de l'élection présidentielle, les avis sont partagés. En effet, beaucoup de personnes n’ont pas encore choisi à qui ils allaient accorder leur voix. Toutefois, la plupart des électeurs sont d’avis que le pouvoir d’achat devrait être au centre des préoccupations. Et pour cause, selon des statistiques réalisées en 2018, 9,3 millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté monétaire.
DÉSARROI
La crise sanitaire qui a sévi en France pendant près de 2 ans n’a pas fait du bien au porte-monnaie des Français. Plusieurs personnes, notamment des étudiants ont été obligés d’aller frapper aux portes des associations pour avoir de quoi se nourrir.
Une situation que la guerre en Ukraine a accentuée. Le prix des hydrocarbures tel que l’essence ou le gasoil a considérablement augmenté. Une inflation qui a plongé de nombreux Français dans le désarroi.
Des personnalités de la télévision comme Kaouther Ben Mohamed font partie du lot. Après avoir relaté à quel point il avait été difficile pour elle d’aller demander des aides sociales, la chroniqueuse a fait quelques révélations sur ses conditions de vie.
"Je ne fais qu'un repas par jour avec mon fils, la journée je ne mange pas, je bois du café. Il faut arrêter ! Je ne vis pas d'aides et c'est hyper humiliant de faire la queue pour aller chercher à manger",
a-t-elle confié aux animateurs de l’émission. Elle a ainsi révélé que travailler à la télévision n’est pas synonyme de richesse et de luxe, contrairement à l’image véhiculée depuis quelques décennies.
RÉACTIONS DES INTERNAUTES
Suite à sa parution dans “Les Grandes Gueules” de RMC, Kaouther Ben Mohamed a réussi l’exploit de fédérer de nombreux internautes face à un sujet aussi grave que la précarité en France. Un internaute a révélé que de plus en plus de personnes n’ont plus les moyens de vivre décemment.
Dans cette catégorie de personnes, on retrouve bien souvent des mères célibataires, des retraités, ainsi que des travailleurs payés au SMIC. Ces personnes sont souvent réduites à se priver de nourriture afin de payer leurs loyers.
Prenant la parole, un autre utilisateur a déclaré que le témoignage de la chroniqueuse et celui de Anne, la femme qui était en ligne avec la régie, étaient émouvants et qu’ils reflètent les travers de la société actuelle.
Sur Facebook, il a félicité Kaouther d’avoir osé prendre la parole pour parler de ceux qui sont obligés de vivre grâce à l’assistanat. Il a également dénoncé le fait que certaines personnes pensent que ceux qui vivent grâce aux aides sont heureux d’y avoir recours.
Par la suite, il a marqué son indignation face à ceux qui prennent plaisir à se moquer de Kaouther, dont l’émotion sur le plateau de télévision était sincère et palpable. Un autre internaute a marqué son accord avec la chroniqueuse, soulignant à quel point cela peut être difficile à vivre pour ceux qui doivent recourir aux aides pour subvenir aux besoins de leur famille.
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