Un propriétaire expulse une pauvre dame de son logement locatif, se rend à un dîner de famille et l'y voit - Histoire du jour

Un propriétaire sans cœur a donné un préavis injuste à une femme qui n'avait pas payé son loyer. Mais lorsqu'il s'est rendu chez sa sœur pour un dîner de famille, il a été choqué de trouver sa locataire sur place.

La vie est dure, et elle l'est davantage lorsque les personnes qui nous entourent ont des cœurs de pierre. Diane Salinger avait vécu longtemps. À soixante-deux ans, elle avait vu plus des jours sombres que joyeux et avait énormément souffert.

Cependant, Diane n'était pas le genre de femme à baisser les bras. Chaque fois que la vie lui donnait des coups, elle se relevait, pour aller de l’avant. Elle avait perdu son mari trois ans auparavant, puis une tornade avait rasé sa maison. Mais elle avait décidé d'aller de se relever pour tout recommencer.

Elle a pris ses économies et s'est acheté une petite épicerie dans une jolie ville du Michigan. C'était parfait pour elle. C’était une ville assez grande qui apprécierait quelques-uns des articles exotiques qu'elle avait l'intention de vendre. Cependant, cette ville était aussi assez petite pour être confortable et chaleureuse.

Si ces critères descriptifs allaient parfaitement à la communauté dans laquelle elle évoluait désormais, le propriétaire de Diane, Chris Turkle était un peu plus sévère. C'est à Chris que Diane louait son petit appartement, situé à quelques pas du magasin.

Lorsque les choses se compliquent, il est important d'être là les uns pour les autres.

Pour autant, Diane était la locataire parfaite. Elle était calme, n'endommageait pas la propriété et payait toujours son loyer à temps. Mais un jour, elle a eu un petit retard.

Chris a remué l'argent que Diane lui avait remis pour le loyer sous son nez, pour lui signifier qu’il en manquait. "120 dollars de moins, madame Salinger."

Diane a rougi. "Comme je l'expliquais, monsieur Turkle, puisque tant de petites entreprises ont eu des difficultés pendant le Covid... Eh bien, j'ai accordé des crédits à quelques familles dans le besoin... Et ce mois-ci, je suis un peu à court. Mais vous savez que je suis souvent en règle ! Je vous paierai les 120 $ dans deux semaines..."

"Si vous êtes prête à vous faire passer pour Mère Teresa, c'est VOTRE problème", a grogné Chris. "Cependant madame Salinger, moi je suis un homme d'affaires, pas un organisme de charité ! Je veux que vous soyez dehors à la fin de la semaine !"

"Mais monsieur Turkle...", a protesté Diane “C'est seulement pour une semaine, et ça n'arrivera plus !"

"C'est arrivé une fois, et c'est suffisant pour moi, madame Salinger. Je vous mets à la porte." a froidement dit Chris, avant de sortir. Selon lui, cette décision était tout à fait justifiée. En effet, il avait vu l'épicerie de Diane, et celle-ci semblait faire de bons chiffres.

Il y avait toujours des gens qui entraient et sortaient avec de lourds sacs remplis de produits délicieux. Par ailleurs, selon les rumeurs son, rayon traiteur était extrêmement populaire. "À court d'argent, c’est ça, je vous crois !" Se dit-il en ricanant. "Escroquer, voilà ce que c'est !"

Chris rentra ensuite chez lui et se prépara à aller dîner chez sa petite sœur. Vanessa était sa sœur préférée et il s'inquiétait souvent pour elle. Elle s'était mariée et avait divorcé d'un homme qui semblait être constamment au chômage. De son côté, Vanessa cumulait deux emplois pour joindre les deux bouts.

Il avait proposé à son fils de 16 ans de travailler le week-end, mais Vanessa avait toujours refusé. "C'est bon, Chris", disait-elle. "Je vais me débrouiller !" Mais Chris avait vu les cernes sous ses yeux et la maigreur de son visage.

Ce jour-là était spécial, car c’était l'anniversaire de son neveu. Pour l’occasion, Chris a glissé un billet de 20 $ dans une enveloppe et l'a mis dans la poche de sa veste. Puis il s'est dirigé vers la porte et a marché jusqu'à la maison de Vanessa.

Il a frappé à la porte et Vanessa l'a accueilli avec un sourire heureux. Elle semblait plus détendue et beaucoup plus heureuse. Ce qu'elle préparait pour le dîner sentait bon et il en a eu l'eau à la bouche.

"Salut toi !" A-t-il dit en l'embrassant sur la joue. "Où est le garçon qui fête son anniversaire ?"

"Il joue aux jeux vidéo avec Diane !" A répondu Vanessa avec un grand sourire. "Entre !" Vanessa s'est dirigée vers les escaliers et a crié : "Joss, Diane, descendez ! C'est l'heure du dîner !"

À la surprise de Chris, la fameuse Diane dont parlait sa sœur n'était ni plus ni moins que madame Salinger, la locataire qu'il venait de mettre à la porte de sa propriété. Par-dessus tout, celle-ci semblait être en très bons termes avec son neveu et sa sœur adorée. Diane a aussi été surprise de voir Chris, mais elle est restée admirablement calme.

"Bonjour", a-t-elle dit avec un sourire timide. "Je suis ravie de vous voir. Je ne savais pas que vous étiez le frère de Vanessa..."

Chris a rougi et s'est raclé la gorge. "Ehr...Oui, c'est ma petite sœur...tu sais..."

"Venez tous," s'est écriée Vanessa. "Le rôti va refroidir !"

"Rôti !" a crié Joss. "C'est mon préféré... Mais maman, je sais que tu n'es payée que la semaine prochaine ! Comment pouvons-nous nous le permettre ?"

Diane a souri à Joss et lui a tapoté la main. "Ne t'inquiète pas pour ça", a-t-elle dit. "Le crédit de ta mère ne me dérange absolument pas. Ça sent très bon et je suis affamée !"

En entendant cela, Chris s'est penché et a demandé d’une voix basse : "Est-ce que Vanessa est la personne que vous aidez ?"

Diane a souri. "Elle est l'une d'entre elles oui", a-t-elle répondu. "Elle ne vous l'a peut-être pas dit, mais un de ses emplois est tombé à l'eau, alors je ne fais que l'aider jusqu'à ce qu'elle se remette sur pied."

Chris a sentit une vague de honte le submerger. "Je suis vraiment désolé pour... Vous savez... Mais pourquoi Vanessa ne vient-elle pas me voir ?"

Diane a dit doucement : "vous savez, nous avons tous notre fierté. Vanessa veut voler de ses propres ailes et élever son fils toute seule. L'aide d'un ami est une chose, et être un parent pauvre demandant la charité en est une autre."

Chris murmura : "Je vais vous dire madame Salinger, à partir de maintenant, vous avez l'appartement à moitié prix. Appelez ça un investissement au nom du bien-être de la ville, et de ma sœur !".

À la fin de la soirée, Chris avait découvert que Diane était une femme charmante et drôle, et qu'il appréciait énormément sa compagnie. Ce soir-là, sa perception de sa communauté a changé. Il était désormais déterminé à suivre l'exemple de Diane. Il souhaitait aussi donner un coup de main.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Lorsque les choses se compliquent, il est important d'être là les uns pour les autres. Diane aidait discrètement les personnes les plus pauvres de la ville en leur vendant de la nourriture à crédit, n'attendant rien en retour.
• Être capable d'admettre que l'on a tort et de changer ses habitudes est une chose extraordinaire. Chris a non seulement réalisé qu'il avait tort au sujet de Diane, mais il a aussi commencé à aider ceux qui étaient en difficulté.

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Cette histoire est inspirée par l'histoire d'un de nos lecteurs et écrite par un rédacteur professionnel. Toute ressemblance avec de véritables noms ou lieux est une pure coïncidence. Toutes les images sont utilisées uniquement à des fins d'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, envoyez-nous un mail à info@amomama.com.