Marie-Sophie Lacarrau a supporté des mois "dans l'obscurité" grâce à ses enfants : elle s'est réveillée tous les matins pour eux

Pour son retour à la télévision, Marie-Sophie Lacarrau s’est confiée sur cette terrible maladie, particulièrement compliquée, qui a assombri sa vie durant des mois. La journaliste est également revenue sur le rôle crucial de ses enfants durant cette épreuve.

Après plus de deux mois à devoir vivre dans l'obscurité et pratiquement sans sons extérieurs à cause d’une infection oculaire rare et sévère dont elle avait fait part en début d’année, Marie-Sophie a finalement retrouvé le sourire et son fauteuil au 13 H de TF1.

Au cours d’un entretien avec d’autres confrères, la journaliste est notamment revenue sur cette maladie dont elle a beaucoup souffert et a affirmé, face caméra, que ce qui l’a surtout sauvée, ce sont ses enfants et elle a révélé pourquoi.

Une Rééducation difficile

Il s’est avéré que ce “problème ophtalmo” dont Marie-Sophie avait fait part début janvier, sur son compte Twitter, n’était pas une simple infection bactérienne comme on le lui avait d’abord annoncé mais plutôt une kératite amibienne – une infection oculaire rare et sévère qui a fini par la priver de ses yeux des mois durant.

Fort heureusement, elle a eu la chance d'être diagnostiquée très vite et prise en charge par un personnel médical ultra-compétent à la Fondation Rothschild. Néanmoins, son traitement fut lourd.

Et pour ne rien arranger, au cours des mois qui ont suivi son diagnostic, les douleurs ont presque triplé. Elle en a beaucoup souffert. C’est une maladie qui fait très mal, comme ses traitements, mais elle n’avait pas le choix : il fallait qu’elle se soigne.

"Vous avez l'impression d'avoir des graviers ou des morceaux de verre dans l'œil. Ça gratte en permanence et ça provoque des douleurs qui vous remontent dans la tête et qui descendent dans les dents. Le spécialiste qui m'a suivie a pour habitude de dire que certaines douleurs peuvent aller jusqu'à 40 fois celle d'une rage de dents”,

avait-elle confié.

La journaliste avait notamment expliqué que durant deux mois, elle avait dû vivre dans le noir sans écran, sans livres et sans possibilité d'écouter la radio ou la musique à cause de maux de tête qui étaient devenus trop douloureux.

Durant cette période, “On ne se pose pas de question, on attend que ça aille mieux”, dit-elle.

Mais même si elle avait parlé de prendre son mal en patience, “uniquement attendre” ne faisait pas partie de ses stratégies. Ce n’était pas évident, mais jour après jour, Marie-Sophie tentait de réhabituer son œil à la lumière, le rééduquer.

Au départ, puisqu’elle était incapable de supporter une lumière trop forte, elle portait des lunettes de soleil. Puis, elle a commencé à les enlever.

Et à son plus grand bonheur, après deux mois plongée dans le noir – une période qui n’est pas loin de représenter l’éternité, son œil a repris ses habitudes avec une lumière environnante. Apparemment,

“Le plus dur a été de trouver le bon éclairage en plateau. Les réglages ont été assez longs. Lors des dix jours qui ont précédé mon retour, nous avons fait des essais progressivement. Lorsque nous avons trouvé une intensité de lumière à la fois satisfaisante pour l'image et acceptable pour mon œil, j'ai su que j'allais enfin pouvoir sortir du tunnel !"

a-t-elle expliqué.

Lorsqu'on a demandé à Marie-Sophie quels conseils elle donnerait aux personnes à propos de cette maladie, la journaliste a répondu :

“Continuez à porter des lentilles, mais surtout, ne relâchez pas votre vigilance. Continuez à observer les conseils que l'on vous a donnés au début : on ne se douche pas avec ses lentilles de contact, on ne rince pas son étui à l'eau sans l'essuyer.”

Apparemment, la moindre goutte peut laisser passer des parasites qui peuvent s'accrocher au verre et pénétrer la cornée. Il serait dommage de perdre la vue avec cette maladie, par faute d'inattention.

Mais à part ces quelques conseils, la remplaçante de JPP a également confié que ses enfants ont joué un rôle crucial dans son rétablissement. Ce sont eux qui l'ont motivée à se lever le matin et à poursuivre sa rééducation.

Pour elle, la famille est la chose la plus précieuse que nous avons et elle voulait tout faire pour, encore, pouvoir les voir grandir.

Un soutien indéfectible de ses proches

Marie-Sophie Lacarrau incarne à la perfection l’image de la femme du XXIème siècle, comblée par son rôle de mère et passionnée par son travail.

Cependant, son infection à l'œil l’a malheureusement contrainte à se retirer des plateaux télé.

Mais même dans son malheur, elle fut toujours bien accompagnée. En effet, comme on l'a expliqué un peu plus haut, ses collègues de travail ont tout réadapté pour créer un environnement propice à la guérison de la journaliste, du réglage de la lumière jusqu’au plateau.

Certes, Marie-Sophie Lacarrau a dû s'adapter progressivement à son retour sur le plateau, mais, grâce à plusieurs essais qui ont été faits et après plusieurs tentatives, la journaliste a pu retrouver le sourire.

À part cette attention particulière à son travail, la présentatrice de TF1 a déclaré avoir puisé la force de se rétablir, dans ces périodes difficiles, pour et grâce à ses enfants. La présence de Malo et Tim a joué un rôle primordial dans sa guérison.

C’est cet instinct maternel qui lui a donné la force de se relever face à son problème de vision : "Il fallait, malgré tout, se lever pour les voir avant qu'ils partent, être là à midi quand ils rentraient, si c'était le cas, et en fin de journée aussi", dit-elle.

Ses fils ont agit comme un véritable pilier pour la présentatrice et ils demeurent ses priorités comme elle l'a expliqué :

“Ils ont grandi avec ma présence à la télévision, c'est mon travail et ils trouvent ça normal. Ils n'en font pas cas. Le soir, on parle davantage de leur vie à eux que de la mienne, Je pense aux miens et à moi avant de penser au travail".

D’ailleurs, afin de profiter de sa famille, Anne-Sophie Lacarrau adore passer les vacances ou juste les week-end dans les campagnes toulousaines. Un village d’à peine mille habitants où elle habitait il y a cinq ans. Le temps d’une parenthèse loin du tumulte de Paris.

Pour revenir à son état de santé actuel, Marie-Sophie est toujours sous surveillance, mais elle ne souffre plus du tout. Non, tout ça, c'est terminé ! Elle est désormais libérée ! Elle peut désormais doucement mais surement se consacrer pleinement à sa carrière et sa vie de famille.

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