Mon petit-fils de 8 ans m'a aidé à trouver l'amour de ma vie à 65 ans - Mon histoire

À 65 ans, ma peur de vieillir seule a commencé à s'aggraver. Comme je n'avais que mon petit-fils de 8 ans à la maison, j'ai voulu trouver un partenaire à aimer - et mon petit-fils m'a menée droit vers lui.

J'ai élevé seule mon petit-fils Max, 8 ans, depuis que ses parents sont morts dans un tragique accident de voiture. J'aime Max de tout mon cœur, mais je ne veux pas l'accabler à l'idée de devoir s'occuper de moi quand je serai plus âgée. Pour moi, cela ne devrait pas être sa responsabilité de mettre sa vie entre parenthèses juste pour prendre soin de moi.

Maintenant que j'ai 65 ans, l'idée de vieillir seule me préoccupe beaucoup plus. J'ai déjà eu un mari, mais il m'a quittée pour une autre femme qu'il avait rencontrée à une conférence de travail et il n'a pas gardé le contact depuis que notre divorce a été prononcé.

Je voulais me trouver un compagnon, mais je savais qu'à mon âge, il serait difficile de trouver un célibataire dans une tranche d'âge appropriée dans notre quartier. Un jour, j'en parlais à ma bonne amie Mila, et elle m'a soudain donné une idée.

"Georgina, c'est une excellente idée pour toi de trouver de la compagnie. Je suis fière que tu sois fidèle à toi-même et que tu le reconnaisses", m'a-t-elle félicitée.

"Sais-tu où trouver un célibataire ?" ai-je plaisanté. "Je n'ai pas fait ça depuis des lustres !"

Après une courte pause, les yeux de Mila se sont illuminés. "En fait, je le sais ! Une des dames de mon club de gym m'a parlé d'un site de rencontres spéciales... tu y trouveras des hommes dans la soixantaine avec leurs profils complets. Pourquoi n'essayes-tu pas ?" a-t-elle suggéré.

"Un site de rencontres ? ... Ce n'est pas dangereux ?" Me suis-je dit en rentrant chez moi.

Quand je suis arrivée à la maison, Max avait déjà été déposé par le bus scolaire. Il m'a dit : "Bonjour, grand-mère !" et m'a serré fort dans ses bras quand il m'a vue passer la porte d'entrée.

"Bonjour, toi", lui ai-je répondu alors que nous marchions ensemble vers le salon. "Comment était l'école ?"

"La journée s'est bien déroulée. J'ai eu un A à mon contrôle de mathématiques. Et toi, grand-mère ? Comment s'est passé ton déjeuner avec tante Mila ?" m'a-t-il demandé. Mon garçon était toujours aussi réfléchi. J'ai souri en me demandant si je devais lui répondre en étant honnête ou pas.

"Eh bien, Max, pour te dire la vérité, c'était un déjeuner assez intéressant", ai-je commencé.

"Comment ça ?", a-t-il demandé, essayant d'obtenir plus de détails.

"J'avais l'intention de te le dire, mais je ne savais pas comment tu réagirais. J'en ai parlé à tante Mila et elle a dit que c'était peut-être une bonne idée... Que penses-tu du fait que grand-mère ait un compagnon ? Ou un partenaire ?"

Avant que je puisse m'inquiéter de sa réponse, Max a affiché un énorme sourire sur son visage. "Grand-mère, j'adorerais que cela se concrétise ! Est-ce que ça veut dire que j'aurai un grand-père ?!" a-t-il demandé.

J'ai ri doucement en entendant sa réponse, car je ne m'attendais pas à ce qu'il réagisse de cette façon. "Ça dépend", lui ai-je dit. "Tante Mila m'a parlé de ce site de rencontres spéciales où je pourrais trouver des candidats potentiels. Tu penses que c'est une bonne idée ?"

"On peut y jeter un coup d'œil", a dit Max en ouvrant son sac à dos pour en sortir son ordinateur portable. Je lui ai donné le nom du site, et il est allé directement sur l'interface en question.

Max, qui a toujours été un enfant brillant, a été en mesure de vérifier rapidement si le site était légitime ou non. Lorsqu'il a confirmé qu'il l'était, il m'a aidé à m'y inscrire.

Les premiers jours, Max et moi avons passé du temps à regarder les différents profils ensemble. Il m'a expliqué le fonctionnement du site, en me disant que si je trouvais quelqu'un d'intéressant, je devais faire le premier pas et attendre qu'il réponde.

La première semaine, Max et moi avons fait le premier pas à deux reprises. Et un jour plus tard, nous avons programmé mon premier rendez-vous avec un homme appelé Lewis, qui était un ancien combattant.

Lewis et moi devions nous rencontrer dans un café. Si les choses se passaient bien, nous parlions d'aller dans un restaurant gastronomique voisin pour continuer la conversation.

"Au revoir, Max ! Souhaite-moi bonne chance !" Ai-je dit avant de me diriger vers le garage pour récupérer ma voiture.

"Bonne chance, grand-mère ! J'espère que ça se passera bien. Tu es magnifique !", m'a-t-il salué depuis le salon.

J'ai souri à ce soudain regain de confiance de la part de mon petit-fils. J'ai démarré la voiture et me suis dirigée vers le centre-ville pour le rejoindre au café.

Quand je suis arrivée, j'ai immédiatement vu Lewis. Il portait une chemise blanche à manches longues, un gilet marron et une casquette d'ancien combattant. Je lui ai souri et me suis présentée dès que nos regards se sont croisés.

Dès que je me suis assise, j'ai eu envie de me lever et de rentrer à la maison. Lewis était bien trop coincé et ne riait jamais aux blagues que j'essayais de faire pour rendre le rendez-vous moins pesant.

À un moment, j'ai demandé à la légère : "Qu'est-ce qu'il y a sous la casquette ?" Au lieu d'essayer de dire quelque chose d'humoristique, il m'a soudainement demandé si nous étions à un rendez-vous ou à un interrogatoire.

Le temps qu'on finisse tous les deux notre café, j'ai pris ça comme un signal pour m'enfuir. "Je suis désolée, il semble que je ne pourrai pas aller dîner", lui ai-je dit.

"Pourquoi ça ? Je suis trop ennuyeux ?"a-t-il demandé.

Je voulais dire "Oui", mais à la place, j'ai menti. "Mon petit-fils vient de m'envoyer un message disant que l'entraînement de football s'est terminé plus tôt que prévu. Je dois aller le chercher. J'ai passé un bon moment !"

Après avoir dit ces mots, Lewis a souri et a essayé de se pencher en avant pour m'embrasser. J'ai rapidement pressé ma joue contre la sienne et je me suis levée avant qu'il ne puisse faire autre chose.

"C'est tout ? !" L'ai-je entendu dire alors que je me précipitais vers la porte. Je ne me suis même pas retournée - je voulais juste en finir avec ce rendez-vous !

Quand je suis rentrée chez moi ce soir-là, j'ai raconté à Max l'histoire d'horreur que je venais de vivre. Je lui ai dit que j'en avais fini avec les rendez-vous et que j'étais peut-être destinée à rester seule.

"Non, grand-mère ! Tu ne peux pas laisser un rendez-vous tout gâcher. Tu as peut-être rencontré le mauvais gars la première fois. Essaie encore une fois", a-t-il dit pour m'encourager. Après avoir été convaincue par Max, nous avons recommencé à chercher sur le site.

Cette fois, trente minutes après avoir fait le premier pas, j'ai rencontré un homme nommé Jack. Son profil indiquait qu'il était divorcé et qu'il recherchait des compagnons. Il prétendait également avoir 62 ans, ce qui ne me semblait pas être une si grande différence d'âge.

Jack et moi avons décidé de nous rencontrer dans un restaurant où nous pourrions dîner. Il m'a demandé s'il pouvait venir me chercher et me ramener chez moi après notre rendez-vous, mais après les horreurs que j'ai vécues avec Lewis, j'ai dit que je préférais prendre ma propre voiture.

Je suis arrivée la première au restaurant et j'ai choisi de m'asseoir dans une cabine d'angle. Je me suis assise sur le canapé pour qu'il puisse s'asseoir sur la chaise en face de moi.

Lorsque Jack est arrivé, j'ai immédiatement compris qu'il avait truqué son profil. Il avait beaucoup plus que 62 ans... Il semblait en avoir 80 ! Il m'a fait un signe de la main enthousiaste et s'est approché de notre table.

À ma grande surprise, au lieu de s'asseoir sur la chaise en face de moi, il s'est collé au canapé. "Bonjour, ma belle", m'a-t-il salué en se penchant pour me serrer dans ses bras. C'était beaucoup trop rapide pour être confortable.

J'ai fait de mon mieux pour m'éloigner de lui afin de garder une certaine distance entre nous, mais il a gardé un bras autour de mon épaule. Il a commandé de la nourriture pour nous deux et a commencé à parler.

Il m'a posé tellement de questions - "Est-ce que vous vivez seule ? Avez-vous des animaux domestiques ? Comment vous déplacez-vous en ville ? Pourquoi vous êtes-vous séparée de votre mari ?"

De la même manière qu'il était physiquement trop proche pour être confortable, ces questions me dérangeaient beaucoup aussi. Elles ressemblaient aux questions qu'un harceleur poserait à quelqu'un !

Quand il a finalement cessé de parler, j'ai moi aussi voulu avoir des éclaircissements. "Je suis désolée de te demander ça, mais as-tu vraiment 62 ans ?" Lui ai-je demandé.

En entendant cela, il s'est mis à rire. "Tu m'as eu !" a-t-il dit. "Non, chérie, j'ai bien plus de 62 ans. Vingt ans de plus, pour être exact !" m'a-t-il dit. J'ai écarquillé les yeux... "Pourquoi avoir menti sur ton âge ?" Lui ai-je demandé.

"Pour avoir des femmes plus jeunes, bien sûr ! Regarde-toi. Si fine et si belle à 65 ans. Je n'aurais jamais pu avoir un rendez-vous avec toi si j'avais dit que j'avais 82 ans. Pas vrai ?" a-t-il dit.

Oh bonté divine, me suis-je dit. "Oh... Je vois. De toute façon, tu ne fais pas ton âge", ai-je dit en essayant de rester polie.

Avant que nos repas n'arrivent, je me suis excusée pour aller aux toilettes, juste pour échapper à son emprise. J'ai passé mon temps à me demander si je devais ou non sortir par la porte de derrière et m'en aller.

J'ai réalisé qu'il n'y avait aucun moyen d'échapper à son champ de vision, alors j'ai décidé d'aller jusqu'au bout du dîner. Au lieu de me rasseoir sur le canapé, je me suis assise en face de lui et j'ai mangé ma nourriture aussi vite que possible.

Quand on a fini, il m'a demandé si on pouvait aller dans ma voiture. "Absolument pas !" J'avais envie de lui répondre de cette manière.

"Je suis désolée, Jack. Je dois vraiment y aller. J'ai passé un bon moment, mais mon petit-fils a besoin de moi ; je dois aller le chercher chez un ami. Merci pour le dîner !"

"On se reverra, n'est-ce pas ?" m'a-t-il demandé en essayant de se pencher pour m'embrasser. J'ai souri nerveusement et j'ai hoché la tête. "Bien sûr, pourquoi pas ! Mais là, je dois vraiment y aller. Au revoir, Jack ! Bonne nuit !" Je me suis levée, en faisant semblant de ne pas l'avoir vu se pencher vers moi.

Ce soir-là, j'ai dit à Max que j'en avais fini avec les sites de rencontres. C'était épuisant de devoir rencontrer tant de gens différents et tellement anxiogène de ne pas savoir qui ils sont réellement ou d'où ils viennent.

Alors, j'ai continué ma vie et j'ai décidé d'arrêter de chercher. Peut-être que je n'étais pas destinée à avoir un partenaire. Au lieu de cela, je me suis concentrée sur Max et j'ai essayé d'être la meilleure grand-mère possible.

Un jour, alors que Max et moi étions à l'épicerie, je suis tombée sur le plus bel homme que j'aie jamais vu. Il semblait tout droit sorti d'un film hollywoodien, avec des cheveux gris cendré, des sourcils en brosse et des yeux bruns perçants. Qui est-il ? me suis-je demandé.

Max m'a surprise en train de fixer l'homme, qui achetait des patates douces et des choux, et s'est mis à rire. "Grand-mère, es-tu amoureuse ?", me dit-il en me taquinant.

"Je crois que oui", lui ai-je répondu, toujours émerveillée par la beauté de cet homme.

"Eh bien, va l'aborder !" a insisté Max.

Je secoua la tête et dit : "Il est probablement marié. Comment un homme comme lui peut être célibataire ?"

"Allez, on rentre".

J'ai regardé par la fenêtre, et mes yeux se sont écarquillés en voyant le même homme du supermarché devant ma maison.

Sur le chemin du retour, et même pendant que nous faisions nos courses, je n'arrêtais pas de penser à cet homme. Il s'est avéré que Max n'avait pas cessé de penser à lui aussi.

"Je le connais quelque part, grand-mère. Je n'arrive pas à savoir où !" m'a-t-il dit.

"Eh bien, c'est trop tard, mon chéri. J'ai raté l'occasion de l'aborder au supermarché. Je ne reverrai jamais cet homme !"

Je pensais que cette conversation était terminée ce soir-là, mais un jour, alors que je préparais à Max des crêpes pour le petit-déjeuner, j'ai soudain entendu un klaxon de voiture devant la maison. J'ai regardé par la fenêtre, et mes yeux se sont écarquillés en voyant le même homme du supermarché devant ma maison.

"Max !" Ai-je crié. "Pourquoi l'homme du supermarché est ici ?"

Max avait un grand sourire sur le visage alors qu'il s'appuyait sur la porte de la cuisine. "Disons que j'ai utilisé mes relations, grand-mère", dit-il en riant d'un air penaud.

Mon petit-fils intelligent s'est finalement rappelé où il avait vu l'homme. C'est le grand-père d'un de ses camarades de classe, qui était veuf. Lui également cherchait une compagne, et lorsque Max s'est rendu chez son camarade de classe et l'a vu, il lui a parlé de moi.

"Quand Max m'a dit que vous étiez la plus belle femme de sa vie, je devais venir voir par moi-même", a dit cet homme, dont le nom était Pierce. C'est ainsi que j'ai rencontré l'amour de ma vie. Tout ça grâce à mon petit-fils.

Certaines personnes me critiquent pour avoir choisi de trouver l'amour à mon âge, qualifiant cela de "stupidité". Pensez-vous que ce que j'ai fait était bien ?

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec de véritables noms ou lieux est une pure coïncidence. Toutes les images sont utilisées uniquement à des fins d'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, envoyez-nous un mail à info@amomama.com.

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