Un mendiant paie le repas d'une dame âgée avec ses 12 derniers dollars, le lendemain, il reçoit un SMS lui disant que sa récompense arrive

Peu après le décès de sa femme bien-aimée, Derek avait perdu toute lumière et tout espoir. Toutefois, lorsqu'il a remarqué une autre âme tourmentée, il a fait un acte de gentillesse, sans savoir qu'un jour plus tard, une surprise qui allait changer sa vie l'attendrait.

Derek n'a pas toujours été le sans-abri fatigué qui mendiait dans la rue en face du café animé.

Sa vie a toujours été dure, mais jusqu'à il y a quelques mois, il avait encore une raison de vivre. Clarice, l'amour et la lumière de sa vie, était toujours en vie...

Le couple était marié depuis à peine un an, et ils vivaient dans une vieille caravane derrière le parc du quartier. C'était leur petit coin de paradis. Ils regardaient souvent dehors, contemplant les gens qui passaient, imaginant les fascinantes histoires fictives de ces inconnus... Dans leur esprit, Derek et Clarice avaient vécu mille vies ensemble, remplies de luxe, d'amour et de rires.

Il n'y avait qu'une petite chance que le crabe puisse encore être combattu avec un traitement, seulement une lueur d'espoir.

Et c'était tout ce dont Derek avait besoin. Il a vendu tout ce qui valait la peine d'être vendu dans sa maison, a emprunté de l'argent à tous ses amis et a fait tous les petits boulots qu'il pouvait, dans le but de réunir suffisamment d'argent pour le traitement de sa femme bien-aimée.

Alors qu'il était toujours à court d'argent, Derek a vendu la dernière chose qu'il pouvait : la caravane que Clarice et lui considéraient comme leur maison.

"Ton amour et ta gentillesse te seront rendus au centuple !”

"Nous pourrons toujours construire une autre maison ensemble", s'est dit Derek, qui a heureusement dormi dans les salles d'attente et les cafétérias pendant que sa femme suivait un traitement à l'hôpital.

Il avait fait sa part, mais pas le destin. Même après le traitement coûteux, l'état de Clarice ne cessait d'empirer ; ses rires se faisaient de plus en plus rares et ses yeux s'ouvraient de moins en moins. Jusqu'au jour où ils ne se sont plus du tout ouverts...

Derek était avec elle dans ces derniers instants, sa tête reposait sur sa poitrine, et il pouvait sentir l'attraction de son dernier souffle.

Tout ce qui était beau et chaleureux était mort avec Clarice. Il n'y avait plus d'amour dans le monde, plus de gentillesse, et plus de maison.

Sans toit au-dessus de sa tête, Derek a commencé à vivre dans la rue. Il essayait toujours de trouver du travail, mais il se débattait dans un monde froid, et il avait de la chance s'il trouvait un ou deux emplois ponctuels par semaine.

Les dernières semaines ont été malheureuses à ce niveau. Il ne restait à Derek que 12 dollars, et il allait devoir s'en contenter pour le reste du mois.

Il était un peu plus de midi, et Derek se préparait à se lever enfin de sa place pour acheter un sandwich au café.

"Un sandwich au poulet grillé avec supplément de fromage", a décidé Derek en traversant la route pour se rendre au café. C'était le type de sandwich préféré de Clarice, et le fait de penser à elle faisait à nouveau chavirer son cœur.

"Je suis l'homme le plus pathétique, le plus seul et le plus impuissant de la ville", a pensé Derek jusqu'à ce qu'il voie quelque chose qui le fasse changer d'avis.

Une femme âgée se tenait à l'extérieur du café, soupirant à propos du désordre des pièces de monnaie et des effets personnels qui étaient tombés de son vieux sac à main. Elle s'est penchée pour ramasser les pièces, a perdu l'équilibre et s'est effondrée sur le sol en hurlant de douleur.

Et tandis que la femme luttait pour se remettre sur ses pieds, les gens passaient devant elle sans même ralentir, comme si elle était invisible.

" Que devient ce monde ? ", se disait Derek en se précipitant vers la femme âgée et en lui tendant la main.

"Oh, merci, mon fils !", la femme a saisi les mains de Derek et ne les a pas lâchées jusqu'à ce qu'elle s'assoie dans l'une des chaises du patio.

"Oh s'il vous plaît, madame, n'importe qui aurait pu vous aider. N'importe qui avec un cœur, bien sûr."

Derek sourit à la femme et se tourne pour regarder d'un air perçant un groupe de jeunes spectateurs indifférents.

"Alors, vous allez bien, madame ? Laissez-moi vous appeler un serveur pour prendre votre commande..."

"Attendez ! Je ne pense pas avoir assez d'argent pour acheter quelque chose... J'ai un rendez-vous important et j'étais tellement pressée ce matin que j'ai oublié de manger ou même d'avoir mon portefeuille sur moi. Tout ce que j'ai, ce sont quelques centimes et une très longue journée qui m'attend ! Oh, je suis tellement stupide et distraite ! Mon Bob n'aurait pas oublié de me porter mon portefeuille... " La voix de la femme tremblait d'émotion.

Le chagrin dans la voix de la femme était trop pesant pour que Derek puisse l'ignorer. Il connaissait cette douleur. La douleur de perdre l'amour de sa vie.

"C'est bon", lui a-t-il dit. " Tenez, prenez ça. "

Les passants ont vu l'homme sans-abri ouvrir un mouchoir attaché et remettre quelques billets de banque à la femme âgée.

" Voilà qui vous permettra de prendre un petit-déjeuner. Il n'y a que 12 dollars là-dedans", a dit Derek et il se tourna vers la sortie, ne désirant aucun signe de gratitude de la part de la pauvre femme.

"Oh, merci, mon garçon !" Frieda a haleté, se sentant honteuse et reconnaissante à la fois. "Si ce n'est pas trop demander, pourriez-vous manger avec moi ? Tenir compagnie à la vieille dame solitaire que je suis pendant quelques minutes ?"

Derek a accepté à contrecœur la demande de la femme et a pris un siège. Pendant que Frieda prenait un petit déjeuner modeste, les deux étrangers se sont instantanément connectés sur la douleur dans les yeux de l'autre et ont parlé des personnes qu'ils avaient aimées et perdues.

Derek a été ému en entendant le récit de Frieda et de son mari Bob, mariés depuis 59 ans avant qu'une maladie ne l'emporte, la laissant seule et perdue.

Et Frieda a eu le cœur brisé en apprenant l'existence de Clarice et ce qu'il était advenu de Derek après. "J'aimerais pouvoir changer la vie de cet homme gentil à l'instant même !", se disait-elle.

Mais le mieux qu'elle ait pu faire ce jour-là, c'est échanger des numéros de téléphone avec lui.

"Appelle-moi quand tu auras besoin de parler à quelqu'un, fiston ", a-t-elle dit quand ils se sont séparés. "Et ne t'inquiète pas, ton amour et ta gentillesse te seront rendus au centuple !"

Derek a souri aux mots de la femme de 82 ans et est retourné à sa place. Il a vu trop de souffrance pour espérer que l'amour et la gentillesse soient à nouveau au rendez-vous dans sa vie.

Et pourtant, il était là, le fruit de sa gentillesse, sonnant sur son vieux téléphone le lendemain matin.

Derek a été surpris de voir une notification de la femme âgée qu'il avait rencontrée la veille. Et quand il a ouvert le message qu'elle lui avait envoyé, il a pensé qu'il s'agissait d'une erreur.

"Retrouve-moi au parc ce soir. Ta récompense arrive aujourd'hui", était-il écrit.

Bien que Derek ait supposé qu'il s'agissait d'un texte destiné à quelqu'un d'autre, une partie de lui voulait aller au parc. Cette petite voix dans sa tête était difficile à ignorer, il est donc arrivé au parc plus tard ce jour-là, sans savoir à quoi s'attendre.

En se promenant dans le parc, Derek a décidé de visiter l'endroit où se trouvait la caravane de Clarice et lui. Cet endroit était vide depuis son décès, et ce vide a toujours brisé le cœur de Derek.

"Mais qu'est-ce que c'est ? Une autre caravane ?", Derek était surpris.

Suivant son intuition, il s'est approché de la remorque, et elle semblait toute neuve. La peinture sentait le frais, les portes étaient propres et en jetant un coup d'œil par la fenêtre, il a vu qu'elle était plutôt spacieuse à l'intérieur.

Tout semblait parfait jusqu'à ce que Derek voie le nom de l'autre côté de la caravane. Ce nom signifiait tout pour lui.

Peint à la main en lettres bleues vives, les mots se lisaient comme suit : "Le paradis de Clarice".

Derek est tombé à genoux en état de choc et ne pouvait pas dire si tout cela était réel. C'est alors qu'il a vu une note cachée sous une roue de la remorque.

"Cher Derek,

Elle aurait voulu que tu sois heureux. Elle aurait voulu que tu aies un foyer...

J'espère que ceci en sera un bon. Merci pour ta gentillesse, fiston.

Tout mon amour,

Frieda"

Pour la première fois depuis des années, le mur que Derek avait construit autour de son cœur s'est effondré, et il a pleuré.

Il a vite appris que Frieda était une femme solitaire mais aisée, et ils ont développé une amitié qui durera toute une vie.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Le deuil relie les gens de la manière la plus profonde. Derek et Frieda étaient seuls, mais ils ont reconnu le chagrin de l'autre, et ils ont fini par devenir amis pour la vie.
• Il n'est pas nécessaire d'avoir beaucoup pour être gentil. Derek était un mendiant qui n'avait plus que quelques dollars, mais il a choisi d'être gentil avec la femme âgée qui n'avait pas d'argent pour payer sa nourriture.

Partagez cette histoire avec vos amis. Elle pourrait égayer leur journée et les inspirer.

Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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