Une serveuse nourrit un sans-abri qui paie avec une note laissée sous son assiette - Histoire du jour

Une serveuse a été récompensée pour avoir nourri un sans-abri qui a payé avec une note qu'il a laissée sous son assiette - les choses n'étaient pas ce qu'elles semblaient être.

Martha et Marie sont toutes deux serveuses dans un nouveau restaurant qui vient d'ouvrir ses portes dans leur ville. Elles étaient toutes deux à la recherche d'un emploi depuis des semaines lorsqu'elles sont tombées sur une annonce sollicitant des serveuses, et elles ont donc postulé.

Elles ne s'attendaient pas à ce qu'elles soient choisies, car il y avait un grand nombre de candidates - il s'agissait d'un nouveau restaurant, offrant ainsi une excellente occasion de gagner beaucoup d'argent.

Martha et Marie ont commencé à travailler le lendemain. On leur a fourni des uniformes et un formulaire qui contenait les règles et règlements à respecter dans le restaurant ; la première règle était de traiter chaque client, quelle que soit sa situation, avec gentillesse.

Martha était satisfaite de son travail, principalement parce que le restaurant s'adressait à la classe supérieure de la ville, ce qui voulait dire que tout était propre et civilisé. Pas de bagarres dans les bars ni de foules turbulentes et indisciplinées. C'était le paradis.

Marie était également heureuse. Le salaire était excellent et elle avait appris que les clients laissaient des pourboires plus importants lorsque l'on souriait et que l'on établissait un contact visuel. Comme elle n'était pas non plus hostile à l'idée de s'attirer les faveurs d'un riche célibataire, elle veillait toujours à se montrer sous son meilleur jour.

Un mois après qu'elles ont commencé à travailler, un sans-abri entre dans leur restaurant. Il était vêtu de façon négligée, avec des vêtements rapiécés, et une nette odeur de crasse émanait de lui. Tous les regards se sont tournés vers l'homme dès qu'il a franchi la porte du restaurant.

Il finit par s'asseoir à une table au fond du restaurant, mais se faisait toujours remarquer. Au bout d'un moment, il a demandé le menu avec l'intention de commander de la nourriture.

Marie s'est mise en colère. Elle n'arrivait pas à croire qu'il avait le culot d'entrer dans un établissement aussi raffiné avec une telle apparence et une telle odeur.

"Nous devons demander à la sécurité de mettre cette saleté à la porte", dit-elle à Martha, la voix emplie de colère.

"Mais s'il a faim et qu'il veut juste manger ?", demanda Martha.

Marie était peut-être en colère, mais Martha avait de la peine pour le sans-abri. En fin de compte, elle était la seule parmi les serveurs à s'occuper du SDF, lui apportant le menu et recommandant même leurs meilleurs plats, le tout avec le sourire.

Marie n'a pas apprécié. " Sais-tu ? ", demanda-t-elle lorsqu'elle rencontra Martha dans la cuisine. "Si ce clochard ne paie pas, le gérant déduira l'argent de ton salaire. "

"Je sais et si jamais on en arrive là, je suis sûre que je peux m'arranger avec la direction", a répondu Martha.

"Tu es folle ?", s'écria Marie. "Tu sais que tu n'as pas les moyens de payer tout ce qu'il mange !"

"Nous ne pouvons pas le refuser", a répondu Martha. "Il est devenu un client lorsqu'il est entré et le règlement dit qu'il faut les traiter tous avec gentillesse."

Martha donna à manger au sans-abri, malgré les réticences de Marie. Toutes les serveuses le surveillaient pendant qu'il mangeait ; elles ne lui faisaient pas confiance et craignaient qu'il ne s'enfuie brusquement.

Elles furent toutes choquées lorsqu'il sortit son portefeuille et paya la nourriture. Après son départ, Martha est allée débarrasser la table et a trouvé un pourboire de 100 dollars et une note sous l'assiette.

On pouvait y lire : "Martha, tu as trouvé le secret du bonheur qui est la gentillesse. Maintenant, regarde comment la bonté que tu m'as montrée aujourd'hui t'est rendue."

Martha a été choquée par ce qu'elle a lu, mais lorsqu'elle l'a montré à Marie, son amie n'y a vu que des paroles en l'air.

"Il a probablement volé l'argent dans la rue", dit Marie.

"Mais s'il l'a fait, il n'aurait pas tout donné en guise de pourboire, n'est-ce pas ?", se demanda Martha, essayant de comprendre ce qui s'était passé.

La vie reprit son cours normal après cela, et les filles oublièrent rapidement l'étrange clochard qui avait les moyens de manger dans leur restaurant. Parfois, Martha pensait à lui, mais elle n'y faisait pas attention.

Un mois exactement après l'événement, l'homme est revenu. Marie craignait à nouveau qu'il ne s'enfuie avec la nourriture, mais Martha le servit encore.

Après avoir fini de manger, l'homme se leva et frappa deux fois dans ses mains, et la pièce devint immédiatement silencieuse.

"Tu vois, je t'avais dit qu'il était là pour autre chose que de la nourriture", chuchota Marie à Martha alors qu'elles regardaient l'homme marcher jusqu'au milieu de la pièce.

"Je m'appelle Earl Cooper", a-t-il déclaré. "Et je suis le propriétaire de ce restaurant."

Après cette déclaration, tout le monde s'est tu. La sécurité a été immédiatement appelée, mais alors qu'ils s'approchaient de l'homme, celui-ci a retiré son chapeau crasseux et la barbe artificielle qu'il portait sur le visage.

Cela arrêta net les gardes, qui se retrouvèrent face à l'homme qui les avait engagés, vêtu de vêtements sales.

"Maintenant que j'ai votre attention, j'ai quelques annonces à faire", dit Cooper. Il désigna Martha et la félicita d'avoir pris le temps de s'occuper gentiment de lui alors qu'il ne semblait pas le mériter. "Elle a montré que l'on peut traiter les gens avec respect, quelle que soit leur apparence ou leur richesse", a-t-il déclaré.

Ce jour-là, Cooper a promu Martha, lui donnant le poste convoité de responsable, tandis qu'il partait superviser ses autres entreprises.

Que pouvons nous apprendre de cette histoire ?

La gentillesse sera toujours récompensée. Martha a été gentille avec Cooper avant même de comprendre qui il était vraiment. Marie a essayé de lui déconseiller de le faire, mais elle savait ce qui était juste et s'en tenait à sa décision de bien traiter le clochard. Elle ne s'attendait pas à une récompense, mais elle l'a tout de même reçue. Sa gentillesse lui a été rendue au centuple.

N'ayez pas peur de vous démarquer. Martha était la seule employée du restaurant à avoir choisi de servir le sans-abri. Ses collègues et ses meilleures amies ont toutes fait le même choix, et Martha aurait pu se joindre à elles pour se sentir en sécurité, mais elle ne l'a pas fait. Au lieu de cela, elle a défendu la bonne chose et a été récompensée.

Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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