Un homme dans un aéroport évite à une femme de s'écraser en avion, 23 ans plus tard, ils se retrouvent au même endroit - Histoire du jour

Une femme s'énerve après avoir raté son vol à cause d'un inconnu, mais elle se rend compte plus tard que c'était pour le mieux. Elle veut le remercier, mais ne sait pas comment le joindre, jusqu'à ce que le destin les réunisse 23 ans plus tard.

Déborah était impatiente de retrouver son mari après des vacances chez ses beaux-parents en Virginie, mais son vol a été retardé d'une heure en raison du mauvais temps. "Vraiment ? UNE HEURE !" Elle s’est enfoncée dans un siège du salon de l'aéroport, fronçant les sourcils à l'annonce du retard.

Le séjour de Déborah chez ses beaux-parents n'avait pas été agréable. Sa belle-mère se moquait continuellement d'elle parce qu'elle ne pouvait pas avoir d'enfants, et Déborah voulait rentrer au bout d'une semaine seulement. Elle avait demandé à Gilbert, son mari, d'écourter leur voyage, mais il lui avait simplement répondu : "Calme-toi, chérie. Ne prends rien personnellement. Tu sais que maman ne veut pas te faire de mal !" Et il l'a laissée seule avec eux parce qu'il devait partir plus tôt pour une réunion d'affaires importante.

Maintenant que Déborah était seule à l'aéroport, chaque minute lui semblait une éternité. Elle feuilletait les pages de son roman préféré lorsqu'une voix masculine l'a interrompue. "Ça vous dérange si je m'assois ici, mademoiselle ?"

"Oui, allez-y", a-t-elle répondu, le regard fixé sur son livre.

Malheureusement, en se glissant dans son siège, l'homme a accidentellement renversé du café sur la jupe de Déborah, ce qui a déclenché sa colère en un instant. "Qu'est-ce qui vous prend ? Vous avez perdu la tête ?", a-t-elle hurlé, faisant tourner toutes les têtes.

"Oh ! Je suis vraiment désolé", s'est-il rapidement excusé, lui offrant un mouchoir en papier.

"Allez-vous en ! Votre stupide mouchoir ne va pas changer le fait que vous avez ruiné ma jupe préférée !"

"Écoutez, je - je...", il commençait à peine à parler lorsque Déborah s'éloignait pour se rendre aux toilettes.

L'homme a regardé autour de lui, gêné, puis s’est assis. Lorsque Déborah est revenue, il s'est excusé une fois de plus. "Écoutez, honnêtement, je n'avais pas l'intention de le faire. C'était juste un accident."

"Moi aussi, je suis désolée", a répondu Déborah, qui s'est un peu calmée. "Je pensais à quelque chose et je me suis emportée. Je n'aurais pas dû faire ça. Bonjour, je suis Déborah - Déborah Brown".

"Howard Smith. Encore désolé, Déborah. Je ne voulais vraiment pas. Vous...umm...allez voir votre mari ?"

"Comment avez-vous su... je veux dire..."

"Vous portez une alliance, mais vous êtes seule à l'aéroport. Vous avez mis votre jupe préférée. Vous êtes parfaitement maquillée et vos cheveux ont l'air d'avoir été coiffés dans un salon de coiffure. Donc soit vous allez le voir, soit vous allez rencontrer quelqu'un de spécial."

"Woah, c'est une observation intéressante. Je suppose que vous êtes détective ?"

Howard a ri. "J'aimerais bien ! Je ne suis qu'un avocat en difficulté."

"Alors, vous avez quelqu'un de spécial, M. l'avocat ?"

"Pas jusqu'à présent."

"Excusez-moi ?"

"Je dois dire que votre mari est un homme chanceux ! Il a une femme magnifique. Tout le monde n'a pas cette chance, surtout ceux d'entre nous qui finissent par renverser du café sur une belle femme."

Déborah a rougi. "En fait, je suis surprise que vous ne voyez personne !"

"J'ai une petite amie, mais je ne peux pas dire qu'elle soit ‘spéciale’. Quoi qu'il en soit, que diriez-vous de prendre un café pendant que nous attendons le vol ? Laissez-moi me faire pardonner. Après tout, j'ai abîmé votre jupe. Si cela ne vous dérange pas...."

"Umm... Bien sûr !", a-t-elle dit en ricanant.

Déborah et Howard se sont rendus dans un café de l'aéroport, et pendant qu'ils sirotaient un cappuccino bien chaud, Déborah était tellement préoccupée par sa conversation avec lui qu'elle n'a pas remarqué l'annonce de l'embarquement de son vol. Lorsqu'elle a jeté un coup d'œil à sa montre, elle s'est rendu compte qu'elle était en retard ! Elle s’est précipitée vers la porte d'embarquement, mais c'était peine perdue. L'avion a déjà décollé, et elle devra attendre encore 3 heures pour rentrer chez elle !

"Bon sang ! Comment ai-je pu....ugh, c'est le pire jour de ma vie", a grommelé Déborah en se renseignant sur le prochain vol.

"Calmez-vous, Déborah ! Tout va bien. Vous pouvez facilement obtenir un autre vol", Howard tentait de la rassurer, mais ses paroles l'exaspérait encore plus.

"Vous pouvez vous détendre parce que vous n'avez pas eu à vivre l'enfer le mois dernier ! Vous ne comprenez pas ! Mon mari m'attend ! C'est à cause de vous que j'ai raté mon vol !"

"Je n'en suis pas triste", a dit Howard en riant naïvement. "Je veux dire que je peux passer du temps avec une femme magnifique ! Écoutez, finissons d'abord le café, et ensuite..."

"Vous êtes fou, Howard ? J'ai raté mon vol et vous ne pensez qu'à ce stupide café ?"

"Woah ! Calmez-vous ! Je plaisantais !"

"Vous croyez vraiment que c'est drôle ? Laissez tomber, Howard ! Je vous jure que vous êtes vraiment un c*n !", a marmonné Déborah en s'éloignant. Mais Howard ne l’a pas quittée.

"D’accord ! Je m'excuse ! Écoutez, j'ai aussi raté mon vol et je dois maintenant attendre 6 heures pour le prochain."

Il lui a parlé patiemment jusqu'à ce qu'elle se calme. Et il l'a accompagnée pendant les trois heures qui ont suivi avant qu'elle ne prenne son vol. En s'éloignant, elle a ressenti une étrange affection pour lui - peut-être un engouement - mais elle savait qu'il y avait quelque chose dans son cœur pour le dragueur stupide qu'était Howard.

Lorsqu'elle est finalement rentrée chez elle ce soir-là, elle s’est effondrée sur le canapé du salon, épuisée. Gilbert l'avait prévenue qu'il serait en retard et lui avait demandé de ne pas l'attendre. Au bout d'un moment, elle a déballé ses bagages et a allumé la télévision en se préparant à manger.

Soudain, les titres d'une chaîne d'information ont attiré son attention. "Oh, mon Dieu ! Howard !", a-t-elle murmuré en lisant les nouvelles selon lesquelles le vol qu'elle avait manqué s'était écrasé. Elle voulait remercier Howard de lui avoir sauvé la vie, mais elle ne savait pas comment le faire. Elle n'a même pas échangé de numéros avec lui. "J'aurais aimé le faire", a-t-elle pensé en jetant un coup d'œil au journaliste qui a répété la nouvelle à la télévision.

23 ans plus tard...

Déborah était à l'aéroport, attendant de prendre un vol pour rentrer chez elle après avoir rendu visite à ses beaux-parents. Elle les voyait tous les ans depuis dix ans, depuis que Gilbert est décédé d'une crise cardiaque. Sa belle-mère n'était pas devenue plus gentille avec elle au fil des ans, mais elle n'était plus aussi rigide qu'avant.

Fatiguée d'attendre son vol, elle a décidé de prendre une tasse de café et de se rendre dans son café préféré. "Un Americano, s'il vous plaît", a-t-elle dit à la vendeuse en souriant, tout en fouillant dans son sac à main pour trouver sa carte de crédit.

Soudain, son sac à main est tombé, mais un homme aimable est venu l'aider. "Oh, merci beaucoup..." avait-elle à peine commencé à dire que l'homme l'a interrompue.

"Déborah ? Oh mon Dieu !", a-t-il dit, le regard fixé sur elle. "C'est vraiment vous ?"

Déborah ne l'a pas reconnu tout de suite. "Je suis désolée, on s'est déjà rencontrés ?"

"Vous vous souvenez du type qui vous a renversé du café dessus ?"

"Howard ? Howard Smith ? Oh mon Dieu !" Déborah a rougi. "Je suis désolée, je ne vous ai pas reconnu du tout ! Vous avez l'air si différent !"

"Désolé de vous interrompre, madame, votre café", a dit l'employée du magasin.

"Oh, c'est pour moi !", a déclaré Howard en tendant sa carte de crédit.

"Vous n'aviez pas à le faire, Howard. Merci beaucoup."

"Ce n'est pas grave ! Je ne m'attendais pas à vous revoir ici".

"En fait", a dit Déborah après une brève pause. "Je voulais vous remercier pour la dernière fois, Howard. Le jour où j'ai raté mon vol et où j'étais en colère, vous m’avez sauvé la vie."

"Oh, le crash... J'étais si content que vous ayez raté le vol ce jour-là aussi. Mais vous vous souvenez comme vous étiez en colère contre moi ?" Il a éclaté de rire.

"Je suis désolée. En fait, laissez-moi me rattraper cette fois-ci. Vous êtes libre ce soir ?"

"Mais qu'en est-il de votre vol ?"

"Ce n'est pas grave. Dis-moi juste si vous êtes libre."

"Eh bien, j'étais....Umm, oui... je le suis", a-t-il répondu. Déborah lui a proposé de dîner ensemble et il a acquiescé.

Alors qu'ils sortaient de l'aéroport pour se rendre dans un restaurant voisin, Howard ne pouvait détacher son regard d'elle. Il la fixait désespérément et elle sourit timidement lorsqu'elle s'aperçut qu'il la fixait. Ses beaux yeux noisette et son sourire éclatant n'avaient pas changé du tout, et son visage, bien que marqué par quelques rides dues au passage du temps, était toujours magnifique, pensa Howard.

Lorsqu'ils sont arrivés au restaurant, il lui a tiré une chaise. "Merci", a-t-elle dit en souriant. Le serveur leur a servi du vin et ils ont passé la soirée à parler de leur vie.

Déborah lui a raconté la mort de Gilbert, et Howard lui a expliqué comment sa femme l'avait quitté avec leurs enfants pour un homme riche. Leur chagrin les a aidés à se rapprocher et, sur fond de musique de jazz, ils se sont pris la main et se sont dirigés vers la piste de danse, s'embrassant passionnément et se promettant de rester ensemble jusqu'à la fin de leur vie.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Il y a un peu de bon dans tout ce qui arrive dans la vie. Déborah a été bouleversée par l'annulation de son vol, mais cela lui a sauvé la vie.
• Certains accidents sont vraiment magnifiques. Déborah a rencontré Howard par hasard à l'aéroport, mais ils ont fini par former un couple.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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