Une femme désagréable insulte un vieil homme dans un supermarché, il le lui fait regretter - Histoire du jour

La mauvaise journée de Judith s'aggrave lorsqu'elle tombe sur un vieil homme « ennuyeux » au supermarché. Elle n'hésite pas à lui manquer de respect en le traitant de « vieux con ». Mais lorsque le destin s'en mêle, Judith apprend une leçon qu'elle n'oubliera jamais.

La matinée de Judith a commencé par une vive dispute avec son mari, Marc. « Tu ne m'écoutes jamais, Marc », s'est-elle écriée avec colère. « C'est si difficile pour toi de me prévenir si tu quittes le travail en retard ? »

Marc a claqué sa tasse de café sur le comptoir. « Et tu réagis toujours de manière excessive, Judith ! Je ne veux pas parler de ça en ce moment. S'il te plaît, j'ai une réunion importante ! »

Judith savait que poursuivre la discussion ne ferait que l'exaspérer davantage. Elle a pris ses clés et est sortie de la maison en claquant la porte derrière elle. Son cœur battait la chamade et elle sentait des larmes perler au coin de ses yeux. Sur le chemin du travail, elle a essayé de se calmer, mais elle savait qu'elle n'y parviendrait pas.

À mi-chemin du bureau, son téléphone a sonné. C'était son assistante, Lisa.

« Judith, je suis désolée d'être porteuse de mauvaises nouvelles, mais nous venons de perdre le contrat Harrington », a dit Lisa.

« Quoi ? Comment ? Pourquoi ont-ils fait ça ?! »

« Ils ont décidé de faire appel à une autre entreprise. Je suis vraiment désolée. »

Judith a pris une grande inspiration, essayant de maîtriser ses émotions. Elle avait envie de crier et de pleurer, mais qu'est-ce que cela changerait ? Le contrat n'existait plus. « D'accord, merci de m'avoir prévenue, Lisa. Je reviens bientôt. »

Elle a mis fin à l'appel et a poussé un soupir de frustration. Le contrat avec Harrington était important et le perdre lui donnait l'impression d'un échec personnel. L'esprit encore agité par les événements de la matinée, elle a jeté un coup d'œil à l'horloge du tableau de bord et s'est rendu compte qu'elle était en retard. Comme si cela ne suffisait pas, elle devait acheter des choses essentielles avant d'aller chercher sa fille à la crèche.

Judith a établi une liste dans sa tête. « Lait, œufs, pain... quoi d'autre ? », a-t-elle marmonné pour elle-même. Le stress de la matinée l'empêchait de penser clairement.

Quelques minutes plus tard, elle s'est garée sur le parking du supermarché, plus frustrée que jamais. « Génial, pas de places proches », a-t-elle grommelé, se garant loin de l'entrée.

À l'intérieur, elle s'est saisie d'un caddie et a immédiatement remarqué que les roues ne tournaient pas rond. Elle était tellement énervée qu'elle n'a même pas pris la peine de changer le chariot. Elle voulait juste en finir avec ces courses le plus vite possible !

En approchant du rayon des produits laitiers, elle a vu un vieil homme qui se tenait devant les produits laitiers végétaux. Il avait l'air perdu, regardant les cartons d'un air confus. Judith a perdu patience.

« Excusez-moi, pourriez-vous déplacer votre chariot ? », a-t-elle dit brusquement.

Le vieil homme s'est tourné vers elle avec un sourire bienveillant. « Oh, je suis désolé, ma chère. Je n'avais pas réalisé que je vous gênais. » Il a doucement poussé son chariot sur le côté, laissant à Judith la place de passer.

Judith a attrapé une brique de lait et a continué dans l'allée, toujours furieuse. « Il faut que les gens fassent attention », a-t-elle marmonné sous sa respiration.

Alors qu'elle poussait son chariot vers les œufs, elle ne pouvait se défaire de l'image du sourire du vieil homme. Il y avait quelque chose dans son attitude calme qui l'agaçait et l'intriguait à la fois. Mais elle n'avait pas le temps d'y penser, elle voulait juste faire ses courses et partir.

Elle a manœuvré le chariot jusqu'à l'allée suivante, espérant que le reste de ses courses se déroulerait sans encombre. Cependant, les défis de la journée étaient loin d'être terminés.

Judith a atteint le rayon des œufs, se sentant un peu plus calme. Mais lorsqu'elle a tourné le coin, son cœur a sombré. Le vieil homme était de nouveau là, son chariot lui barrant la route.

« Vous vous moquez de moi », a-t-elle marmonné. « Excusez-moi ! », dit-elle à voix haute, essayant d'attirer son attention.

Le vieil homme l'a regardée, surpris. « Oh, je suis encore désolé », dit-il en déplaçant son chariot. « Il semble que je sois souvent sur votre chemin aujourd'hui. »

Judith a fini par perdre patience. « Vous ne pouvez pas faire plus attention ? Vous bloquez tout le monde ! Vieux con », a-t-elle marmonné sous sa respiration, mais suffisamment fort pour qu'il l'entende.

Le vieil homme semblait blessé, mais il s'est vite ressaisi et a souri doucement. « Je suis vraiment désolé. Je ne voulais pas causer d'ennuis. »

Judith a pris une douzaine d'œufs et les a mis dans son chariot, toujours en colère. « Ne me touchez pas », a-t-elle marmonné en le dépassant.

Ensuite, elle s'est dirigée vers l'épicerie fine, espérant terminer ses courses rapidement. Une fois qu'elle a terminé, elle pousse son chariot vers la caisse. Mais alors qu'elle s'approchait du comptoir, son cœur se serra. Le vieil homme la précède dans la file d'attente, triant méticuleusement une pile de coupons !

« Vous vous moquez de moi », a marmonné Judith. Elle a regardé le vieil homme vérifier soigneusement chaque coupon par rapport à ses articles. Puis, c'est la catastrophe. La pile de coupons lui a échappé des mains et s'est éparpillée sur le sol.

Judith n'en pouvait plus. « C'est ridicule ! », a-t-elle hurlé. « Pouvez-vous vous dépêcher ? Certains d'entre nous ont des vies à reprendre ! »

Le vieil homme a levé les yeux, surpris et désolé. « Je m'excuse, j'ai presque fini », a-t-il dit en se penchant pour ramasser les coupons.

Judith ne s'est pas retenue. « Vous faites perdre du temps à tout le monde ! Vous devriez être dans une maison de retraite où quelqu'un pourrait s'occuper de vous. Vous n'êtes manifestement pas capable de le faire vous-même ! »

La caissière semblait choquée. « Madame, calmez-vous », a-t-elle dit doucement. « Il essaie juste de finir ses courses. »

Le vieil homme s'est levé, tenant les coupons éparpillés. « Je suis vraiment désolé. S'il vous plaît, passez devant moi », a-t-il dit calmement en s'écartant. « Je ne suis pas pressé. »

Judith a poussé un soupir et a fait avancer son chariot en éprouvant un sentiment de satisfaction. Elle a rapidement posé ses articles sur le comptoir et a regardé la caissière les scanner. « Enfin », a-t-elle marmonné dans son souffle.

Quelques minutes plus tard, Judith avait payé ses courses et se dirigeait vers la sortie. Elle a ressenti un fugace sentiment de triomphe, vite remplacé par une culpabilité lancinante. Elle l'a balayée d'un revers de main, se disant que le vieil homme devait apprendre à être plus rapide.

En se dirigeant vers sa voiture, elle a déposé ses bagages dans le coffre, bien décidée à oublier cette rencontre frustrante. Mais elle était loin de se douter que sa journée allait prendre une tournure inattendue.

Judith a fini de mettre ses courses dans le coffre et est montée dans sa voiture. Elle a tourné la clé, mais le moteur n'a pas démarré. « Non, non, non ! », s'est-elle exclamée en réessayant. La voiture refusait de démarrer. Les larmes lui montèrent aux yeux tandis que la frustration de la journée la submergeait. Elle a tapé du poing sur le volant et s'est mise à sangloter.

C'est alors que des coups légers frappés à sa fenêtre la font sursauter. Elle a levé les yeux pour voir le vieil homme du supermarché qui se tenait là, l'air préoccupé. « Vous allez bien, mademoiselle ? », a-t-il demandé.

Judith a baissé sa vitre, essuyant ses larmes. « Ma voiture ne démarre pas », a-t-elle dit, la voix tremblante. « C'est l'une de ces journées. Je ne sais pas pourquoi tout va mal ! D'abord, je me suis disputée avec mon mari, puis j'ai perdu le contrat, et maintenant ça ! »

Le vieil homme a souri avec gentillesse. « Ne vous inquiétez pas, mademoiselle. Ouvrez le capot et laissez-moi regarder. J'ai travaillé sur des voitures pendant de nombreuses années. Je peux peut-être vous aider ? »

Judith a hésité mais a ensuite tiré le levier pour ouvrir le capot. Le vieil homme a bricolé sous le capot pendant quelques minutes. « Essayez maintenant », a-t-il dit.

Judith a tourné la clé et, à son grand étonnement, le moteur s'est mis à rugir. « Vous avez réussi ! », s'est-elle exclamée. « Comment avez-vous fait si vite ? »

En s'essuyant les mains, le vieil homme a souri. « Juste un peu d'expérience et de patience, ma chère. Parfois, il suffit d'un peu de savoir-faire et d'une approche calme. »

Judith a senti une vague de culpabilité l'envahir. « Je suis vraiment désolée de la façon dont je vous ai traité tout à l'heure. J'ai été impolie et impatiente. Vous ne le méritiez pas. »

Le vieil homme a secoué la tête, toujours souriant. « Ce n'est pas grave. Nous avons tous des mauvaises journées. Je voyais bien que vous aviez des difficultés. Lorsque nous sommes malheureux, nous nous en prenons souvent aux autres. La clé est de prendre le contrôle de notre bonheur et de relever les défis de la vie avec grâce. »

Judith a acquiescé, des larmes de gratitude dans les yeux. « Merci pour votre gentillesse et pour avoir réparé ma voiture. Vous m'avez beaucoup fait réfléchir. »

Le vieil homme lui a tapoté l'épaule. « Prenez soin de vous, et n'oubliez pas que vous êtes plus forte que vous ne le pensez. Vous pouvez faire face à tout ce qui se présente à vous.»

Alors qu'elle s'éloignait, l'homme a levé la main en signe de bénédiction silencieuse, et Judith s'est sentie étrangement réconfortée. Elle s'est rendue à la garderie de sa fille calmement et a accueilli son enfant avec un sourire et un câlin.

Oui, tout allait bien se passer. Elle est forte et elle peut le faire ! Judith s'est promis d'arranger les choses une étape à la fois.

Et c'est ce qu'elle a fait. Ce soir-là, elle a préparé un dîner spécial pour Marc et ils ont eu une bonne discussion sur tout ce qui les préoccupait. Ils se sont promis d'être plus patients l'un envers l'autre et Judith a silencieusement remercié l'homme âgé dans son cœur de l'avoir aidée.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont utilisées à des fins d'illustration uniquement. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.