Un homme riche chasse une sans-abri qui lui demande de l'argent, puis la voit sur la tombe de sa femme — Histoire du jour

Un homme riche refuse avec mépris de donner de l'argent à une pauvre fille pour qu'elle achète des fleurs. Mais il la voit plus tard pleurer sur la tombe de sa défunte femme et comprend qui elle est.

David Salvi était à la fois nerveux et enthousiaste. Il était de retour à Boston après 15 ans d'absence, et il s'apprêtait à faire quelque chose qu'il s'était juré de ne jamais faire : retrouver sa femme.

Le fleuriste vers lequel il se dirigeait était connu à juste titre comme l'un des meilleurs de la ville, et il savait qu'il y trouverait ce dont il avait besoin : des tulipes rouges. Il venait à peine de franchir la porte du fleuriste qu'il a été accosté par une mendiante.

La jeune fille avait l'air désespérée et en haillons. Elle était mince, avec des jambes maigres et sous ses jupes trop courtes, on voyait ses genoux meurtris. "S'il vous plaît, monsieur..." a-t-elle dit. "Pourriez-vous me donner un peu de monnaie ?"

David a froncé les sourcils et lui a demandé d'un ton agressif : "Pour faire quoi ? À manger ? Ou bien vas-tu le gaspiller en boisson ou en dr*gue ?"

Les mensonges sont comme les mauvaises herbes, ils poussent et sèment la destruction.

La jeune fille a rougi et a dit avec dignité : "Rien de tout cela, monsieur. Je voudrais acheter des fleurs..."

"Des fleurs ?", s’est écrié David, outré. "Qu'est-ce qu'une mendiante peut bien vouloir faire avec des fleurs ? Je vais te le dire ! Va travailler au lieu de demander de l'argent à des gens honnêtes pour acheter des FLEURS !"

La jeune fille a détourné le visage, mais David a vu qu'elle pleurait. Il s’est senti un peu honteux. Il y avait une personne qui n'apprécierait jamais son attitude : Claire. Et David voulait absolument l'approbation de Claire.

Il a mis la main dans sa poche pour donner un dollar à la jeune fille, mais elle était partie. Il s’est procuré un bouquet des plus belles tulipes rouges, les préférées de Claire. Claire, l'amour de sa vie, sa femme qu'il n'avait pas vue depuis quinze ans…

***

David a aimé Claire dès qu'il l'a vue danser à un concert, les mains en l'air, ses longs cheveux tourbillonnant autour d'elle comme une cape de soie. Il s'était approché d'elle, ils s'étaient regardés dans les yeux et avaient su qu’ils s’aimaient.

Claire et lui se sont mariés trois semaines plus tard, mais il n'a annoncé la nouvelle à ses parents qu'à son retour pour Thanksgiving, sans Claire. Il l'a annoncé au cours du dîner : "Maman, papa, je suis marié..."

Son père était sans voix, choqué, et sa mère a renversé le vin sur sa nappe de lin blanc et dentelle. "QUOI ?", s'est-elle exclamé. "Marié ? AVEC QUI ?"

David a souri nerveusement. "Son nom est Claire Farrow – je veux dire était – elle est Claire Salvi maintenant. Elle est belle, drôle et intelligente. Elle est étudiante en droit..."

"Qui sont ses parents ?", a demandé la mère de David. "D'où viennent-ils ?"

"C'est une orpheline, maman", a expliqué David. "Elle a été élevée par des religieuses dans un orphelinat..."

"Un orphelinat ?", a demandé son père en fronçant les sourcils. "Ce n'est pas le genre de fille que nous voulions que tu épouses, David !"

"Papa, maman, je l'aime !", s’est écrié David. "Je n’ai pas épousé sa famille, quelle qu'elle soit."

Les parents de David étaient furieux. Ils lui ont demandé de retourner à Boston et d'aller chercher "cette fille" pour qu'ils puissent la voir. "Je ne veux pas que tu la maltraites, maman !", s’est écrié David. "C'est ma femme !"

"Je crois que je sais comment me comporter, David !", a dit Mme Salvi, mais la façon dont elle a serré les lèvres lui a dit que Claire allait vivre un véritable calvaire.

Ce soir-là, David a téléphoné à Claire pour lui dire que ses parents voulaient la rencontrer. "Oh", a dit Claire à voix basse. "Je vois dans ta voix que les choses ne se sont pas très bien passées..."

"Tu sais comment ils sont", a dit David, gêné. "Mais je sais que lorsqu'ils te rencontreront, ils t'aimeront."

Il y a eu un long silence, puis Claire a dit d'une voix timide : "J'espère qu'ils aimeront leur petite-fille".

"Je suis sûre..." David a commencé à dire, puis il a compris. "Chérie, tu es enceinte ?"

"Je suis désolée, David", a dit Claire. "J'étais si prudente, et je sais que ce n'est pas le bon moment..."

Mais David avait des larmes qui coulaient sur son visage. "Je suis si heureux... Je t'aime, Claire !"

Le lendemain matin, David a pris sa voiture de bonne heure et a entamé le trajet de trois heures pour aller chercher Claire à Boston. Il voulait annoncer le bébé à ses parents, mais il a décidé d'attendre que Claire soit là.

Malheureusement, il n'est jamais arrivé à Boston. Un camion à dix-huit roues est devenu incontrôlable et a percuté la voiture de David. Il faudra attendre deux longues années avant qu'il ne se réveille.

Il a vu sa mère assise près de son lit, très amaigrie et inquiète. "Maman ?", a-t-il dit. "Maman, que s'est-il passé ?"

Sa mère lui a expliqué qu'il a eu un terrible accident et qu'ils ont failli le perdre. "Claire !", a haleté David, essayant de se redresser. "Et Claire ?"

Mme Salvi avait l'air très triste. "Je suis désolée, David", a-t-elle dit. "Quand nous lui avons dit que tu étais dans le coma et que tu ne te réveillerais peut-être pas, elle est partie..."

"Mais..." La tête de David a tourné. "Et le bébé ?"

"Oh, mon chéri", a dit la mère de David. "Il n'y avait pas de bébé ! C'était juste un moyen de te piéger..."

Après le départ de sa mère, David a pleuré amèrement, car il savait que tous ses rêves ne se réaliseraient jamais. Claire était une menteuse, elle ne l'avait jamais aimé, il n'y avait pas de bébé. Il a fallu beaucoup de temps à David pour accepter tout cela, et il n'est jamais retombé amoureux.

Treize ans plus tard, c'était David qui se tenait près d'un lit d'hôpital, tenant la main frêle de Mme Salvi dans la sienne. "David", a-t-elle murmuré. "Il faut que je te dise quelque chose..."

"Repose-toi, maman", a dit David avec douceur. "Tu pourras me le dire plus tard..."

"Il n'y aura pas de plus tard", a dit la mère de David. "Je le sais et toi aussi. J'ai menti. Je t'ai menti et je lui ai menti à ELLE".

David a froncé les sourcils et a demandé : "De quoi parles-tu, maman ?".

"J'ai dit à Claire que tu étais mort", a avoué Mme Salvi. "Je t'ai dit qu'elle était partie... Je ne savais pas pour le bébé..."

David était abasourdi. "Tu as menti ? Comment as-tu pu..." David était sur le point de crier, mais il a regardé le visage de sa mère mourante. "Maman, je te pardonne. Je vais retrouver Claire et le bébé. Tout ira bien."

Après l'enterrement de Mme Salvi, David a aidé son père dans toutes les démarches légales, puis il a pris un avion pour Boston. Il allait partir à la recherche de Claire et de son enfant et il savait par où commencer.

***

"Puis-je parler à Sœur Francis ?", a demandé David à l'orphelinat Lady of Mercy. On l’a ensuite conduit vers une femme au visage doux, qui jouait avec des enfants.

"Sœur Francis ?", a demandé David. "Je cherche Claire Farrow. Je suis son mari..."

Sœur Francis s’est levé et l’a regardé fixement. "Vous êtes David ? Mais elle pensait que vous étiez mort !", s’est-elle exclamée. "Claire... Claire est morte. Elle est décédée il y a cinq ans. Elle est enterrée au cimetière d'Evergreen. Je vous donnerai le numéro de la concession si vous voulez lui rendre hommage."

"Morte ?", a chuchoté David. "Et le bébé ?"

"La petite fille de Claire a été placée dans une famille d'accueil", a déclaré Sœur Francis avec amertume. "Nous avons essayé de la garder, mais ils l'ont placée dans une famille. Nous avons perdu sa trace."

"Une fille", a murmuré David en regardant les fleurs qu'il tenait dans sa main. "Au moins, j'ai ses fleurs préférées".

David a quitté l'orphelinat en proie au chagrin et a pris un taxi pour le cimetière d'Evergreen. Il s’est mis à la recherche de la tombe de sa femme et l’a trouvée près d'une heure plus tard. En s'approchant, il s’est aperçu qu'il y avait quelqu'un.

C'était la fille qui mendiait près du magasin de fleurs ! Elle était agenouillée près de la tombe, arrachant les mauvaises herbes et parlant doucement. "Je suis désolée, maman", a-t-elle dit. "Je n'ai pas pu prendre de tulipes aujourd'hui, mais j'ai quelques marguerites..."

La jeune fille a brandi une petite poignée molle de marguerites sauvages et la déposa respectueusement sur la pierre tombale. "Oh, maman ! Tu me manques tellement..."

"Tu..." a dit David, et la fille s’est levée d'un bond. "Tu es la fille de Claire ?"

"Oui", a-t-elle dit. "Vous connaissiez ma mère ?"

David a fixé les grands yeux qui ressemblaient à ceux de Claire et sentait les larmes couler sur ses joues. "Je la connaissais, je suis ton père..."

Sa fille s'appelait Espérance, et elle était seule depuis deux ans après s'être enfuie d'une situation compliquée dans un foyer d'accueil. David a raconté toute l'histoire à Espérance et l'a suppliée de lui pardonner.

"Je suis là maintenant", a-t-il dit. "Tu ne seras plus jamais seule." Ensemble, David et Espérance ont déposé les jolies tulipes sur la tombe de Claire, puis il l'a emmenée chez lui pour qu'elle rencontre son grand-père.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Les mensonges sont comme les mauvaises herbes, ils poussent et sèment la destruction. Les mensonges de Mme Salvi ont conduit son unique petit-enfant à grandir seule et sans abri.
• Ce qui compte, c'est le caractère d'une personne, et non sa famille ou ses origines. M. et Mme Salvi ont jugé Claire sans la rencontrer et ont commis une terrible erreur.

Partagez cette histoire avec vos amis. Elle pourra peut-être illuminer leur journée et les inspirer.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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