Une jeune fille regarde quotidiennement dans ses jumelles en attendant son père militaire, un jour, celui-ci apparaît et s'éloigne - Histoire du jour

Une petite fille dont le père soldat est en poste à l'étranger attend avec impatience son retour. Alors, sa mère lui donne une paire de jumelles pour qu'elle puisse l'observer.

Quand Alice avait six ans, son père a été envoyé à l'étranger. Comme beaucoup d'autres papas, celui d'Alice avait un travail qui l'éloignait de la maison, mais celui-ci était très dangereux. Le père d'Alice était soldat.

Lorsque son père était absent, la maison d'Alice était beaucoup plus silencieuse sans son rire tonitruant, et sa mère était beaucoup plus triste. Il manquait à Alice et elle avait hâte qu'il rentre à la maison.

Mais le temps passait et son père n'était toujours pas rentré à la maison. Alice était de plus en plus inquiète. "Maman", demande-t-elle. "Quand est-ce que papa rentre à la maison ?

La mère d'Alice a poussé un soupir. "Oh, ma chérie", répond-elle. "Je n'en sais rien. Peut-être que lorsque nous lui parlerons sur Zoom ce soir, nous pourrons lui demander, d'accord ?"

Ce soir-là, mère et fille se bousculèrent devant l'ordinateur portable lorsqu'un bel homme en treillis leur sourit et leur fit un signe de la main. "Papa !", s'est écriée Alice. "Quand rentres-tu à la maison ?

L'espoir est ce qui nous donne la force de vivre la douleur de la séparation.

"Hé, ma petite fille !", dit le père d'Alice. "Tu es si belle ! Comment s'est passée l'école ?"

Alice sautait sur la chaise avec beaucoup d'impatience. "C'était bien papa !", dit-elle. "Mais tu n'as pas répondu à ma question ! Quand rentres-tu à la maison ?"

"Ma chérie", dit doucement le père d'Alice. "Je ne sais pas encore…"

Alice s'est mise à pleurer. "Mais je veux que tu sois là pour mon anniversaire !", a-t-elle sangloté.

La mère d'Alice a passé son bras autour de sa fille. "Chérie", dit-elle doucement. "Ton anniversaire est encore dans six mois. Attendons de voir ce qui va se passer…"

"Mais je veux que papa rentre à la maison !" Alice hurlait de colère, et son père, qui l'observait à l'autre bout du monde, avait l'air très triste.

"Ma petite fille", dit-il. "Tu sais que si je pouvais être là avec toi et maman en ce moment, je le ferais."

"Alors pourquoi n'es-tu pas là ?", demande Alice en faisant la moue.

"Parce que j'ai un travail à faire", dit son papa. "Tu découvriras quand tu seras grande que parfois nous devons faire ce que nous avons à faire - même quand nous préférerions être à la maison avec notre famille."

Mais Alice était trop bouleversée et trop endormie (il était TRÈS tard lorsqu'ils faisaient le zoom avec son papa une fois par semaine) et elle n'a pas écouté. La maman d'Alice a dit au revoir à son père et l'a embrassé.

Puis elle a emmené Alice dans sa chambre et l'a bordée dans son lit où la petite s'est remise à pleurer. "Je suis désolée d'avoir crié sur papa", a-t-elle dit. "Il me manque tellement…"

"Je sais que c'est le cas", dit doucement la mère d'Alice. "Et lui aussi. Pourquoi ne prierais-tu pas pour papa et pour tous ses amis ? Et nous prierons pour qu'il rentre à la maison dès qu'il le pourra…"

Le temps passe très lentement lorsqu'on attend le retour d'un être cher, et l'attente est particulièrement difficile pour les enfants. Pour eux, le temps s'écoule lentement, sans fin.

Pour Alice, chaque jour ressemblait à une semaine, chaque semaine à un mois entier. Elle s'asseyait souvent à la fenêtre de l'étage pendant des heures pour regarder la route. "Alice", lui a demandé sa mère. "Qu'est-ce que tu fais là ?"

"C'est ici qu'on voit le plus loin", explique Alice. "Je veux être la première à voir papa quand il rentrera à la maison."

"J'ai une idée !", s'est écriée la maman d'Alice. Elle est montée au grenier et, un peu plus tard, elle est revenue avec une boîte noire poussiéreuse. Elle l'ouvre et en sort une paire de vieilles jumelles.

"Regardez !", dit la maman d'Alice. "Avec ces jumelles, tu peux voir encore plus loin ! Elles appartenaient à ton père quand il était un enfant comme toi. Il s'en servait pour observer les oiseaux…"

"Et je peux l'utiliser pour regarder papa !", s'est exclamée Alice, toute excitée. "MERCI, MAMAN !"

À partir de ce moment-là, tous les après-midi, Alice s'assoit près de la fenêtre et scrute la route et l'horizon à la recherche de son père. D'une certaine manière, le temps s'accéléra et, avant qu'elle ne s'en rende compte, c'était le jour de son anniversaire.

"Est-ce que papa va venir ?", demanda Alice à sa mère, qui prit un air triste et répondit qu'elle ne savait pas. L'anniversaire d'Alice arriva enfin et la maison était pleine d'invités, de gâteaux et de friandises.

Mais où était Alice ? Elle était à l'étage, près de la fenêtre, les jumelles braquées sur la route, à l'affût de son papa. "Descends, Alice", lui dit gentiment sa maman. "Tes amis t'attendent."

Alice regarde sa mère. "S'il te plaît, maman", a-t-elle supplié. "Encore cinq minutes !"

En voyant le regard de sa fille, la mère d'Alice a poussé un soupir. "Cinq minutes de plus", a-t-elle acquiescé.

Alice reprend ses jumelles et les braque sur la route. Attends… C'était quoi, ça ? Un homme marchait sur la route en haut de la colline… Un homme en uniforme…

Alice a crié. " MAMAN ! MAMAN ! C'est papa !" Sa mère accourut, mais soudain, l'homme sur la route se retourna et s'éloigna à nouveau. "Il est parti !", s'est écriée Alice.

"Pourquoi est-il reparti ?", a-t-elle sangloté, et sa mère a pris les jumelles et les a regardées à travers. Un grand sourire s'est dessiné sur son visage et elle a rendu les jumelles à sa fille.

"Regarde, Alice !", dit-elle.

Alice saisit les jumelles et vit qu'il y avait DEUX hommes sur la crête de la colline. L'un d'eux était son papa et ils brandissaient une grande banderole qui disait : "JOYEUX ANNIVERSAIRE ALICE ! PAPA EST DE RETOUR !"

C'était le plus bel anniversaire qu'Alice ait jamais eu, surtout quand son papa lui a annoncé qu'il était rentré pour rester à la maison.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• L'espoir est ce qui nous donne la force de vivre la douleur de la séparation. Son papa manquait tellement à Alice, et ce qui l'a aidée, c'est d'espérer qu'elle le verrait sur cette colline, rentrant à la maison.
• La famille est notre plus grand trésor. Peu importe ce que nous pouvons accomplir dans cette vie, rien n'est comparable à l'amour de notre famille.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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