Mon petit ami a menti au sujet de son cancer et a déménagé dans une autre ville, j'ai rapidement découvert la raison

Après que son petit ami depuis presque deux ans a commencé à agir bizarrement et lui a annoncé qu'il avait un cancer, une personne non-binaire n'a pas pu s'empêcher d'avoir des soupçons. Après avoir enquêté, la personne a découvert ses motivations et s'est rendu compte que leur relation n'était fondée que sur des mensonges.

Le 17 décembre 2023, une personne non-binaire anonyme a partagé son histoire dans le forum "Cheating Stories" de Reddit. La personne, âgée de 21 ans, a rencontré un homme de 23 ans en ligne en avril 2022, trouvant un réconfort immédiat dans leur connexion apparemment charmante. L'homme, qui respirait la joie et le réconfort, a créé l'illusion d'un compagnonnage idéal, marqué par une progression étrangement rapide rempli d'amour.

Au fil du temps, le comportement de l'homme a pris une tournure inquiétante. Des crises de colère sont apparues lorsque l'OP ne pouvait pas répondre immédiatement, soi-disant en raison de l'anxiété de séparation déclarée par l'homme. Par conséquent, la personne non-binaire s'est adaptée, inondant son compagnon de textos continus tout au long de la journée. Tout retard dans la réponse entraînait la détresse de l'homme, ce qui obligeait l'OP à se donner beaucoup de mal pour soulager rapidement sa tristesse.

Une relation apparemment heureuse

À la fin du mois de mai de la même année, des problèmes familiaux sont apparus, et se confier à son petit ami s'est avéré inutile. Pour ne pas l'accabler, l'OP, qui lutte contre la dépression, feint un bonheur constant. Dans les moments de réelle vulnérabilité, l'OP a remarqué que son partenaire se repliait sur lui-même et ne réagissait que très peu.

Ayant du soupçon, l'OP s'est demandé si cette attitude ne marquait pas la fin de leur relation.

Parallèlement, la dépendance émotionnelle de l'OP à l'égard de son partenaire s'est accentuée, apparemment encouragée par ce dernier. Il s'est dit satisfait du comportement conciliant de l'OP, appréciant d'être le centre de leur monde. La vie de l'OP tournait autour de lui, comblant ainsi son désir de domination.

En août, les cours en présentiel ont repris, compliquant la communication entre l'OP et son petit ami pendant le trajet d'une heure. Son humeur s'est intensifiée au fur et à mesure que les échanges de textos diminuaient. Le fait de devoir jongler avec des cours pratiques a mis leur dynamique à rude épreuve. Malgré des efforts constants pour apaiser leur moitié, il a persisté à faire sentir à l'OP son manque d'efficacité.

En octobre, l'OP a temporairement quitté l'école, une décision approuvée par son petit ami mais qui a aggravé sa dépression. Exprimant l'espoir de reprendre ses études en 2023 et se tournant vers la lecture pour se réconforter, l'OP a fait face à l'hostilité. Son enthousiasme à l'égard des études s'est heurté à des commentaires dédaigneux, ce qui l'incitait à abandonner la lecture du livre choisi.

Au fil du temps, la relation turbulente a commencé à s'apaiser. Le fait de lui consacrer tout son temps lui a apporté du contentement, et s'adapter pour lui plaire est devenu une seconde nature malgré les doutes. L'OP croyait que cette transformation était positive et qu'elle favorisait le bonheur.

Se sentant indispensable, l'OP s'est nourri(e) des allégations de maladie chronique et de dépression de l'homme, croyant jouer un rôle crucial dans son bien-être émotionnel. L'abus se manifestait différemment - pas de cris ou de mots durs, mais une manipulation par la tristesse, les pleurnicheries et la morosité. Un schéma s'est dessiné : l'OP lui remontait le moral, trouvant de la joie dans le fait d'être utile.

De novembre 2022 à juin 2023, la relation à distance semblait stable, avec des déclarations d'amour quotidiennes, des activités partagées et une communication constante. Cependant, des disputes intermittentes ont également fait surface, principalement motivées par la paranoïa de l'homme et ses luttes pour aligner leurs expressions d'amour.

En avril 2023, une situation apparemment parfaite s'est effondrée au cours d'une longue dispute de six heures au sujet d'une opinion qu'avait l'OP. Malgré des tentatives de réconciliation, le problème fondamental a persisté, entraînant la décision de l'ignorer, ce qui a peut-être contribué aux événements ultérieurs.

Leur routine s'est poursuivie avec des hauts et des bas jusqu'à la mi-juillet, lorsque l'OP a entrepris un voyage pour se ressourcer. L'homme a manifesté de l'humeur à propos du voyage, et malgré une offre de cabines sans internet, l'OP a choisi la connectivité, au profit de l'homme sans le savoir.

Une tournure inattendue des événements

Le cinquième jour du voyage, l'homme a prétendu qu'un ami était en ville pour un tournoi de jeux et s'est rendu à l'hôtel. L'OP, qui utilise l'application Life360 en raison de la paranoïa de son compagnon a remarqué une tournure particulière des événements.

La communication de l'homme est devenue sporadique, et il a prétendu rester à l'hôtel toute la nuit. Lorsque l'OP n'a pas réussi à le joindre, un sentiment de malaise s'est installé. Le lendemain matin, l'homme a demandé si les nombreux appels étaient dus à une urgence, mais l'OP n'a rien dit.

Le 23 juillet, l'homme a lâché une bombe : il déménageait à New York pour un emploi d'enseignant de musique, soi-disant arrangé par un ami. Des tentatives d'éclairage de la situation ont suivi, prétextant des discussions antérieures sur New York, bien qu'il n'y en ait eu aucune. Craignant d'être traité(e) d'autoritaire, l'OP a fait semblant d'être heureux(se) pour l'homme.

Le lendemain, 24 juillet, l'homme a déclaré qu'il partait brusquement pour New York, invoquant des contraintes de logement. Ayant du soupçon, l'OP s'est demandé si cette attitude ne marquait pas la fin de leur relation.

En réponse, son petit ami a lâché une autre bombe : "[Non], c'est juste que je n'ai plus l'énergie que j'avais avant. L'une des raisons pour lesquelles je déménage, c'est que j'ai besoin d'être dans un endroit où j'ai accès à un meilleur hôpital. Mon corps est en train de lâcher. J'ai un lymphome." Le monde d'OP s'est effondré, et les jours ont été consumés par les larmes, l'inquiétude et les troubles émotionnels.

Dans les mois qui ont suivi, la vie s'est transformée en un tourbillon. De retour à l'école, l'OP a excellé malgré les bouleversements personnels. Pendant ce temps, la communication de l'homme s'est réduite après son déménagement à New York. Il a cessé d'utiliser Life360, a rarement exprimé son amour et a eu des appels brefs et interrompus. L'OP a observé des photos de sa vie apparemment confortable, y compris un chat gris sauvé.

Au cours d'un semestre mentalement éprouvant, malgré les soupçons, l'OP a ignoré les signaux d'alarme pour ne pas perdre la raison. En croyant les affirmations de l'homme concernant son traitement contre le cancer et son emploi dans l'enseignement, les incohérences ont été rejetées. Incertain du stade du cancer, les doutes ont persisté malgré les explications sur l'absence d'effets visibles de la chimiothérapie.

Une révélation surprenante et la réaction de l'OP

Pendant quatre mois, la tromperie de soi a dominé, l'OP croyant à des mensonges élaborés sur la maladie, l'enseignement et les soins prodigués par un ami nommé "Roger". Malgré l'acceptation, une anticipation sous-jacente des conséquences persistait.

Le 24 novembre, l'heure du bilan a sonné. Une révélation accablante est arrivée par texto pendant que l'OP était à l'école : une confession de 252 mots de l'homme révélant une nouvelle romance, admettant avoir menti sur son cancer. "J'aimerais que tu respectes cela et que tu n'essaies pas de me contacter. J'en ai vraiment besoin", peut-on lire dans la phrase de conclusion. Il a ensuite bloqué l'OP partout, brisant son cœur en morceaux.

Au milieu du désespoir, l'après-coup s'est traduit par des larmes, des cigarettes à la chaîne et des tentatives futiles pour donner un sens à la narration brisée. L'OP, poussé(e) par un besoin incessant de réponses, a découvert une piste potentielle - le mystérieux ami "Roger" sur les réseaux sociaux.

Après des jours de réflexion, l'OP a envoyé un message à "Roger" pour confirmer ou infirmer les mensonges élaborés de son ex. N'ayant rien à perdre, le message de recherche de la vérité a été envoyé. Roger a répondu, dévoilant l'énigme. L'ex de l'OP avait emménagé avec une autre fille en juillet, un détail qui n'avait pas été révélé auparavant. Confirmant les soupçons, l'ex avait rencontré cette fille à l'hôtel le 22 juillet, dévoilant un tissu de mensonges et révélant qu'il était un grand menteur.

La découverte de la nouvelle relation de l'ex a reflété l'expérience traumatisante de l'OP, poussant la nouvelle petite amie au bord de la folie et agissant comme une catharsis. Cela a brisé l'image idéalisée de son ex. La vérité est apparue - il n'était pas l'amour de sa vie ni la personne parfaite que l'OP croyait.

Pourtant, malgré cette relation destructrice, l'amour de l'OP est resté pur. Tout en reconnaissant la douleur, l'OP a trouvé du réconfort en réalisant que son ex avait perdu davantage. L'amour inconditionnel, bien que mal placé, a défini la première vraie relation de l'OP.

Malgré les bouleversements émotionnels, l'OP a choisi de ne pas nourrir de haine, mais de considérer son ex avec compassion. Les raisons qui ont motivé ses actes sont restées insaisissables, d'où le besoin de trouver des réponses. En réfléchissant, l'OP souhaite le bien-être de son ex. Le désir de comprendre ses motivations s'est atténué, et l'accent a été mis sur la guérison personnelle.

Reconnaissant l'épreuve traversée, l'OP a exprimé sa gratitude à ceux qui ont lu son histoire tumultueuse. Un appel a été lancé à la fille inconnue qui aurait pu croiser le chemin de son ex, l'encourageant à lui tendre la main. Qu'elle l'ait fait ou non, l'OP a affirmé sa valeur et conseillé de ne pas laisser les actions de l'ex briser son esprit, en s'appuyant sur son expérience personnelle.

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