Une adolescente riche et gâtée se moque d'un mendiant, il lui donne une leçon - Histoire du jour

Aria, une adolescente riche et gâtée, est confrontée à une leçon qui va changer sa vie lorsqu'elle se moque d'un sans-abri qui décide de lui apprendre l'humilité

Aria, élevée dans le luxe par son père, M. Langley, a développé une attitude dédaigneuse à l'égard des moins fortunés. En attendant ses amis près de la fontaine de la place publique, elle a rencontré un sans-abri, Johnny.

"Beurk, c'est dégoûtant !", lui dit-elle en se renfrognant.

"Excusez-moi, jeune fille, J'ai du mal à me payer un repas. Toute pièce de monnaie serait appréciée", plaida Johnny.

Ignorant sa requête, Aria s'empara de son gobelet de pièces et le jeta dans la fontaine.

"Mon Dieu, qu'avez-vous fait ?", s'écria Johnny.

"Voilà ce qui arrive quand un vieil imbécile comme toi s'assoit près d'un puits à aumônes !", se moqua.

Désespéré, Johnny supplia qu'on lui rende ses pièces perdues. Tout en s'amusant de ce tourment, Aria le taquina avec un billet de 100 dollars froissé.

"Je prendrai volontiers les cent dollars. Merci beaucoup !", dit Johnny avec reconnaissance.

"Mais je ne suis pas prêt à te les donner gratuitement. Apporte-moi une pièce de cette fontaine, et ces cent dollars seront à toi !", dit Aria.

"J'ai droit à cent dollars si je vous donne la pièce, n'est-ce pas ?", demanda Johnny

"Tu n'es pas sourd, n'est-ce pas ? Va m'apporter la pièce, vieil homme !", se renfrogna Aria.

Joyeusement, Johnny plongea dans la fontaine, cherchant la pièce parfaite pendant qu'Aria l'enregistrait sur son téléphone.

Lorsque Johnny trouva une pièce, il se précipita vers Aria, mais il dut faire face à sa colère.

"Qu'est-ce que c'est que ça ? C'est une putain de pièce de 25 cents, espèce d'imbécile. Je t'ai demandé d'apporter une pièce de 10 cents !"

"Je suis... je suis vraiment désolé, mademoiselle. S'il vous plaît, donnez-moi une autre chance", plaida Johnny.

"Pas de seconde chance !" Aria déchira le billet de cent dollars et le lui jeta au visage.

"Pourquoi avez-vous fait ça ? Cela aurait pu m'aider à acheter de la nourriture et quelque chose de chaud pour la nuit", se lamenta Johnny.

"Pour voir l'expression de ton visage stupide ! Regarde-toi, vieil homme ! Tu n'as jamais vu un billet de cent dollars de toute ta vie, n'est-ce pas ?!"

Aria rit et se retourna. À ce moment-là, Johnny a murmuré un souhait :

"Je vous souhaite de regretter votre erreur et d'apprendre la vraie valeur de l'argent et de l'humilité, jeune fille !" Puis, il laissa tomber la seule pièce qu'il avait dans la paume de sa main dans la fontaine.

"Bon sang ! Tu viens de me maudire, vieil homme ?", demanda Aria en se retournant à Johnny, toujours en riant. Elle a remarqué que la dernière pièce de Johnny brillait sur le bord de la fontaine.

Elle s'empressa de la ramasser. "Je souhaite une voiture toute neuve !", déclara-t-elle et jeta la pièce dans la fontaine.

Sans remarquer l'air dépité de Johnny, elle s'éloigna.

Aria a passé un bon moment avec ses amis au centre commercial. Elles ont dîné dans un restaurant hors de prix. Mais une demi-heure plus tard, Aria s'est réveillée seule dans un parc, et son portefeuille avait disparu.

La tête d'Aria lui fit mal alors qu'elle essayait de se remémorer ses souvenirs. La dernière chose dont elle se souvenait, c'était d'avoir bu du jus d'orange au restaurant. Elle décida de héler un taxi pour rentrer chez elle, mais elle n'avait pas d'argent sur elle. Pendant ce temps, elle remarqua que les gens la regardaient d'un air étrange. Pourquoi tout le monde me regarde-t-il comme ça ? Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ?

En rentrant chez elle, Aria a découvert la voiture de ses rêves. Elle était neuve et ornée d'un grand ruban rouge.

"Papa, tu n'es pas sérieux ! Woohoo ! Merci beaucoup ! Qui a une nouvelle voiture ? J'ai une nouvelle voiture !", chanta Aria.

À ce moment-là, monsieur Langley est sorti. "Qu'est-ce qui se passe ici ?", demanda-t-il, perplexe.

Extatique devant sa nouvelle voiture, Aria s'est précipitée vers son père, Monsieur Langley, pour le serrer dans ses bras, mais il l'a repoussée.

"Qui êtes-vous, madame ? Je ne crois pas vous connaître... Que faites-vous sur ma propriété ?", demanda sévèrement M. Langley.

"Papa, ce n'est pas drôle !", insista Aria.

"Je ne vous connais pas ! Sortez avant que j'appelle les flics", menaça-t-il.

Paniquée, Aria a essayé de montrer des photos de famille sur son téléphone, pour s'apercevoir qu'elles avaient été supprimées. Elle a supplié son père, mais il est resté inflexible.

"Non, papa. S'il te plaît, écoute-moi. Il y a quelque chose qui ne va vraiment pas. J'étais avec mes amies, puis je me suis réveillée dans un parc.... Je ne sais pas ce qu'il y a..."

Monsieur Langley la congédia, et Aria, dévastée, remarqua son apparence échevelée à la fenêtre d'une voiture.

"Tout est de sa faute. Ce vieux mendiant... il m'a maudit !", murmura-t-elle.

"SORTEZ D'ICI, MADAME !", cria M. Langley, et Aria s'est enfuie, se sentant rejetée et perdue.

Désespérée, elle rendit visite à l'une de ses amies, mais celle-ci la mit également à la porte. Aria n'a plus qu'une seule solution. Elle retourna à la fontaine de la place pour annuler la malédiction.

"Hé, les gars, vous avez une pièce à dépenser ?", dit Aria en s'approchant de deux hommes, pour faire face à des moqueries.

"Tiens, prends cette pièce, espèce d'ordure puante en décomposition !", disaient-ils en riant et en lui lançant une pièce.

Aria souhaita retrouver son ancienne vie et laissa tomber la pièce dans la fontaine. Alors qu'elle dansait dans l'attente de la monnaie, les deux hommes l'enregistrèrent et se mirent à rire : Tu as perdu la tête ? Tu as vraiment d'une aide."

Le cœur d'Aria se serra lorsqu'elle jeta un coup d'œil à son reflet dans l'eau et réalisa qu'elle n'avait pas changé d'un iota. Incrédule, elle s'est adressée aux deux hommes.

"Pourquoi vous moquez-vous de moi ? Je suis maudite. Qu'y a-t-il de si drôle ?", s'emporta-t-elle.

Les gars passèrent la vidéo, se moquant d'elle, et suggérèrent : "L'asile n'est pas loin d'ici."

Désemparée, Aria retourna à la fontaine en sanglotant. C'est alors qu'une voix familière interrompit son désespoir. Johnny, le sans-abri dont elle s'était moquée, se tenait devant elle.

"Qu'est-ce que ça fait quand les gens vous traitent comme vous les traitez, jeune fille ?", lui demanda Johnny.

"Tout est de ta faute ! Rends-moi ma vie !", demanda Aria.

"Je n'ai rien fait. Demande à la fontaine, pas à moi !", répondit Johnny.

"Je l'ai fait... mais ça n'a pas marché. Ce n'est pas moi. Que dois-je faire ?", s'écria Aria.

Johnny a proposé une solution. "Tu n'as qu'une seule chance. Donne-moi le billet de cent dollars que tu as déchiré ce matin", lui dit Johnny.

Aria paniqua, réalisant que les moitiés déchirées pouvaient se trouver n'importe où. Johnny fixa un délai jusqu'au coucher du soleil.

Désespérée, Aria s'est précipitée chez elle, a volé un billet de 100 dollars à son père et l'a reconstitué avec du ruban adhésif.

Mais alors qu'elle quittait la maison, elle est tombée sur Johnny. "Tu me suis ?", s'écria-t-elle

"Je m'assurais que tu ne me jouais pas un tour", répondit Johnny. "Je veux celui que tu as jeté. Le billet que tu tiens est celui de ton père !"

Paniquée, Aria a essayé de convaincre Johnny, mais il a crié pour appeler Mr Langley, l'accusant de vol.

Lorsque monsieur Langley est apparu, il n'en a pas cru ses yeux. "Encore vous ?", lança-t-il à Aria en ricanant.

"Je suis-je suis désolée", murmura Aria en s'enfuyant.

Monsieur Langley soupira car derrière les rides de Johnny, il voyait un homme qu'il connaissait trop bien. Comment Aria réagirait-elle lorsqu'elle apprendrait la vérité ? se demanda-t-il.

En fuyant les lieux, Aria se lamenta sur l'échec de sa tentative d'annuler la malédiction. Affamée et vaincue, elle demanda l'aumône dans un parc, mais se heurta au rejet et au jugement des passants.

"Reculez, madame. Regardez-vous ! Vous êtes jeune... Trouvez plutôt du travail, espèce de paresseuse", lui gronda un passant.

Réfléchissant à son arrogance passée, Aria reconnaît sa punition pour s'être moquée des moins chanceux.

"Mon Dieu, j'abandonne. Je vivrai dans la rue si c'est ce que tu veux", s'écria Aria en s'affaissant sur un banc en bois.

Dans une anfractuosité du banc, Aria découvrit la moitié du billet de cent dollars déchiré qu'elle avait jeté plus tôt. Folle de joie, elle chercha l'autre moitié.

À sa grande surprise, une sans-abri est apparue, tenant l'autre moitié. La joie d'Aria s'est transformée en inquiétude lorsque la femme a refusé de rendre l'argent.

"C'est mon argent", plaida Aria. "Je l'ai jeté ce matin à la fontaine aux souhaits. J'ai besoin que me le rendes."

La femme, nommée Grace, a mis en doute les affirmations d'Aria et a fait part de sa situation désespérée. Elle avait besoin de l'argent pour le traitement de son fils malade.

Tiraillée entre retrouver son ancienne vie et sauver une vie, Aria a remis l'argent à Grace à contrecœur.

"Je l'échangerai à la banque", lui a dit Grace.

Alors que Grace la remercia et s'éloigna, Aria sanglota en silence. Plus tard, elle s'approcha du vieux Johnny, qu'elle trouva près de la fontaine.

"As-tu trouvé l'argent ?", lui a-t-il demandé.

Aria soupira. "Non, c'est fini. Je suppose que c'est ma vie maintenant."

Johnny la réconforta. "Maintenant que tu as réalisé ton erreur, considère que tu as retrouvé ton ancienne vie, ma fille !"

"Mais je ne t'ai pas donné le billet de cent dollars. Comment la malédiction peut-elle être annulée ?", sursauta Aria.

"Qui a dit que c'était la fontaine qui faisait toute la magie ? Regarde là-bas... derrière toi !", dit Johnny alors qu'Aria se retourna, effrayée.

"Papa ?", s'exclama Aria alors que M. Langley s'approchait d'elle avec un sourire chaleureux. Ses amies étaient là eux aussi.

"Qu-Qu'est-ce qui se passe ?" Elle échangea un regard sceptique avec Johnny, qui restait assis, souriant.

"Je vais tout t'expliquer !", dit M. Langley. "Ce matin, je t'ai vu te moquer de ce pauvre vieux monsieur, Aria, alors je me suis approché de lui..."

Il a révélé qu'il était d'accord avec le souhait de Johnny de donner aux enfants gâtés une leçon sur le respect et la valeur de l'argent. Ils ont mis en scène tout le scénario, en ajoutant un somnifère à son jus d'orange et en la relookant pour qu'elle ait l'air d'une sans-abri. Ses amies faisaient également partie du plan.

Aria, déconcertée, a réagi à cette révélation. "Attendez, vous avez mis en scène toute cette histoire avec Johnny pour me donner une leçon ?"

"Oui, Aria ! Nous voulions te faire comprendre l'importance de traiter tout le monde avec gentillesse, quel que soit son milieu", expliqua l'une des amies d'Aria.

M. Langley ajouta : "J'aurais dû t'apprendre à respecter les gens et à ne pas te laisser éclipser par la richesse. Mais il y a quelque chose de plus."

M. Langley a révélé que Johnny n'était pas un inconnu. L'homme à la barbe négligée et au regard calme... était en fait le père biologique d'Aria.

Johnny renchérit. "C'est ce qu'auraient ressenti les gens que tu méprisais quand tu te moquais d'eux, jeune fille. Et j'ai été encore plus blessé quand j'ai réalisé que c'était toi. Je ne t'ai pas reconnue au début, mais ton père a choisi d'être honnête..."

Alors qu'il expliquait comment il avait confié Aria à M. et M. Langley parce qu'il n'avait pas réussi à lui donner une bonne vie après que sa femme les eut abandonnés, les yeux d'Aria se sont mis à briller. Elle n'était qu'un bébé quand les Langley l'ont adoptée.

Et lorsqu'elle se moque de Johhny ce matin-là, celui-ci n'est arrivé en ville que depuis quelques minutes, après avoir voyagé de longues heures pour rencontrer la fille qu'il n'a aimée que de loin.

Si elle avait été gentille avec lui, elle aurait eu deux bonnes surprises ce matin-là : Que son père adoptif lui avait acheté une voiture, et que son père biologique était venu lui rendre visite.

Maintenant, Aria n'avait pas seulement trouvé son père, mais elle avait aussi appris une précieuse leçon.

"Aria, je suis heureux que tu aies enfin compris l'importance du respect des gens et la valeur de l'argent. Voici de nouveaux départs !" Monsieur Langley a tendu à Aria les clés de sa voiture flambant neuve.

Aria hésita. "Merci, papa ! Mais je ne veux pas de cette voiture. On peut peut-être faire don de cet argent pour aider les gens dans le besoin. Et moi... je crois que j'ai reçu le plus beau des cadeaux. Mes papas !"

Monsieur Langley échangea un sourire confiant avec Johnny avant de serrer Aria dans ses bras.

Depuis lors, une année s'est écoulée. Aria a appris une leçon de vie inoubliable. Elle a cessé de regarder les gens de haut. De plus, M. Langley a engagé Johnny pour travailler sous ses ordres. Il ne s'attendait pas à croiser la route de cet homme dans des circonstances inattendues, mais ce qui s'est passé était pour le mieux.

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Cette pièce est inspirée d'histoires tirées de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est purement fortuite. Toutes les images sont utilisées à des fins d'illustration uniquement. Partage ton histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si tu souhaites partager ton histoire, envoie-la à info@amomama.com.