Une famille est déconcertée par les attaques fréquentes d’une voisine âgée jusqu'à ce que le mari entre accidentellement chez elle – Histoire du jour

Michael et Amber en avaient assez de leur voisine acariâtre, Margaret. Mais un jour, ils se sont rendu compte que leurs enfants avaient disparu du jardin. Pensant qu'ils se trouvaient peut-être chez la voisine, ils décidèrent de mener l'enquête, mais ce qu'ils trouvèrent leur glaça le sang.

Dans leur maison de banlieue pittoresque, Michael et Amber profitèrent de la joie des fêtes, entourés des décorations qu'ils venaient de finir d'installer. Alors qu'ils réfléchissaient à la célébration de leur premier Noël avec leurs jumeaux adoptifs, Tom et Eliza, ils ont été interrompus par leur voisine Margaret, une femme âgée qui avait des opinions sur tout.

"Je comprends que Noël approche, mais vos décorations brillent à travers ma fenêtre", s'emporta Margaret.

"Nous voulions juste que notre premier Noël avec les enfants soit spécial", dit Michael en souriant pour maintenir la paix.

Amber se joint à lui. "Et si on les éteignait à dix heures du soir ?"

Margaret croisa les bras. "Cela ne me convient pas. Je me couche à neuf heures", dit-elle.

Amber a suggéré : "Alors, pourquoi pas neuf heures ?"

"Très bien", a-t-elle répondu en tordant la bouche.

Amber et Michael se sont regardés en connaissance de cause mais sont restés silencieux. Leur moment de silence a été interrompu par les jumeaux, Tom et Eliza, attirés vers la porte d'entrée par le son de la voix de leur voisine. Le comportement de Margaret s'est adouci à la vue des enfants, ce qui a fait monter les nerfs de Michael.

"Mes chéris, je vous ai apporté quelque chose", dit-elle en offrant une assiette de biscuits faits maison.

En fronçant les sourcils, Michael prit les biscuits avant que les jumeaux ne le fassent. "Connaissant Margaret, il y a probablement du poison là-dedans".

La femme âgée protesta : " Comment oses-tu ! Je n'aurais jamais..."

Michael a mis fin à la discussion en faisant entrer sa famille dans la maison et en lui fermant la porte au nez, pensant que ne c'était pas normal qu'elle soit trop gentille avec les enfants alors qu’elle était bien trop méchante avec Amber et lui.

Le lendemain, Michael lisait un livre tout en écoutant les jumeaux jouer dehors. Ses yeux se sont levés pendant une seconde, et il a remarqué Margaret près de la clôture en train de leur parler. Son instinct protecteur s'est éveillé, mais ne voyant pas de danger immédiat, il a choisi de ne pas intervenir, se concentrant à nouveau sur son livre.

Mais très vite, l'atmosphère est devenue trop calme. Sa tête pivota et il se rendit compte que les jumeaux n'étaient plus là et que Margaret avait disparu elle aussi.

"Tom ! Eliza !", appela Michael, sa voix s'élevant avec sa panique. Il se précipita vers la clôture et vit que la voiture de Margaret avait également disparu, et finalement, il appela Amber, qui s'était affairée dans leur chambre.

"Chérie, les enfants ne sont pas là", dit-il en respirant bruyamment une fois à l'intérieur de sa maison.

"Comment ça, ne sont pas là ?", a-t-elle demandé, les yeux écarquillés et effrayée. "Peut-être qu'ils se cachent."

"Je pense que Margaret les a emmenés. Elle leur parlait, et maintenant sa voiture n'est plus dans son allée", a dit Michael. "Appelle le 911."

"C'est trop..."

"Appelle-les, Amber !", a-t-il crié mais il a toussé en la voyant tressaillir. "Désolé. S'il te plaît. J'ai juste ce sentiment."

***

"Elle a 66 ans, elle s'appelle Margaret", a expliqué Michael aux policiers qui sont arrivés rapidement.

Un agent, essayant de rester concentré, a demandé des détails sur Margaret tout en exprimant des doutes sur la probabilité de son implication en raison de son âge. Puis, il a demandé s'il y avait des caméras de surveillances.

"Non, nous n'avons pas de caméras dans l'arrière-cour. Je n'ai jamais pensé que nous en aurions besoin", a-t-il répondu en passant une main dans ses cheveux.

"Nous allons immédiatement lancer une recherche pour recueillir le plus d'informations possible le plus rapidement possible", a déclaré le policier et il est parti parler à son partenaire. Bientôt, ils se sont mobilisés, allumant les phares de leur voiture de police pour quadriller le quartier.

"Je ne peux plus attendre", dit Michael en marchant vers la maison de Margaret.

"Qu'est-ce que tu fais ?" Amber l'a suivi, la panique transparaissant clairement dans sa voix.

Heureusement, ils ont trouvé la porte de derrière déverrouillée et sont entrés directement, l'appelant elle et leurs jumeaux. Mais Michael s'est arrêté net dans le salon, ce qui a failli faire trébucher Amber derrière lui. "Qu’est-ce qu’il y a ?", a-t-elle demandé avant de regarder dans sa direction et d'éprouver le plus grand frisson de sa vie.

Ils ont découvert les murs couverts de photographies de Tom et Eliza. Le nombre et la nature des photos étaient stupéfiants. Certaines dataient d'avant leur adoption. "C'est... c'est impossible", murmura Amber en passant une main sur son bras pour calmer sa chair de poule.

Michael a saisi son téléphone, prenant des photos de toute la maison au cas où ils auraient besoin de preuves. "Sortons d'ici", dit-il en éloignant sa femme de cet endroit sombre et horrible.

À la maison, ils ont attendu... et attendu... et attendu. La police n'a pas donné de nouvelles. Le matin, Michael a appelé les services sociaux, demandant l'assistante sociale qui avait travaillé avec eux pour adopter les enfants, Darlene.

"Quoi ?" Darlene a sursauté quand Michael a fini de lui raconter ce qui s'était passé. "Quel est son nom complet ?"

Michael a répété toutes les informations qu'il connaissait sur leur voisine et a entendu le petit "Oh, non" de Darlene à travers le téléphone.

"Qu'est-ce qu'il y a?", a-t-il demandé, sentant Amber passer ses bras autour de sa taille.

"Après que vous et votre femme avez adopté les enfants, une femme est venue nous voir. Elle s'est présentée comme la grand-mère des jumeaux et s'est renseignée sur eux", a révélé Darlene. "On ne m'a rien dit à ce sujet, mais il y a une note dans le système à ce sujet, et elle est partie sans demander grand-chose, si ce n'est vos coordonnées. Je n'arrive pas à croire qu'elle était votre voisine."

"Ce n'était pas une coïncidence", marmonna Michael. "Y a-t-il des informations qui pourraient nous aider ? Elle est partie ; nos enfants sont avec elle."

"Oui, j'ai son adresse."

"C'est notre voisine. Nous savons où elle habite", dit-il en secouant la tête.

"Non, Michael", dit Darlene. "Cette adresse se trouve à un autre État".

***

Après avoir informé la police, Michael et Amber ont pris leur voiture et ont roulé aussi vite que possible jusqu'à l'État voisin. Pendant le trajet, ils ont parlé de ce qu'ils pourraient faire une fois arrivés sur place, mais Amber a crié, ce qui a poussé Michael à freiner.

"C'est sa voiture !", a-t-elle dit en pointant devant elle, et Michael a su qu'elle avait raison. Deux petites têtes se trouvaient sur le siège arrière, et il reconnaîtrait ses enfants n'importe où.

Michael a klaxonné, essayant de la faire s'arrêter, mais Margaret a vite compris qui ils étaient et a accéléré, sortant des rues normales de la ville en direction d'un pont d'autoroute. Mais c'était sans compter sur l'intensité de la circulation.

"On l'a !", dit Amber, ses mains s'accrochant au tableau de bord comme si elle était prête à tout. Mais Margaret avait d'autres idées. Elle s'est arrêtée et est sortie de son véhicule en entraînant les enfants.

Michael et Amber se sont presque envolés d'un côté alors qu'il manœuvrait la voiture pour se garer juste derrière la sienne. Michael est sorti et a crié : "Margaret, arrête-toi ! Rends-moi mes enfants !"

"Ils sont à moi !", a-t-elle hurlé en retour et a continué à traîner Tom et Eliza, qui avaient enfin compris que quelque chose n'allait pas et commençaient à se débattre.

"Fais attention !", dit Amber, essoufflée.

Mais sur une poussée et une traction entre Margaret et les jumeaux, les pieds des enfants se sont mêlés, et ils ont tous les deux trébuché horriblement dans l'eau froide sous le pont.

"NON !", ont-ils tous hurlé.

"Appelez les secours ! Quelqu'un, s'il vous plaît, à l’aide !", a crié Margaret, mais Michael avait déjà enlevé sa veste et plongé pour sauver ses enfants.

***

Amber et Michael ont regardé Margaret se faire menotter. "Je suis désolée, Michael. Je ne voulais pas que cela arrive. Je voulais juste que les enfants soient avec moi", a-t-elle avoué, les lèvres tremblantes.

Toujours trempé et enveloppé dans une couverture, Michael l'a ignorée en se concentrant sur ce que faisaient les sauveteurs pour vérifier l'état des enfants.

"Les kidnapper n'était pas la solution", marmonna Amber.

Les yeux de Margaret se sont remplis de larmes. "Je suis désolée. C'était une erreur. Les enfants ont commencé à pleurer pour toi et Amber dans la voiture. Ils ont parlé de leur amour pour vous, du fait que vous êtes leurs parents."

La voix de Michael s'est légèrement adoucie, mais la colère était toujours là. "C'est parce que nous sommes leurs parents, Margaret. Nous sommes une seule et même famille."

La femme âgée acquiesça, son expression est empreinte d'un profond regret. "Maintenant, je comprends cela. En voyant comment tu t'es jetée à l'eau pour eux, à quel point tu te soucies d'eux. Pourras-tu un jour me pardonner ?"

"Après tout ça, comment peux-tu demander ça ?", a-t-il demandé et s'est détourné alors que les policiers entraînaient Margaret.

***

Une fois rentrés à la maison, Amber et Michael espéraient oublier ce problème, mais les enfants étaient pleins de questions.

"La voisine a dit qu'elle était notre grand-mère", a demandé Tom tandis qu'Eliza a hoché la tête. "C'est vrai ?"

"C'est vrai", commença Michael, "mais elle n'aurait pas dû vous emmener sans notre permission. Et vous ne devriez jamais suivre quelqu’un sans vérifier si nous sommes d'accord."

"Nous le savons maintenant", dit Eliza. "Nous avons demandé à rentrer, mais grand-mère a dit qu'elle nous emmenait dans un endroit amusant. Est-ce qu'on pourra la revoir ?"

"On verra", dit Amber, les apaisant mais trouvant immédiatement quelque chose pour détourner leur attention.

***

"Nous devrions abandonner les poursuites", a marmonné Amber dans son lit plus tard. "C'est leur grand-mère."

"C'est une criminelle", a dit Michael en secouant la tête et en fermant les yeux.

"Chéri", Amber a fait la moue, mais il a éteint les lumières et a fait semblant de dormir. Cependant, le téléphone a sonné juste à cette seconde. C'était Darlene, qui avait des amis au service de police.

"Darlene, tout va bien maintenant", commença Michael, mais il fit une pause.

"Margaret s'est effondrée", a révélé l'assistante sociale. "Elle a été emmenée à l'hôpital".

***

À l'hôpital, ils se sont approchés du médecin pour s'enquérir de l'état de Margaret. "Nous avons pu la réanimer, mais je crains que son état ne soit assez grave. Elle a besoin d'une autre opération, mais il se peut qu'elle ne s'en sorte pas."

Michael et Amber acquiescèrent tandis qu'on les conduisait dans la chambre de la femme âgée. L'ambiance était tendue et pesante, mais Margaret l'a brisée.

"Je suis vraiment désolée", dit-elle, sa voix se brisant à nouveau.

"Nous te pardonnons", a déclaré Amber en tenant la main de Michael. Ce dernier s'est contenté de hocher la tête.

"Y a-t-il un moyen de voir les enfants avant qu'on m'opère ?", a demandé Margaret, détournant le regard comme si elle craignait la réponse.

Cette fois, Amber a fixé son mari, qui a soupiré. "Oui", dit-il.

Ils ont amené les enfants le lendemain. C'était vraiment une joie. D'une manière ou d'une autre, les jumeaux s'étaient liés à la femme âgée, qui avait harcelé Michael et Amber depuis qu'ils avaient emménagé dans ce quartier. Cependant, ils voyaient clairement leur relation, et il était impossible de leur refuser leur grand-mère à ce moment-là.

Margaret a été opérée et ils ont attendu des nouvelles. Heureusement, elle s'en est sortie, mais elle aurait besoin de soins et d'une attention constants. Elle est sortie de l'hôpital une semaine plus tard, et Michael et Amber se sont arrangés pour que quelqu'un s'occupe d'elle tous les jours après avoir abandonné les accusations d'enlèvement.

Par la suite, ils lui ont rendu visite souvent. Michael n'était plus inquiet et laissait les enfants faire des allers-retours entre leurs deux maisons. Et Margaret a été invitée à passer Noël avec eux.

Avec la gratitude de Margaret et les sourires rassurants d'Amber, cette première fête fut l'une des meilleures qu'ils aient jamais eues. La table du dîner est devenue un lieu d'histoires partagées, de rires et de la chaleur palpable d'une unité retrouvée.

"Merci", a murmuré Margaret plus tard ce soir-là, la voix épaisse. "Pour tout."

Michael et Amber ont hoché la tête, leurs expressions chaleureuses. "Nous sommes une famille maintenant", a simplement déclaré Amber.

Dites-nous ce que vous pensez de cette histoire, et partagez-la avec vos amis. Elle pourrait les inspirer et illuminer leur journée.

Lire aussi : "Qui êtes-vous ?" Un garçon remarque que la même femme habite à côté de chez lui dans toutes les villes où il déménage – Histoire du jour

Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.