Ma voisine a demandé à mon fils de 12 ans de tondre sa pelouse, puis a refusé de payer - Elle n'a pas vu venir ma vengeance

Lorsque Mme Johnson a refusé de payer un garçon de 12 ans après qu'il a tondu sa pelouse, elle pensait que personne ne lui en tiendrait rigueur. Ce à quoi elle ne s'attendait pas, c'est la détermination de la mère de l'enfant à lui donner une leçon dont tout le quartier parlerait bientôt.

Mme Johnson avait emménagé il y a quelques mois. Elle était du genre à être toujours parfaite. Tous les matins, elle sortait dans son tailleur impeccable, ses talons claquant sur l'allée en se précipitant.

Elle ne saluait jamais personne, toujours trop occupée par son téléphone. Le voisinage l'observait, mais elle gardait ses distances.

Au début, je n'y ai pas prêté attention. Vivre et laisser vivre, n'est-ce pas ? J'avais suffisamment de soucis dans ma propre vie - m'occuper d'Ethan, mon fils de 12 ans, était déjà un travail en soi. Je me suis dit que Mme Johnson était juste une personne discrète. Il n'y avait pas de mal à cela.

Et puis un jour, Ethan est rentré à la maison, la sueur dégoulinant de son front. Sa chemise était trempée et on aurait dit qu'il avait couru pendant des heures.

"Ethan, qu'est-ce qui s'est passé ?", ai-je demandé, en m'approchant de lui alors qu'il s'asseyait sur le canapé.

"Mme Johnson m'a demandé de tondre sa pelouse", dit-il en haletant. "Elle a dit qu'elle me paierait vingt dollars."

J'ai jeté un coup d'œil par la fenêtre sur la cour de Mme Johnson. Elle était immense, sûrement la plus grande du quartier. Ethan l'avait entièrement tondue. Elle avait l'air parfaite, les lignes nettes et propres.

"Deux jours", dit Ethan en s'essuyant le visage avec sa chemise. "Ça m'a pris deux jours entiers. Mais elle a dit qu'elle me paierait quand j'aurais fini."

Je lui ai souri, fière. Ethan était un bon garçon, toujours prêt à rendre service. Il économisait depuis des semaines pour acheter un robot de cuisine pour l'anniversaire de sa grand-mère. Les vingt dollars l'aideraient à s'en rapprocher un peu plus.

"Elle t'a déjà payé ?", ai-je demandé, en regardant toujours par la fenêtre.

"Non, mais je suis sûr qu'elle le fera", a dit Ethan, la voix pleine d'espoir.

J'acquiesce. Mme. Johnson est peut-être distante, mais dépouiller un enfant de vingt dollars ? Elle ne ferait jamais ça. C'est du moins ce que je pensais.

Quelques jours ont passé et j'ai remarqué qu'Ethan était plus calme que d'habitude. Il n'était pas aussi joyeux que d'habitude, et cela m'inquiétait.

"Qu'est-ce qui ne va pas, chéri ?", lui ai-je demandé un soir alors qu'il était assis près de la fenêtre, fixant la maison de Mme Johnson.

"Elle ne m'a pas encore payé", a-t-il dit doucement.

J'ai fronce les sourcils. "Eh bien, tu lui as demandé ?"

Ethan a hoché la tête. "Oui, j'y suis allé hier, mais elle m'a dit qu'elle était occupée et de revenir plus tard. Alors j'y suis retourné aujourd'hui, et elle m'a dit... elle m'a dit d'aller me faire voir ailleurs."

"Quoi ?" J'ai sursauté, choquée. "Qu'est-ce que tu veux dire par 'se faire voir' ?"

Ethan a baissé les yeux sur ses mains, sa voix tremblant juste un peu. "Elle a dit que je devrais être reconnaissant de la leçon que j'ai apprise en tondant sa pelouse. Qu'apprendre à travailler dur était le vrai paiement. Elle a dit que je n'avais pas besoin d'argent."

Mon cœur s'est effondré et ma colère est montée. Cette femme avait piégé mon fils en lui faisant faire deux jours de dur labeur et avait ensuite refusé de le payer. Comment osait-elle ?

J'ai serré les poings, essayant de rester calme pour lui, mais à l'intérieur je bouillonnais. "Ne t'inquiète pas, chéri. Je m'en occupe."

Ethan m'a fait un petit sourire confiant. Mais à l'intérieur, je planifiais déjà ce que j'allais faire. Mme Johnson pensait peut-être qu'elle donnait une leçon à mon fils, mais elle était sur le point d'en apprendre une elle-même.

Le lendemain matin, je me suis assise sous le porche et j'ai regardé Mme Johnson sortir de son allée, aussi parfaite que d'habitude. La décision mûrissait en moi depuis des jours, et maintenant, je n'avais plus aucune hésitation.

Mon fils méritait justice, et si Mme Johnson n'avait pas l'intention de faire ce qu'il fallait, je ferais en sorte qu'elle apprenne une leçon à son tour. J'ai commencé à passer des appels et à laisser des messages vocaux.

Environ une heure plus tard, mon téléphone a sonné dans ma poche. C'était Mark, mon vieil ami du lycée, qui dirigeait maintenant une petite entreprise d'aménagement paysager. J'ai expliqué la situation d'un ton rapide et feutré.

"Alors, tu veux que je... taille ses haies dans des formes bizarres ?", gloussa-t-il à l'autre bout du fil.

Mme Johnson était extrêmement fière de son jardin, en particulier de ses haies. Tous les samedis matin, sans faute, elle était là, à tailler les buissons avec un soin méticuleux.

Elle leur donnait des formes parfaites et symétriques qui donnaient à sa maison un aspect soigné et haut de gamme. Pour elle, ces haies n'étaient pas seulement des plantes - elles étaient une déclaration.

"Exactement. Rien de destructeur. Juste assez pour leur donner une drôle d'allure. Elle est fière de se jardin, et je veux qu'elle le remarque."

Mark est resté silencieux pendant un moment, puis il a ri à nouveau. "Tu as conclu un marché. Je passerai plus tard dans la journée."

La première étape du plan a été mise en place. Maintenant, place à la deuxième étape. J'ai pris mon ordinateur portable, j'ai trouvé un service local de livraison de paillis et je les ai appelés, en faisant de mon mieux pour imiter le ton de Mme Johnson.

"Bonjour, c'est Katherine Johnson. J'ai besoin de trois gros camions de paillis livrés à mon adresse. Oui, toute l'allée. Merci."

J'ai raccroché en ressentant un étrange frisson. Mon cœur battait la chamade dans ma poitrine. Étais-je vraiment en train de faire ça ?

Oui. Oui, je le faisais.

Ensuite, j'ai laissé quelques messages à mes voisins. En demandant de petites faveurs, j'ai pris soin de mentionner ce que Mme Johnson avait fait à Ethan.

Plus tard dans l'après-midi, trois camions géants sont arrivés et ont commencé à décharger des piles de paillis dans l'allée de Mme Johnson. J'ai regardé depuis mon porche les ouvriers vider soigneusement leurs chargements, bloquant toute son allée avec d'énormes monticules de paillis. Il n'y avait aucune chance qu'elle puisse rentrer sa voiture ce soir.

À ce moment-là, le quartier s'est mis à bourdonner. J'ai vu quelques voisins jeter un coup d'œil par la fenêtre, chuchotant entre eux. La rumeur avait circulé sur ce que Mme Johnson avait fait à Ethan, et maintenant, ils voyaient ma vengeance se dérouler sous leurs yeux.

Je pouvais sentir la tension monter. Tout le monde attendait que Mme Johnson rentre à la maison. Moi aussi.

Vers 18 h 30, sa voiture noire brillante a tourné au coin de la rue et s'est engagée dans la nôtre. Dès qu'elle a vu le paillis, sa voiture s'est arrêtée. Elle est restée là un moment, probablement en état de choc. Puis elle a lentement roulé vers l'avant, s'arrêtant devant le tas de paillis qui bloquait son entrée.

Je me suis adossée à ma chaise, en sirotant mon thé, et j'ai attendu.

Mme Johnson est sortie de la voiture, son visage mêlant confusion et colère. Elle s'est d'abord dirigée vers les haies, regardant les formes étranges qu'elles avaient prises. Elle a passé ses mains dans ses cheveux parfaitement coiffés et a sorti son téléphone, probablement pour appeler quelqu'un afin qu'il répare le problème.

Quelques voisins s'étaient rassemblés de l'autre côté de la rue, faisant semblant de bavarder, mais observant en réalité sa réaction. Ils ont échangé des rires silencieux et des regards. Mme Johnson a regardé autour d'elle, réalisant qu'elle était observée, et ses yeux se sont posés sur moi.

Elle a traversé la rue en trombe, ses talons claquant bruyamment sur le trottoir.

"C'est vous qui avez fait ça ?", s'est-elle emportée, la voix serrée par la rage.

J'ai souri, buvant une nouvelle gorgée de mon thé. "Moi ? Je ne connais rien à l'aménagement paysager ni aux livraisons de paillis."

Son visage est devenu rouge vif. "C'est inacceptable ! Vous trouvez ça drôle ?"

J'ai posé ma tasse et je me suis levée, croisant son regard. "Pas aussi drôle que d'escroquer vingt dollars à un enfant de douze ans."

Sa bouche s'est ouverte, mais aucun mot n'est sorti. Elle savait exactement de quoi je parlais.

"Peut-être que c'est juste l'univers qui vous donne une leçon", ai-je dit, le ton tranchant. " Le travail acharné mérite d'être récompensé, n'est-ce pas ? "

Mme Johnson a serré la mâchoire, ses yeux passant de moi aux tas de paillis, puis de nouveau à la petite foule de voisins qui observaient maintenant ouvertement. Elle était prise au piège. Elle ne pouvait pas discuter avec moi sans avoir l'air pire devant toute le monde.

"Très bien", a-t-elle crié, en tournant le talon et en rentrant dans sa maison à grands pas. Une minute plus tard, elle est réapparue avec un billet de vingt dollars froissé à la main.

Elle me l'a tendu, mais je ne l'ai pas pris. "Donnez-le à Ethan", ai-je dit en m'écartant.

Elle m'a jeté un dernier regard noir, puis s'est dirigée vers l'endroit où Ethan se tenait au bord de la cour. "Tiens", a-t-elle marmonné, en lui présentant le billet.

Ethan a pris l'argent, les yeux écarquillés de surprise. "Euh, merci."

Mme Johnson n'a pas dit un mot de plus alors qu'elle se dépêchait de retourner dans sa voiture. Elle a tâtonné avec son téléphone, essayant probablement d'appeler quelqu'un pour enlever le paillis qui bloquait son allée. Mais je ne m'inquiétais pas de cela. Mon travail était terminé.

Ethan a souri si largement que j'ai cru que son visage allait se fendre en deux.

"Merci, maman", dit-il, rayonnant.

"Ne me remercie pas", ai-je dit en lui ébouriffant les cheveux. "Tu l'as mérité."

Mme Johnson n'a plus jamais demandé de l'aide à Ethan. Et chaque fois qu'elle passait devant les voisins, je pouvais voir l'embarras dans ses yeux. Ses haies ont repoussé et le paillis a fini par disparaître, mais l'histoire de la leçon qu'elle a apprise sur l'honnêteté et le travail acharné est restée dans le quartier.

Parfois, les personnes qui semblent les mieux organisées sont celles qui ont besoin qu'on leur rappelle qu'on ne joue pas avec une mère qui protège son fils.

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