J'ai trouvé un collier onéreux dans le placard de mon mari avant mon anniversaire, mais j'ai réalisé à la fête qu'il n'était pas pour moi - Histoire du jour

J'ai trouvé un magnifique collier caché dans la veste de mon mari et j'ai pensé à une surprise pour mon anniversaire. Mais pendant la célébration, j'ai découvert la vérité : il n'était pas pour moi. Ce moment a fait voler en éclats tout ce que je croyais au sujet de notre mariage.

Nous nous tenions dans la chambre à coucher et Mitchell me fixait avec cette colère familière dans ses yeux. L'homme que j'avais épousé, qui m'avait serré contre lui et promis l'éternité, ne pouvait même plus expliquer où il disparaissait tout le temps.

"Pourquoi ne peux-tu même pas passer une soirée avec moi ?!", ai-je crié. "Est-ce vraiment si difficile de rester avec ta femme pour une nuit ?"

"Je te l'ai déjà dit ! J'ai beaucoup de choses à faire !", a hurlé Mitchell à son tour.

"Un dimanche soir ? Qu'est-ce qui pourrait bien être plus important que ta propre femme ?"

"Tu veux que je t'achète tout, n'est-ce pas ? Tu veux qu'on parte en vacances et qu'on mène une belle vie, c'est ça ?", a-t-il répliqué.

"C'est quand la dernière fois que tu m'as vraiment acheté quelque chose, Mitchell ? Je travaille tous les jours et j'achète tout moi-même !"

"Je..."

"Non, ce ne sont que des excuses ! La vraie raison, c'est que tu ne veux plus passer de temps avec moi"

"C'est peut-être vrai !" a finalement crié Mitchell.

Je me suis assise sur le lit et j'ai fondu en larmes. Huit ans de mariage, envolés comme ça. J'avais l'impression que tout ce que nous avions construit s'écroulait sous mes yeux.

Tout a changé il y a seulement quelques mois, et je ne comprends toujours pas pourquoi. Avant, Mitchell était attentionné, aimant, toujours là pour moi. Mais ces derniers mois ont été un véritable enfer. Nous n'avons fait que nous disputer, crier et nous blesser l'un l'autre. Est-ce que cela pourrait vraiment être la fin de notre mariage ?

J'ai essuyé mes larmes, en essayant de rassembler mes pensées. Je n'arrivais pas à croire que nous en étions arrivés là. Je me suis levée du lit et j'ai marché jusqu'à l'armoire, pensant qu'une promenade pourrait m'éclaircir les idées.

J'ai commencé à trier les vêtements, à sortir mes pulls et mes robes. Même les chemises de Mitchell, que j'adorais plier, me rappelaient une vie qui m'échappait. Les vêtements renferment tellement de souvenirs, bons et mauvais.

Alors que j'attrapais l'une des vestes de Mitchell, une petite boîte a dégringolé et a atterri à mes pieds. Mon cœur a battu la chamade. Je l'ai prise et j'ai vu un magnifique collier à l'intérieur.

Un sourire s'est répandu sur mon visage. Mon anniversaire n'était que dans trois jours et je n'arrivais pas à croire que Mitchell avait prévu quelque chose d'aussi attentionné. Peut-être que les choses n'étaient pas aussi mauvaises qu'elles en avaient l'air.

J'ai remis soigneusement la boîte dans la veste. Au lieu de sortir, j'ai décidé de rester à la maison et de regarder mon émission préférée, en espérant que peut-être, juste peut-être, tout irait bien.

Enfin, mon anniversaire est arrivé et je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir une certaine excitation. C'était le jour où Mitchell allait enfin me donner le collier.

J'attendais ce moment depuis que j'avais trouvé cette petite boîte cachée dans sa veste. Pour fêter l'événement, j'avais prévu un dîner dans un restaurant avec un petit cercle d'amis proches et de membres de la famille.

Tout le monde est arrivé à l'heure, sauf ma jeune sœur, Carla. Elle était toujours en retard, mais au moins cette fois-ci, elle avait eu la courtoisie de me prévenir à l'avance.

Nous nous sommes tous installés pour déguster les amuse-gueules, et l'ambiance était chaleureuse et animée. Puis, Mitchell s'est tourné vers moi avec un sourire et m'a dit : " C'est l'heure de ton cadeau, Emily. Je sais que tu en rêvais depuis longtemps." Mon amie a même sorti son téléphone pour immortaliser le moment.

Mitchell a sorti une boîte, mais elle était beaucoup plus grande que ce à quoi je m'attendais. Confuse, j'ai pensé à une blague ou quelque chose de supplémentaire avec le collier.

Les mains tremblantes, j'ai commencé à déballer le cadeau. Mais dès que j'ai vu ce qu'il contenait, mon excitation a disparu. Mon cœur s'est brisé en petits morceaux.

"Eh bien, sors-le", dit Mitchell avec un sourire. "Tu le voulais depuis si longtemps."

J'ai fouillé dans la boîte et j'en ai sorti un mixeur. Mon sourire était forcé, mes mains tremblaient légèrement. Un mixeur ? Il m'a donné un mixeur ! Et ce n'était même pas un appareil de qualité - c'était le moins cher, celui qui se casse après seulement quelques utilisations.

Mon cœur a sombré et j'ai senti une vague de colère monter en moi. Comment a-t-il pu penser que c'était quelque chose que je chérirais ? Mais je me suis forcée à continuer à sourire, en essayant de ne pas faire de scène.

Puis, du coin de l'œil, j'ai vu Carla. Elle se tenait près de la table, souriant d'une oreille à l'autre.

"Joyeux anniversaire, Emily !", m'a-t-elle dit en me tendant un chèque-cadeau d'abonnement à une salle de sport. J'ai refoulé ma frustration. Mais le vrai coup est venu quand j'ai remarqué le collier autour de son cou - le même collier que j'avais trouvé dans le placard de Mitchell. Mon cœur s'est serré.

Je l'ai serrée dans mes bras et me suis penchée pour lui murmurer à l'oreille : "Sortons."

Carla m'a regardée, confuse, mais elle m'a quand même suivie à l'extérieur. Une fois que nous avons été seules, elle m'a demandé : "Est-ce que tout va bien ?"

J'ai pris une grande inspiration et je l'ai regardée droit dans les yeux. "Je sais que tu couches avec mon mari", ai-je dit.

Ses yeux se sont écarquillés. "Quoi... ? Comment as-tu... Je peux t'expliquer..."

"Ne t'embête pas", l'ai-je interrompue. "J'ai trouvé le collier dans la veste de Mitchell. Au début, j'ai cru qu'il allait me l'offrir pour mon anniversaire. Mais non."

Carla laissa échapper un soupir, presque comme si elle se sentait soulagée. "Eh bien, je suis contente que tu l'aies enfin découvert. Ce n'était qu'une question de temps", a-t-elle dit.

Je l'ai dévisagée, choquée. "C'est tout ce que tu as à dire ? Alors que je viens de découvrir que tu as une liaison avec mon mari ?"

"Oh, Emily, voyons", a-t-elle répondu en haussant les épaules. "Mitchell m'aime. Il va bientôt demander le divorce pour que nous puissions être ensemble. Tu devais savoir que ça allait arriver"

Je n'ai pas pu m'empêcher de rire. "Et comment penses-tu que ça va se passer exactement ?"

Carla n'a pas hésité. "Eh bien, tu déménageras, bien sûr. Mitchell et moi vivrons dans sa maison. Il m'achètera tout ce que je veux, et je lui donnerai les enfants que tu n'as pas pu avoir."

Elle savait que je ne pouvais pas avoir d'enfants, et elle a délibérément utilisé cela pour me blesser. Mais elle ne savait pas tout. Il y avait quelque chose qui allait changer tout le tableau.

"D'accord, Carla", ai-je dit en gardant mon calme. "Si c'est ce que tu penses. Mais juste pour clarifier les choses, es-tu toujours au chômage ?"

"Oui, mais Mitchell s'occupera de moi, donc ce n'est pas un problème", a-t-elle répondu.

"Super", ai-je répondu avec un sourire. Sans un mot de plus, je suis retournée à l'intérieur. J'ai attrapé le mixeur, je me suis penchée près de Mitchell et je lui ai murmuré à l'oreille : "Je demande le divorce."

La peur s'est immédiatement répandue sur le visage de Mitchell. Je me suis retournée pour sortir. Je l'ai entendu faire un mouvement pour me suivre, mais Carla s'est rapidement placée devant lui. Je ne me suis pas arrêtée et je n'ai pas regardé en arrière.

Dès que j'ai mis le pied dehors, l'air frais a frappé mon visage. Sans hésiter, j'ai marché jusqu'à la poubelle la plus proche et j'ai jeté le mixeur, sans même lui jeter un coup d'œil. Je suis monté dans ma voiture, j'ai démarré le moteur et je suis rentré chez moi.

Cette soirée m'a ouvert les yeux sur une vérité que j'évitais depuis bien trop longtemps : je méritais bien plus que ce que Mitchell me donnait. C'est lui qui aurait dû se battre pour mon amour, et non l'inverse.

Mais maintenant, les choses étaient différentes. Maintenant, il allait regretter la façon dont il m'avait traitée. Après tout, il y avait un petit détail que Carla ne savait pas : Mitchell était au chômage depuis plus de six mois, et c'est moi qui l'avais soutenu.

Chaque facture payée, chaque repas sur la table, c'était moi. Et la maison ? Elle était à mon nom. Ils ne pouvaient pas me mettre dehors, mais je pouvais certainement les mettre dehors.

J'ai décidé d'agir. J'ai rassemblé toutes les affaires de Mitchell, et je les ai mises dehors. Ensuite, j'ai fait une pancarte sur laquelle on pouvait lire "Libre à prendre".

Après un moment, j'ai entendu le bruit d'une voiture. La porte s'est ouverte et Mitchell est entré en trombe avec Carla juste derrière lui.

"Pourquoi toutes mes affaires sont-elles dehors ?", a-t-il crié, le visage rougi par la colère.

"Parce que tu ne vis plus ici !", ai-je répondu.

"Tu n'as pas le droit de faire ça ! C'est la maison de Mitchell !", a crié Carla.

"C'est ma maison, espèce d'idiote. L'hypothèque, les factures, tout - c'est à mon nom. Et tu sais quoi ? Tu m'as rendu service en me débarrassant de Mitchell. Maintenant, je n'aurai plus à subvenir à ses besoins, ni aux tiens d'ailleurs", ai-je répondu.

Le visage de Carla se tordit de confusion. "Quoi ?"

J'ai croisé les bras. "Mitchell est au chômage. Il n'a rien. Absolument rien. Tous ces cadeaux qu'il t'a offerts ? Ils ont été achetés avec mon argent. Chacun d'entre eux."

L'assurance de Carla a vacillé. "Non, non. C'est un mensonge. Mitchell, dis-lui que c'est un mensonge", a-t-elle déclaré.

Je me suis approchée. "Maintenant, sors d'ici avant que j'appelle la police. Mon avocat t'enverra les papiers du divorce."

"Je ne vais nulle part !", a crié Carla.

Mais Mitchell, réalisant enfin la vérité de la situation, la prit par le bras et la conduisit vers la porte. "Ne fais pas de scène, sauf si tu veux que la police t'escorte dehors", a-t-il marmonné à Carla.

Lorsqu'ils sont sortis, je me suis dirigé vers la fenêtre et je les ai regardés se disputer sur la pelouse. Une profonde satisfaction s'est installée en moi, sachant qu'ils avaient tous les deux exactement ce qu'ils méritaient.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com