Mon mari m'a dit que le parfum et le bouquet qu'il avait achetés n'étaient « que pour le travail » — alors je lui ai tendu un piège pour découvrir la vérité

Lorsque Felicia a remarqué des transactions suspectes sur sa carte de crédit pour un parfum coûteux et des fleurs qu’elle n’avait jamais reçus, elle a compris que quelque chose n'allait pas dans son mariage qui durait depuis 12 ans. Son mari, Daniel, a minimisé la situation en prétextant que c'était « pour le travail », mais il allait bientôt découvrir jusqu'où elle était prête à aller pour révéler ses mensonges.

Depuis des mois, de petits détails me dérangeaient chez Daniel, mon mari. Comme la façon dont il détournait le regard lorsque son téléphone sonnait, et le fait qu'il commençait à travailler tard presque tous les soirs.

De plus, la distance grandissante entre nous au lit était devenue trop évidente pour être ignorée.

Aujourd’hui, il est évident que quelque chose cloche… qu’il fait… enfin, vous voyez probablement où je veux en venir.

Bref, j’avais déjà envisagé plusieurs options et même fait rédiger quelques documents. Mais je ne savais pas si je précipitais les choses… jusqu’à ce que je remarque un achat particulier sur notre carte de crédit commune : un parfum et un bouquet de fleurs.

Au début, j'ai pensé qu'il avait aussi remarqué notre éloignement et qu'il allait se rattraper. Mais je n'ai reçu aucun cadeau.

J'avais ignoré et laissé passer beaucoup d'autres choses, mais je voulais vraiment savoir où étaient passés le parfum et les fleurs. Alors, un soir, pendant qu'il était assis sur le canapé et faisait défiler son téléphone, j'ai décidé de le tester.

« Hé, as-tu acheté du parfum et des fleurs récemment ? Il y a une dépense sur notre relevé bancaire », lui ai-je demandé en observant attentivement son visage.

Daniel ne leva à peine les yeux de son écran en me renvoyant : « Ce n’est pas ce que ça semble. C’était juste pour le travail. »

« Pour le travail ? », répétai-je.

« Oui, un cadeau pour mon assistante. Journée mondiale des assistants », marmonna-t-il, les yeux rivés à son écran. « Tout le monde le faisait. Je ne voulais pas passer pour un idiot. »

Bien sûr. Très crédible, pensai-je. Mais j’ai hoché la tête et fait semblant de le croire.

Alors que je m’éloignais, tout s’aligna dans mon esprit. Cette fois, je savais avec certitude qu’il mentait et que sa maîtresse était très probablement sa secrétaire, Ophélia.

Avant, je n’avais que des soupçons. Mais désormais, je refusais de continuer à fermer les yeux. Il n’y a qu’une chose pire que d’être trompée : c’est que votre argent serve à entretenir la maîtresse.

Vous voyez, c’était moi qui avais apporté la majeure partie — honnêtement, la totalité — de notre richesse dans ce mariage. L’argent de ma famille avait payé la maison, et ma carrière soutenait notre style de vie. Quant à son travail, il était dans la gestion, mais rien d’exceptionnel.

Il ne vivrait certainement pas ainsi sans moi, et j’étais prête à le quitter. Mais en réfléchissant à mes options ce soir-là, je réalisai que si je demandais le divorce sans preuve de son infidélité, je perdrais trop.

C’était dans notre contrat prénuptial. À l’époque, j’avais voulu qu’il soit à l’abri si jamais on se séparait. Je l’aimais sincèrement. Mais il y avait une clause de fidélité. Et pour être honnête, mon amour pour lui était mort.

Alors, il me fallait un PIÈGE.

Quand Daniel est allé se coucher, je suis allée dans mon bureau, j’ai fermé la porte, et j’ai élaboré un plan.

Trois jours plus tard, je suis passée à l’action.

« Je vais emmener les garçons chez mes parents pour le week-end », annonçai-je à Daniel au petit-déjeuner. « Ils demandaient à voir les enfants, et j’ai besoin de passer du temps avec maman. »

« Excellente idée », dit-il, sans même cacher son enthousiasme. « J’ai plein de boulot de toute façon. »

Je parie que oui.

J’ai fait tout un cinéma en préparant les valises, en chargeant la voiture, et je l’ai même embrassé sur le pas de la porte.

« Ne travaille pas trop », lançai-je avec un sourire qui n’atteignait pas mes yeux.

« Je ne le ferai pas », promit-il, regardant déjà sa montre.

Après avoir déposé les enfants chez mes parents et passé quelques heures avec eux, j’ai dit à ma mère que je sortais voir des amies et que je rentrerais tard.

Mais au lieu de ça, j’ai repris la route vers notre quartier, garé la voiture à un pâté de maisons, et j’ai attendu. Mon estomac était noué à mesure que les minutes s’écoulaient.

Soudain, une voiture noire et élégante s’est arrêtée dans notre allée. J’étais prête, téléphone en main.

Une femme est sortie du siège passager, et Daniel est apparu à la porte. Il portait sa chemise « spéciale soirée », la bleue que je lui avais offerte pour notre anniversaire.

Après un bref échange, j’ai vu sa main se poser dans le bas du dos de la femme pendant qu’il la faisait entrer.

Mes doigts tremblaient en filmant toute la scène. Des larmes brûlantes menaçaient de couler, mais je les ai retenues. Il fallait que je garde la tête froide pour la suite.

J’ai attendu des heures, regardant le ciel s’assombrir. Je suis restée là jusqu’à minuit, leur laissant tout le temps de se sentir en sécurité.

Enfin, je suis sortie de la voiture et me suis dirigée vers la porte. J’ai glissé ma clé dans la serrure et tourné doucement.

À l’intérieur, c’était digne d’un mauvais film romantique : lumières tamisées, bougies sur la table basse.

Un chemin de vêtements menait dans le couloir — un soutien-gorge et une paire d’escarpins rouges qui n’étaient certainement pas à moi. L’odeur de vanille flottait dans l’air. Le même parfum que sur le relevé de carte bancaire, j’en étais sûre.

J’ai avancé lentement, absorbant chaque détail de cette trahison.

Sur le comptoir de la cuisine reposait le téléphone de Daniel, étonnamment déverrouillé. Il avait toujours été négligent, mais ce soir, cette négligence allait lui coûter cher.

Je l’ai pris et j’y ai trouvé exactement ce que je cherchais : des messages, des photos, des détails de leur liaison.

Il y avait même des clichés d’eux dans des hôtels, aux mêmes dates que ses soi-disant voyages d’affaires, tous payés par son entreprise.

De plus, des emojis cœurs et des promesses parsemaient leurs messages.

J’ai tout capturé en captures d’écran, je me les suis envoyées par mail, puis je suis retournée discrètement dans mon bureau. J’ai sorti du tiroir verrouillé les papiers de divorce que j’avais préparés des semaines plus tôt.

Je ne m’étais pas précipitée, finalement.

J’ai aussi rassemblé l’acte de propriété de la maison et d’autres documents financiers que j’avais mis de côté.

Toute la nuit, je suis restée dans ce bureau, écoutant les sons de la trahison de mon mari à travers les murs. J’ai enregistré ce que j’ai pu. J’ai préparé ce que j’allais dire. J’ai envoyé quelques mails.

Au matin, je me sentais vide, mais résolue.

À 7 heures, je suis entrée dans la cuisine, j’ai préparé une cafetière et me suis assise à la table, mes documents à côté de moi. J’ai attendu.

Vingt minutes plus tard, Daniel est sorti de notre chambre, pressé, en faisant sortir Ophélia en douce.

« Dépêche-toi », lui a-t-il murmuré. « On ne sait pas quand Felicia va rentrer. »

Puis ils se sont figés tous les deux en me voyant, assise là, en train de siroter calmement mon café.

« Trop tard », ai-je dit.

Le visage de Daniel est devenu livide. « F-Felicia ? Qu’est-ce que tu fais là ? Ce n’est pas ce que tu crois — »

« Oh non, Danny. C’est exactement ce que je crois », l’ai-je coupé en levant mon téléphone pour prendre une photo. « J’ai tout ça, et tu as aussi laissé ton téléphone déverrouillé hier soir. J’ai toutes les captures d’écran dont j’ai besoin. Tous tes messages. Toutes tes photos. Tous tes mensonges. »

Ophélia nous regardait, les yeux écarquillés.

Avant qu’ils n’aient pu parler, j’ai fait glisser les papiers du divorce sur la table.

« Je les ai fait préparer il y a un moment déjà », ai-je dit. « Des semaines, en fait, Daniel. J’avais un pressentiment. Ma signature est déjà dessus. Il ne manque plus que la tienne. »

« Un divorce ? Bébé, s’il te plaît, je peux t’expliquer — », a commencé Daniel.

« Épargne-moi ça », ai-je répondu. Puis je me suis tournée vers Ophélia. « Au fait, la maison dans laquelle tu traînais en cachette ? Elle est à moi. Entièrement payée avec mon argent. Et il n’en touchera pas un centime quand on se séparera. »

Elle fronça les sourcils. « Comment ça ? »

Je souris, la tête légèrement penchée. « Il t’a dit qu’il était riche ? Qu’il possédait cette belle maison ? Eh bien, laisse-moi t’éclairer. »

J’ai fait glisser une enveloppe vers elle.

« Voici la copie de l’acte de propriété. Regarde le nom dessus. Mes parents ont insisté pour qu’il n’y ait que le mien, au cas où. On a aussi un contrat prénuptial. Oh, et Daniel », ai-je ajouté en claquant des doigts, « je devrais te préciser que les comptes bancaires sont maintenant bloqués. Tes cartes de crédit aussi. Et je reprends la belle voiture que je t’avais offerte. »

Le visage d’Ophélia a changé instantanément. Le regard doux et séducteur qu’elle lançait à Daniel s’est durci, froid et calculateur.

« Tu es sérieux ? », lança-t-elle à Daniel. « Tu m’as menti sur tout ça ? »

Daniel paniquait. « Ophélia, bébé, non — »

« Ugh ! », fit-elle en attrapant ses affaires. « Je me tire. » Elle claqua ses talons sur mon parquet flambant neuf en direction de la porte.

« Attends ! » Daniel la suivit dehors. « Ophélia, s’il te plaît ! Ne pars pas ! Je peux t’expliquer ! Je… je t’aime ! »

Je levai les yeux au ciel en marchant calmement jusqu’à la porte d’entrée pour le regarder courir après elle dans l’allée, la suppliant de rester.

Mais il ne pouvait pas aller bien loin sans chaussures.

Il s’arrêta, essoufflé, et se retourna vers la maison. C’est là que je repris la parole.

« Encore une chose, Daniel », lui ai-je lancé en jetant son téléphone sur le trottoir. Il a sursauté. « J’ai envoyé les captures de tes messages à ton service des ressources humaines ce matin. J’ai aussi joint les photos de tes ‘voyages d’affaires’ avec elle. Tu sais, ceux où tu l’emmenais à l’hôtel, sûrement aux frais de la boîte ? »

Ses yeux s’écarquillèrent. « Tu… tu as fait quoi ? »

« Je suppose qu’ils verront ça lundi », ai-je ajouté en haussant les épaules et en prenant une dernière gorgée de café. « Je te conseille de profiter de la journée pour sauver ton emploi. Mais pour la maison… eh bien, tu peux commencer à faire tes valises. »

Puis je suis rentrée tranquillement à l’intérieur, laissant Daniel seul dans l’allée, face à tout ce qu’il avait détruit.

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