Les retraités n'aiment plus Emmanuel Macron? Les chiffres ne mentent pas
Emmanuel Macron fait face à une chute vertigineuse dans les sondages, en particulier auprès des retraités.
Paris Match nous parle du président de la République Emmanuel Macron, ainsi que de son Premier ministre Edouard Philippe qui sont en baisse dans les sondages. La cote de popularité du chef de l'Etat a chuté de deux points en mars, à à 42% de satisfaits.
Ce mois de mars est plutôt difficile pour Emmanuel Macron. En effet, la côte de popularité du président de la République est en chute libre d'après les chiffres du sondage mensuel d'Ifop qui a été publié par le Journal du Dimanche.
Quand on leur pose la question: "êtes-vous satisfait ou mécontent d'Emmanuel Macron comme président de la République ?", 42% des personnes interrogées ont répondu être "satisfaites" (6% très satisfaites et 36% plutôt satisfaites) alors que 57% ont déclaré être mécontentes (23% très mécontentes et 34% plutôt mécontentes). 1% des personnes ayant participé au sondage ont décidé de ne pas se prononcer.
Pourtant en décembre et même encore en janvier dernier, Emmanuel Macron comptabilisait plus de personnes satisfaites par ces services que de personnes mécontentes, mais cette tendance a commencé à s'inverser au cours du mois de février et elle semble continuer dans cette direction quand on voit les résulstats du mois de mars.
C'est en particulier chez les retraités que la côte de popularité du chef de l'État est en train de dégringoler. La part des mécontents chez les plus de 65 ans a ainis bondi de 8 points en un mois, à 58%.
Pourtant, le président ne paraissait pas inquiet quand il a été interrogé jeudi dernier. Quand on lui a demandé ce qu'il pensait du mécontentement des retraités qui doivent faire face à une hausse de la CSG, il a répondu qu'il fallait simplement "expliquer calmement, avec beaucoup de méthode".
Il avait ensuite ajouté: "Nos retraités, je les respecte et j'ai envie qu'ils soient bien dans notre société, mais je suis aussi responsable de l'ensemble de la Nation, et si on veut que les retraites soient payées, ce sont les actifs qui les paient".