"Sa présence ne nous manquera pas", la nécrologie acerbe de cette femme est devenue virale
Quatre mois après la mort de sa maman, un sexagénaire a découvert dans un journal un texte particulièrement cruel envers la défunte. Il soupçonne ses soeurs.
«La drogue était le plus grand amour de sa vie, car June n'avait pas de hobbies, n'apportait aucune contribution à la société et a rarement eu un mot ou un acte gentil dans sa vie.» En lisant la nécrologie de sa mère, parue le 27 juin dernier dans le «Cherokee Scout», Robert Miller a d'abord cru à une blague de très mauvais goût. Publié quatre mois après le décès de Cornelia June Rogers Miller, ce mystérieux avis se montre particulièrement cruel envers la défunte, âgée de 82 ans: «Nous parlons pour la majorité de sa famille quand nous disons que sa présence ne nous manquera pas, que peu de larmes vont couler et que son décès ne provoquera aucune lamentation.»
Le mystérieux texte se poursuit: «S'il vous plaît, faites en sorte que la vie de June Miller soit racontée avec précaution. L'addiction et la haine ne sont pas bons pour la vie.» Outré, le fils de la défunte assure que sa mère n'était pas accro à la drogue et qu'elle était une femme appréciée. Des indices laissés dans cette nécrologie laissent penser qu'elle est l'oeuvre des deux filles de June Miller. «Toute cette affaire est juste triste. C'est incroyable que mes soeurs puissent écrire cela», s'est indigné Robert Miller. La chaîne WTVC a cependant pris contact avec l'une des filles de la défunte, qui a nié être l'auteure de ce texte.
La rédaction du «Cherokee Scout», un journal de Caroline du Nord, a expliqué avoir publié cette nécrologie «selon la volonté de la famille». Elle a cependant refusé de donner le nom de l'expéditeur du texte. La chaîne WTVC relève tout de même une ressemblance troublante entre la nécrologie de June Miller et celle d'une certaine Dolores Aguilar, décédée en 2008. Certains passages de l'avis sont quasiment identiques, ce qui n'a fait que décupler la colère de Robert Miller, toujours persuadé que ses soeurs sont dans le coup: «Elles n'ont même pas l'intégrité d'écrire elles-mêmes quelque chose», peste-t-il.
Quant à la version de Robert, il a écrit un texte émouvante sur un mari qui a perdu une femme aimante, avec qui il est resté marié plus de six décennies.
Les filles auraient dépeint leur mère comme une mauvaise personne dans sa nécrologie. Elles l'ont décrite comme une personne qui était accro à des substances illégales et quelqu'un qui n'a jamais rien fait de bien pour la société.
Le sexagénaire a envoyé une autre version de la nécrologie de sa mère, que le Cherokee Scout a proposé de publier gratuitement. Le fils de Cornelia y déclare que sa mère était «une femme militaire dévouée et généreuse qui donnait des leçons de natation aux enfants pendant son temps libre".
Il a ajouté que sa mère était un membre actif de l'église baptiste. Il a également partagé qu'elle avait l'habitude d'enseigner le catéchisme.
D'après les apparences, il semble que les deux nécrologies parlaient de deux femmes différentes. Peut-être que les enfants de Cornelia avaient des points de vue différents sur la façon dont ils connaissaient leur mère pendant leur enfance.
La seule chose similaire avec les deux nécrologies était que la femme avait trois enfants, neuf petits-enfants et six arrière-petits-enfants.