
Simone Veil a survécu à la perte tragique d'un de ses 3 enfants : "Je suis seule maintenant"
Un an après sa disparition, Simone Veil est entrée au Panthéon avec son mari Antoine Veil ce dimanche 1 juillet avec l’hommage national présidé par Emmanuel Macron.
Closer est revenu sur les détails tragiques de la vie privée de l’ancienne ministre de la Santé. Simone Veil est décédée le 30 juin 2017, quatre ans après avoir perdu son mari Antoine Veil en avril 2013.
Un an après sa mort, une cérémonie de l’hommage national, assistée par le Président Emmanuel Macron, a eu lieu le 1 juillet 2018. Les dépouilles du couple ont été exhumées du cimetière du Montparnasse pour être enterrées au Panthéon.
La femme politique française a rencontré son époux après la guerre, en février 1946, lorsqu’elle est rentrée de déportation avec sa soeur Madeleine. Les jeunes filles nées dans la famille juive ont perdu leurs parents et leur frère Jean dans les camps de concentration.
Antoine et Simone ont eu trois fils, dont l’aîné était Jean (qu'elle avait appelé en hommage à son petit frère décédé), né en 1947, lorsque Simone faisait encore ses études à Sciences-Po.
Il était suivi par Claude-Nicolas en 1948 et Pierre-François en 1954. Jean et Pierre-François sont devenus avocats réussis, et Claude-Nicolas avait choisi le métier de médecin.
Cependant, la mère comblée a dû subir une perte tragique en 2002. Claude-Nicolas, son fils aimé, est mort à l’âge de 54 ans atteint d’une crise cardiaque.
"J'ai commencé ma vie dans l'horreur, je la termine dans le désespoir." a dit Simone abattue par cette tragédie.
Ses deux autres fils l’ont entourée de leur amour pour l’aider à survivre à cette perte. Simone essayait de déjeuner deux fois par semaine avec chacun d’eux.
Après les décès de son mari avec qui elle a vécu 67 ans, elle ne sortait plus en public jusqu’à sa propre mort.