
"C'est l'Afrique": un président étranger s'exprime de manière vive sur la victoire de la France lors de la Coupe du Monde
Le président vénézuélien a un avis tranché sur la victoire de la France durant la Coupe du monde: "C'est l'Afrique qui a gagné".
Europe 1 nous parle de Nicolas Maduro, président du Venezuela qui a déclaré: "L'Afrique a tellement été méprisée et dans ce Mondial, la France gagne grâce aux joueur africains ou fils d'africains" suite à la victoire de la France durant la Coupe du monde de football.
Ce lundi, Nicolas Maduro s'est exprimé sur la victoire des Bleus en Coupe du monde, la qualifiant de victoire du continent africain, faisant ainsi référence aux origines de plusieurs des joueurs.
"L'équipe de France ressemblait à l'équipe d'Afrique, en vrai, c'est l'Afrique qui a gagné, les immigrants africains qui sont arrivés en France (...) L'Afrique a tellement été méprisée et dans ce Mondial, la France gagne grâce aux joueur africains ou fils d'africains" a-t-il ainsi déclaré au cours d'une cérémonie officielle.
Il faut dire que 14 des 23 joueurs de l'Équipe de France qui se sont imposés face aux Croates ce dimanche durant la finale de Moscou ont des origines africaines.
Le président du Venezuela a ensuite demandé à la France mais de manière plus générale à l'Europe dans son ensemble de mettre fin au "racisme" et à la "discrimination" qui existe envers les immigrants africains et latinoaméricains. "Halte au racisme en Europe contre les peuples africains, halte à la discrimination contre les migrants. Je souhaite que la France et l'Europe réalisent que nous, ceux du sud, les africains, les latinoaméricains, nous avons aussi de la valeur et du pouvoir" a-t-il déclaré.
Pour finir, il a quand même félicité les Bleus qui ont joué "divinement bien" et il a aussi loué le président Vladimir Poutine pour avoir organisé ce qu'il a qualifié de "la meilleure coupe du monde de football de l'histoire".
Les relations entre Nicolas Maduro et Emmanuel Macron ne sont pas au beau fixe. Il faut dire que le président de la République n'a pas hésité à dire que son homologue vénézuélien avait mis en place une "dictature" et qu'il ne reconnaissait pas sa réélection du 20 mai.