Alerte info : Alexandre Benalla, l'employé de l'Elysée qui a attaqué un lycéen, a été placé en garde à vue
Alexandre Benalla a été placé en garde à vue 24 heures après l'ouverture de l'enquête contre lui
Sur une vidéo qui fait polémique, on peut voir Alexandre Benalla, un proche collaborateur d'Emmanuel Macron, et chargé de mission, avec un casque de CRS sur la tête, en train de tabasser deux manifestants à Paris, lors du premier mai.
Benalla a été identifié par Le Monde sur plusieurs vidéos des manifestations qui ont eu lieu ce jour là, et le directeur de cabinet du président de la république a confirmé son identité.
Suite au visionnage de ces vidéos, le parquet de Paris a décidé d'ouvrir une enquête préliminaire, pour "violences par personne chargée d'une mission de service public" et "usurpation de fonctions".
Alexandre Benalla par la suite eu 15 jours de mise à pied et a été placé à un autre poste. Une décision qui n'a pas plus à grand monde, qui ont trouvé que cette punition était bien trop laxiste. C'est le cas par exemple du patron du PS, Olivier Faure:
"On ne peut pas vouloir une République exemplaire et considérer que quand c’est un collaborateur du président de la République, il n’a pas lui à répondre des mêmes règles que n'importe quel Français"
De nombreuses personnalités politiques demandent le renvoi pur et simple d'Alexendre Benalla, qui a été placé en garde à vue pour violences en réunion, usurpation de fonction, port illégal d'insignes réservées à l'autorité publique et complicité de détournement d'images issues d'un système de vidéo-protection.
Le syndicat Vigi CGT a annoncé qu'il allait porter plainte pour avoir accès au dossier, arguant que c'était l'image de la police qu'on salissait.
En effet, Alexandre Benalla portait un brassard de policier ce jour-là, ce qui n'aurait pas dû être autorisé étant donné qu'il ne fait en aucun cas partie de la police. Les véritables agents l'ont donc pris à tort pour l'un des leurs en voyant le brassard.
Selon Vigi CGT, "Ce n'est pas la première fois qu'il est impliqué dans ces opérations, et au vu de sa position, il était très difficile d'agir contre lui."
Pour tenter de calmer le jeu, la présidence de la république a annoncé ce matin avoir engagé une procédure de licenciement à son encontre.