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Une fille mise à l'écart parce qu'elle est "moche": 3 nounous jugées pour violence sur 15 enfants

Guerry Naissant
03 août 2018
17:22

JUSTICE - Trois assistantes maternelles font face a 6 mois de prison pour violences volontaires sur une quinzaine d'enfants, dans le département de la Seine-Maritime. Elles sont notamment soupçonnées de n'avoir pas nourri certains enfants et d'avoir écarté une petite fille qu'elles jugeaient "laide".

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C’est une autre assistante maternelle qui les a dénoncées. Elle avait pris les scènes sur vidéo. Trois Assistantes Maternelles de profession ont été reporte par une de leurs paires.

La cause : violences volontaires sur quinze enfants qui etaient confies a leurs gardes, selon France 3. Elles se réclamaient de la "pédagogie Montessori".

Ces trois assistantes maternelles professionnelles sont poursuivies par la justice pour avoir "mis à l'écart une petite fille" qu'elles jugeaient "laide" et enfermé des enfants dans le noir "parce qu'ils pleuraient".

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Nos confrères de chez France 3 ont rapporté avoir visionne des images ou l’on peut clairement voir peut voir des nourrissons allongés sur le sol d'une salle de bain en attente d'être pris en charge et changes.

D’après certains parents, le constat que quelque chose n'allait pas était bien réel. Beaucoup de bébés avaient maigri. Et on soupçonnait des actes ou les bambins sont prives de nourriture.

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D'autres ont pu remarquer des séances de sieste qui pouvaient aller parfois jusqu’à la fin de la journée.

Tous ces soupçons et remarques ont eu comme conséquence qu’ils aient décidé de porter plainte au département concerné ainsi qu’au PMI, le service de protection maternelle et infantile, qui se sont, de leur côté, constitués partie civile.

Selon France 3, le 1er août dernier, il y a eu une audience qui s'est déroulée. Le jury devrait rendre sa sentence le 8 août prochain.

Les accusées font face à 6 mois de prison avec sursis et une interdiction d'agrément pour une période de trois ans.

Ce n’est pas ka première fois que ces cas se présentent.

En avril dernier, déjà, une directrice d'école et une éducatrice d’école Montessori comparaissaient à Villefranche sur Saône pour des faits de "violence sans incapacité sur mineurs", pour citer France 3.

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