Femme enceinte contrainte à uriner sur le parking après qu'un magasin lui ait refusé l'accès aux toilettes
Une femme enceinte de 6 mois a été contrainte d’uriner sur le parking entre deux portières. Le personnel d’un magasin lui a refusé l’accès aux toilettes.
À 23 ans, Audray est enceinte de 6 mois et se porte bien. Cependant, le mardi 21 août dernier, elle a dû gommer le mot «honte» de son vocabulaire après qu’un magasin lui a refusé l’accès aux toilettes.
ELLE A DÛ SE SOULAGER ENTRE DEUX PORTIÈRES
Ce mardi 21 août, Audray, sa mère, son compagnon et ses enfants étaient allés faire leurs courses dans le magasin Action à Vesoul.
Mais après quelque temps à visiter les rayons, Audray, enceinte de 6 mois, avait une envie soudaine d’uriner.
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Comme le ferait tout citoyen libre conscient de ses droits et de ses devoirs, la jeune femme a demandé aux employés de l’établissement si elle pouvait aller aux toilettes. Mais à chaque fois, la réponse qu’elle reçoit est la même:
«il n’y avait pas de toilettes dans le magasin».
«Ma fille a donc dû courir sur le parking. Comme il n’y a pas grand-chose pour se cacher, elle a dû déplacer sa voiture, la garer en biais et faire pipi entre deux portières.
Pour moi, ils sont tenus d’ouvrir leurs toilettes aux enfants, aux femmes enceintes ou aux gens malades»
confie la mère d’Audray qui ne décolère toujours pas.
L’ÉTABLISSEMENT S’EST EXCUSÉ AUPRÈS D’AUDRAY
Comme Audray et sa famille considèrent cette négligence comme un acte «honteux» et «inadmissible», ils ont dénoncé les faits sur les réseaux sociaux obligeant ainsi l’enseigne à réagir.
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D’après L'Est Républicain, le groupe aurait déjà présenté ses excuses à la jeune femme.
«Nous avons pris contact avec la cliente pour présenter nos excuses et l’avons assurée de toute notre compréhension face à son mécontentement»,
a expliqué le responsable au magazine.
«Nous avons également contacté le même jour le magasin, pour faire un rappel de nos procédures internes qui autorisent l’accès aux toilettes aux personnes âgées,
aux femmes enceintes, aux enfants en bas âge et aux personnes ayant une raison médicale»
a-t-il encore poursuivi.