
Meurtre d'Adrien Perez: la lettre des parents au Président reste sans réponse
Les parents d'Adrien Perez, tué par coup de couteau le 29 juillet dernier, ont envoyé une lettre demandant au président de faire cesser la violence gratuite. Malheureusement, ils n’ont reçu aucune réponse jusqu’à aujourd’hui.
Ce mercredi 26 septembre, les parents d'Adrien Perez, tué par coup de couteau le 29 juillet dernier, se sont adressés à Valeurs actuelles.
Ils n’ont pas fait cette démarche pour tenter de retrouver les coupables du meurtre qui ont déjà été arrêtés, mais pour dénoncer «le mépris» du président de la République.
UNE LETTRE AU PRÉSIDENT
Le 15 août dernier, les parents d'Adrien Perez ont adressé une lettre Emmanuel Macron. Une lettre dans laquelle ils font part du meurtre «de la plus brutale des manières» qu’avait subi leur fils de 26 ans et où ils demandent au président de faire cesser la violence gratuite.
Malheureusement, la lettre ne trouvera pas sa réponse.
Indignés, les parents d'Adrien Perez s’adressent alors à Valeurs actuelles quant au mutisme d’Emmanuel Macron et des services de l’État.
«Pour nous, ce silence signe le mépris de la classe dirigeante à l’égard d’une partie du peuple français. Mais peut-être le président était-il également trop occupé à gérer les affaires estivales qui entachent son quinquennat»,
confie Patricia Perez, la mère de défunt.
«Si nous avons décidé de publier aujourd’hui cette lettre, c’est que celle-ci, malgré le caractère gravissime de ce qu’elle relate et dénonce, n’a reçu aucune réponse de la part du chef de l’État»,
avait-elle encore ajouté.
POIGNARDÉ À MORT À LA SORTIE D’UNE BOITE DE NUIT
Pour rappel, Adrien Perez a été tué le 29 juillet dernier à la sortie d’une boite de nuit à Meylan en Isère. Alors qu’il a décidé de fêter ses 26 ans en discothèque avec ses amis, la fête a pris une autre tournure.
À la sortie de la discothèque au petit matin, un des amis d’Adrien Perez a été pris à partie par un autre groupe de jeune.
En tentant de l’aider, Adrien Perez a reçu plusieurs coups de poignard, dont un dans le cœur qui a eu raison de sa vie.