La mère d'Alexia Daval publie une poignante lettre ouverte à sa fille un an après sa mort
La mère d'Alexia Daval s’est manifestée dans une lettre adressée à sa fille et qui a été publié par BFM TV. Une lettre dans laquelle elle décrit une «injustice» et la difficulté de sa vie sans sa fille.
Ce jeudi 25 octobre 2018, BFM TV a publié une lettre ouverte écrite par la mère d'Alexia Daval que nos confrères ont lu pour nous faire part du contenu.
Dans cette lettre, la mère de famille fait part de la difficulté de devoir vivre sans sa fille Alexia, dont le corps a été retrouvé en partie brûlé dans un bois, près de Gray-la-Ville, en fin octobre 2017. Cette lettre retentit donc un an après le drame.
«Il y a un an, un monstre s'est arrogé le droit de t'enlever la vie. Je rêve d'une vie où tu es encore là, avec nous. Mais je me réveille et je suis dans un film d'horreur.
L'absence de toi est une injustice sans nom, pas une seconde de répit tellement il est insupportable d'être séparé de toi, tu me manques».
Voilà comment la mère de famille a commencé sa lettre. Elle poursuit ensuite en remerciant les habitants de la commune de Gray qui ont été d’un grand soutien pour la famille de la victime.
Puisque lors de la marche blanche pour Alexia, plus de 8 000 personnes se sont alliées à la cause.
Quant aux enquêtes concernant cette affaire par contre, les choses commencent à se dessiner. Bien que Jonathann Daval, le suspect principal de l’affaire, a livré plusieurs versions aux entarteurs, les indices recueillis commencent à parler.
UNE BOMBE AÉROSOL QUI MET À MAL LA DÉFENSE DU SUSPECT
Lorsque Jonathann Daval a été placé en garde à vue le 30 janvier dernier, les autorités ont effectué une perquisition chez lui. Une perquisition dans laquelle les enquêteurs et trouver une bombe aérosol déjà utilisée. Jusque-là, rien d’anormal.
Sauf qu’un bouchon s’emboitant parfaitement avec cette bombe a aussi été retrouvée sur les lieux où a été découvert le corps d’Alexia Daval.
Il est donc très probable que Jonathann Daval s’en est servie pour consumer le corps de sa femme. Le suspect a pourtant confirmé depuis le début de cette affaire qu’il n’a pas participé à la crémation du corps.