
À 13h58, il suit Louise : La petite amie d'Owen L. a révélé ce qui s'est passé quelques minutes avant qu'il ne tue Louise, 11 ans
En France, le meurtre de la petite Louise a suscité une vague d’émotion. Dernièrement, le procureur de la République d'Évry a pris la parole pour révéler la chronologie des faits, et ce, d’après les récits du principal mis en cause et de sa petite amie.
Rappelons que le principal suspect dans cette sombre affaire, Owen L. est déjà passé aux aveux. Âgé de 23 ans et vivant toujours chez ses parents, Owen L. a été interpelé par les forces de l’ordre le lundi 10 février 2025. Et ce, après que son ADN avait été retrouvé sur la scène de crime.
Un crime commis sous le coup de la colère et de la frustration
Selon les déclarations du jeune homme et de sa petite amie, la situation aurait dégénéré le 07 février. Ce jour-là, alors qu’il jouait à Fortnite (un jeu déconseillé au moins de 12 ans et qui fédère 500 millions d’utilisateurs selon Epic Game, son éditeur), Owen L. s'est emporté suite aux insultes qu’il a reçues venant d’un autre joueur.
Pour se calmer, le mis en cause, déjà connu de la police pour vol et tentative de vol, a donc décidé d’arrêter la partie. Ensuite, "très en colère", comme à son habitude, il est sorti de la maison, et ce, dans “l’intention de voler ou de racketter une personne pour se calmer”.
“Vêtu d’une doudoune noire dans laquelle se trouvait habituellement un couteau de type Opinel”, Owen L. croise sur son chemin la petite Louise. Âgée de 11 ans, celle-ci venait de rentrer des cours et prévoyait de rentrer chez elle. Comme en témoignent les images des caméras de surveillance, à 13 H 58, elle se faisait poursuivre par “un individu âgé de 20-25 ans”, que les voisins ont rapidement reconnu comme étant Owen L.
Selon ce dernier, leur rencontre fut fortuite. Par ailleurs, il indique avoir “avoir repéré son portable qu'elle portait autour du cou et aurait décidé de la suivre”. D’après le procureur, c’est ainsi qu’il l’a attirée dans le bois des Templiers, prétextant y avoir “perdu un objet”.
“Il lui disait qu'il allait fouiller ses affaires pour lui voler de l'argent en la menaçant. Alors qu'il voulait fouiller son sac, elle se mettait à crier”, a-t-il ajouté.
Interpellé pour "meurtre sur un mineur de 15 ans"
C’est alors qu’il commet l’irréparable. Perturbé par les cris de Louise, il la jette par terre et l’assène de plusieurs coups de couteau. Après avoir commis son acte barbare, Owen L. rentre chez lui, les mains ensanglantés. Après avoir avoué son crime à sa petite amie, il se débarrasse de ses vêtements et de l’arme.
Interpellé en raison des preuves accablantes qui pèsent sur lui, il finit par passer aux aveux. Suite à quoi, le procureur de la République d'Évry a ouvert une information judiciaire du chef de "meurtre sur un mineur de 15 ans" à son encontre. Quant à sa petite amie, elle a été mise en garde à vue pour “non-dénonciation de crime”. En tout, l’ensemble de la scène macabre du 07 février 2025 aurait duré une dizaine de minutes.
Pour rappel, le corps sans vie de la petite Louise a été retrouvé dans la nuit du vendredi 07 février au samedi 08 février 2025. Selon l’autopsie, sa dépouille présentait “nombreuses plaies commises avec un objet tranchant dans les parties vitales”. Encore toutes nos condoléances aux proches de la victime.
Pour revenir à Owen L, notons qu'avant d'être lié au meurtre de Louise, il avait déjà commis une agression physique envers sa sœur, qui craignait pour sa vie. Selon les sources, c’était cette dernière qui avait déclaré avoir reconnu Owen L. sur une photo, tirée de la vidéosurveillance, de l’homme à la doudoune recherché, au cours de son interview.
Durant son interrogation, la jeune femme a notamment décrit le suspect comme un individu violent, tout en racontant qu’il l’avait déjà agressé auparavant.
D’ailleurs, la sœur du suspect a confié qu’il l’avait fait à plusieurs reprises. Et ce, à tel point qu’elle avait peur de "mourir".
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