Face à la colère des gens, Emmanuel Macron dévoile enfin sa solution pour l'augmentation du carburant
Emmanuel Macron évite de justesse une colère générale, provoquée par l’annonce de la taxation sur les carburants. Il compte ainsi octroyer une aide aux foyers modestes, selon un mode d’indemnité au kilomètre.
Le gouvernement a annoncé une hausse de taxation sur les carburants.
Pour aider les ménages les plus modestes, mais qui sont obligés de prendre le véhicule pour aller travailler, le Président a prévu une aide leur correspondant.
Dans un entretien diffusé ce 6 novembre, sur Europe 1, Emmanuel Macron a annoncé vouloir «trouver une solution dans les semaines à venir».
Il a ainsi déclaré:
«Je souhaite généraliser les aides pour ceux qui travaillent à plus de 30 kilomètres de leur domicile, comme dans les Hauts-de-France.
Je veux que les Français qui sont obligés de prendre leur voiture tous les jours soient aidés, sur le mode de l'indemnité kilométrique».
Et il précise que cette aide sera exempte d’impôt.
EMMANUEL MACRON A L’ECOUTE DE SON PEUPLE
Emmanuel Macron considère comme «légitime» la colère des gens concernant cette nouvelle hausse des prix des carburants.
Ceci est sa réponse concernant la journée de grève prévue le 17 novembre prochain pour protester contre cette surtaxe. Durant cet évènement, deux Bretonnes comptent créer une opération escargot et bloquer la rocade de Rennes.
Toutefois, il indique qu’il est «toujours méfiant sur ces grands appels à tout bloquer car on trouve souvent derrière beaucoup de choses qui n'ont rien à voir ensemble, des gens qui veulent mettre le pays à l’arrêt, sans projet pour le pays.»
Il profite ainsi de ce moment pour rappeler la raison de cette hausse des taxes, qui est de «réduire l’écart entre le diesel et le sans plomb et d'autre part pour pouvoir réinvestir dans de nouvelles énergies».
«On doit moins taxer le travail et davantage taxer ce qui pollue»,
avança le Président.
Emmanuel Macron évoque également le besoin d’améliorer le chèque énergie. Il a ainsi déclaré qu’il faut «aider nos concitoyens les plus modestes qui n’ont pas le choix».