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Emmanuel Macron est interrompu et attaqué par un étudiant qui l'appelle un "menteur"

Guerry Naissant
20 nov. 2018
20:54

En Belgique, Emmanuel Macron a pris la parole devant des étudiants ce mardi à Louvain, à l'occasion d'une rencontre publique sur le thème de l'Europe. Durant son discours, Macron a été interrompu par un étudiant qui brandissait une banderole l'accusant d'avoir du sang sur les mains et le traitant de "menteur".

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Tandis qu'Emmanuel Macron poursuivait sa visite d'État de deux jours en Belgique, ce mardi 20 novembre, le président a fait escale à Louvain.

Il s'est exprimé devant un milliers d'étudiants à l'occasion d'une rencontre publique intitulée "Nous, demain, l'Europe", en compagnie du Premier ministre belge, Charles Michel.

Les débats ont été soutenus pendant plus d'une heure, durant laquelle le chef de l'État a répondu aux questions de l'assemblée sur les grands enjeux européens du moment.

Source : Youtube/BFMTV

Source : Youtube/BFMTV

Toutefois, le chef de l'État a été interrompu par un membre de l'assistance qui brandissait une banderole. "Le sang coule de leurs mains, renseignez-vous", pouvait-on y lire.

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Le président français, qui a posé la question, "Il faut dire des mains de qui ?", a été vivement pris à partie par le jeune homme qui l'a assailli de questions, selon un rapport de BFMTV.

Source : YouTube/BFMTV

Source : YouTube/BFMTV

"Pourquoi vous matraquez vos étudiants ? Pourquoi vous êtes le seul pays qui utilise des grenades contre sa propre population ?", a crié le jeune étudiant avant de qualifier le chef de l'État de "menteur". Une accusation a laquelle Macron a répondu: "Là, vous dites n'importe quoi!"

Source : YouTube/BFMTV

Source : YouTube/BFMTV

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Une interdiction d'invectiver

"C’est un lieu de discussion. Je réponds d’abord à votre camarade puis je vous répondrai", a poursuivi Macron qui a ensuite demandé à cet étudiant de ne pas l'invectiver, invitant également les services de sécurité à ne pas l'éjecter de la salle. "Et ne me mettez pas des papiers partout car quelqu’un va les ramasser et ce ne sera pas vous", a-t-il lancé à son interlocuteur qui s'amusait à jeter des tracts.

Le fauteur de troubles étant sorti de son propre gré, le chef de l'État est revenu sur ces accusations et a développé sa réponse en conséquence.

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"En France, les CRS ne s’attaquent pas aux étudiants. Il y a pendant des jours et des jours des étudiants et beaucoup de non-étudiants, y compris un petit chien extrêmement sympathique qui avait un compte Twitter, qui ont saccagé l’université de Tolbiac", a-t-il déclaré avant de poursuivre avec un brin d'ironie: "Il faut arrêter les bêtises ! La moitié des gens ne sont pas des étudiants là depuis longtemps, ce sont des groupes anarchistes. Malheureusement, ils ont arrêté les études depuis très longtemps et n’ont pas envie de s’y remettre. Je serais très favorable à ce qu’ils reprennent les études mais eux n’ont pas envie".

Enfin, le chef de l'État a clos sa réponse en parlant de l'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, précisant que les gens à Notre-Dame-des-Landes n'ont pas été évacués par le CRS car, selon lui le jeune étudiant faisait référence a ça.

En voyage officiel en Belgique, Emmanuel Macron a été confronté ce lundi à la manifestation des «gilets jaunes». Le président a dit qu’il répondrait en temps voulu à la question, mais que ce n’était pas encore le bon moment. Pour plu de détails sur le sujet visitez ce lien.

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