Emmanuel Macron: Début des travaux dans la salle des fêtes de l'Elysée (Photo)
Durant deux mois, les salles de fêtes de l’Elysée se transforment en chantier. Ces travaux sont financés par la commercialisation des produits dérivés.
A compter de jeudi, jusqu’au 15 janvier 2019, les espaces de réception du palais présidentiel seront restaurés. Ces travaux de rénovation concernent la salle des fêtes, le jardin d’hiver, le salon Napoléon III, soit plus de 1000 mètres carrés.
Dans deux mois, les rideaux et les moquettes puiseront dans des teintes plus contemporaine et plus lumineuse, avec une nuance de beige et de gris.
Le chantier emploiera 120 personnes dirigé par l’entreprise Mobilier national, sous la surveillance de Brigitte Macron, qui a eu l’idée de ce renouveau.
Selon le directeur de la société, ce projet pourra dévoiler le savoir-faire à la française et mettre l’Elysée en phase avec une ère plus contemporaine.
UN PALAIS QUI DATE DU XVIIIEME SIECLE
Le palais présidentiel a été érigé au XVIIIème siècle, tandis que la salle des fêtes a été ajoutée au XIXème siècle. Pour Emmanuel Macron, il est l’heure de tout remplacer.
Cette salle accueille en effet 250 000 personnes par an, c’est là qu’ont lieu les grands dîners d’Etat ainsi que les réceptions de prestige. C’est également dans cette salle que le président de la République est intronisé.
La moquette est donc usée par le temps, mais surtout par les milliers de pas. Les grandes tapisseries XVIIIème sont considérées comme des tapisseries anciennes et doivent être décrochées.
En effet, ces objets décoratifs ont tendance à se déformer au fil du temps et à perdre ses couleurs lors d’une exposition à la lumière.
«Ce projet va donner une vision contemporaine de l'Élysée, et mettra à l'honneur un savoir-faire français unique.»
Les pièces sont ainsi inaccessibles jusqu’à mi-janvier. D’ailleurs, jusque-là la Présidence devra trouver un autre endroit pour accueillir ses fêtes.
Certains pourront ne pas être d’accord sur ce projet considéré comme une dépense publique. Notamment, les «gilets jaunes» qui manifestent contre la hausse du prix du carburant.
Toutefois, Emmanuel Macron n’a tenu à faire aucun commentaire sur ce sujet, lorsqu’il est interviewé durant sa visite de la Belgique. Selon lui, ce n’est ni le temps d’en parler ni le moment.