Réformes: Emmanuel Macron, face à la colère des gilets jaunes, promet de ne "jamais" repartir

Alors que les gilets jaunes ripostent de plus belle, Emmanuel Macron annonce qu’il ne céderait pas face à la démagogie.

Emmanuel Macron est fort bien décidé à poursuivre sa politique sur la transition écologique. Le président l’a bien souligné dans son discours au sommet du G20 jeudi dernier.

Le chef de l’Etat déclare qu’il entend la colère des manifestants, et qu’elle est légitime. Il comprend également le désir d’une partie de la population à vouloir bien vivre et vite.

Pour permettre une meilleure vie aux Français, Emmanuel Macron insiste sur le fait qu’il compte poursuivre la politique de réforme qu’il a déjà mis en place, sans reculer ni céder aux manifestations.

D’ailleurs, devant les Français résidants à Buenos Aires, il a souligné que les prochaines décisions de politique intérieure ne seront pas dictées par la démagogie actuelle.

«J’entend la colère légitime, l'impatience, la souffrance d'une partie du peuple qui veut vivre mieux plus vite.»

EMMANUEL MACRON NE CEDERA PAS

Bien que le président n’ait pas mentionné directement le mouvement des gilets jaunes, il fait référence au «mouvement». Il martèle que les décisions qu’il prendra dans les semaines à venir n’iront pas à reculons mais seront d’une intensité plus grande.

Toutefois, il indique que les manifestations et la prise de décision en conséquence démontre la force du pays, du gouvernement et du peuple.

Le président répond également aux critiques de certains hommes politiques, comme ceux de François Hollande, son prédécesseur. En effet, jeudi dernier, l’ex-président est allé à la rencontre des gilets jaunes pour leur rappeler que lui, durant son mandat, avait amélioré le Smic.

Un geste qui n’a pas plu à Emmanuel Macron, qui dénonce le cynisme des hommes politiques.

«Que voulez-vous, le cynisme fait partie de la vie politique!»

Ce discours d’Emmanuel Macron intervient à la veille de la rencontre entre Edouard Philipe et les gilets jaunes, ce vendredi.

Rappelons que suite à leur entrevue avec Rugy, les représentants des gilets jaunes ont demandé une rencontre avec le premier ministre ou le secrétaire d’Etat.