De jeunes enfants sont partie en Syrie avec leurs parents: une grand-mère supplie Macron d'avoir pitié
La fille d'une mère est partie en Syrie et elle a demandé à Emmanuel Macron de faire tout son possible pour les ramener en France.
Lydie Maninchedda est une grand-mère terrifiée. Cela fait plus d'un mois que sa fill et ses petits-enfants âgés de 4 ans, 2 ans et 9 mois sont partie en Syrie et qu'elle n'a plus aucune nouvelles d'eux.
Elle demande donc au président Emmanuel Macron de faire tout son possible pour organiser un "cessez-le-feu" dans une vidéo extrêmement touchante.
Sa fille Julie est âgée de 26 ans et elle a décidé de partir pour rejoindre Daech en Syrie il y a quatre ans de cela après être devenue musulmane. Cependant, cela fait maintenant plus d'un mois que Lydie n'a plus de nouvelles de la part de sa fille et de ses petits-enfants.
Elle s'était assurée de garder le contact avec sa fille et s'inquiète beaucoup de ne pas savoir ce qui lui est arrivée depuis qu'elle est arrivée dans le dernier bastion syrien de Daech.
Lydie adresse donc un message touchant à Emmanuel Macron pour sa famille ainsi que toutes celles de l'association "Familles Unies" qui fait de son mieux pour aider les familles dont les enfants se sont radicalisés.
Dans sa vidéo, elle déclare d'une voix chargée par l'émotion: "C’est un appel de détresse que je suis en train de lancer. Nos enfants et nos petits-enfants sont actuellement bombardés. Aucune pitié pour les petits enfants innocents qui sont partis là-bas, avec leurs parents. La coalition internationale bombarde les maisons. Les enfants meurent actuellement. Monsieur Macron, j’appelle à l’aide".
Cette grand-mère qui est une maîtresse au Pas-de-Calais continue en disant: "Je voudrais qu’on cesse le feu et qu’on puisse demander à ces femmes et ces enfants de sortir de cet enfer et qu’on les rapatrie en France. Je voudrais qu’ils soient jugés en France. On ne veut pas les soustraire à la justice. Au nom de l’humanité, à cause de notre douleur, je demande un cessez-le-feu. Ayez pitié de nous, ça devient insupportable".