Laurence Boccolini attaque le gouvernement: 'Je comprends la colère des Gilets Jaunes'
Les gilets jaunes comptent Laurence Boccolini parmi les personnalités qui soutiennent leur cause.
Dans son interview à Télé-Loisirs le vendredi 7 décembre, Laurence Boccolini indique qu’elle comprend la colère des gilets jaunes.
Empathique à leur revendication, l’animatrice de 55 ans souligne qu’elle vient d’un milieu modeste. Dans la séquence, elle raconte que son père devait travailler 10 heures par jour et qu’il a dû cotiser toute sa vie pour au final, ne recevoir que 300 euros à la retraite.
Laurence Boccolini regrette également de la position inébranlable prise par Emmanuel Macron. Selon elle, le président de la République a mené un discours qui n’est pas réaliste.
Pour la présentatrice, la vie réelle se résume dans le pouvoir d’achat. Elle indique qu’il ne faut pas mépriser le discours des gilets jaunes, contrairement à ce que fait le gouvernement. Pour la femme de 55 ans, Emmanuel Macron ne ressent pas la colère des manifestants.
LAURENCE BOCCOLINI EST CONTRE LES ACTES DE VANDALISME
Toutefois, la présentatrice déplore les violences perpétrées sur les biens publics durant les derniers rassemblements des gilets jaunes. Selon elle, le mouvement part dans tous les sens.
Elle condamne ces actes et s’interroge sur les raisons qui ont poussées certaines personnes à vandaliser le commerce des autres.
«Je ne viens pas d’un milieu aisé.»
Selon elle, ces commerçants sont également en colère.
«La vraie vie, c’est le pouvoir d’achat. Quand on est retraité, on veut bien finir sa vie. Mes parents travaillaient beaucoup, ne gagnaient pas beaucoup mais ils avaient de l’espoir pour nous. On a pu faire des études… Aujourd’hui, on perd l’espoir…
"Il ne faut pas mépriser le discours des Gilets Jaunes."
Laurence Boccolini s’est faite discrète depuis quelques temps, avant le lancement de la nouvelle émission The big bounce. Récemment, elle a été aperçue sur une photo publiée par Ingrid Chauvin, avec une fine silhouette.
La réaction des internautes ne s’est pas fait attendre. Certains la trouve ravissante, d’autres n’hésitent pas à indiquer qu’elle est méconnaissable.
«Dans mon quartier, des gens ont tout perdu à cause des casseurs. Ils sont en colère aussi. »