Fusillade à Strasbourg: Chérif Chekatt, 29 ans, a déjà 27 condamnations pénales
Ce mardi 11 décembre, un homme a ouvert le feu dans plusieurs rues de Strasbourg.
Dans la soirée du mardi dernier, à environ 20 heures, un homme armé d’un couteau et d’une arme de poing a semé la terreur dans plusieurs rues de Strasbourg.
Lors de son attaque, l’homme a tué deux personnes et 13 autres ont été blessées dont la plupart sont des touristes.
Au moment de tirer sur la foule, les témoins disent l’avoir entendu crier “Allah Akbar”.
Avant de prendre la fuite l’homme en question a été blessé au bras en semant les tirs des policiers. Il a tout de même pu monter dans un taxi.
Suite à cette tragédie, le maire de la ville a suspendu les cours dans les établissements scolaires, tous les spectacles prévus à Strasbourg sont aussi annulés.
"Les drapeaux seront mis en berne et un registre de condoléances sera mis à disposition des strasbourgeois"
a annoncé le maire.
LE TIREUR TOUJOURS EN CAVAL
Selon l’identification des policiers, le tireur est un jeune homme de 29 ans, il s’appelle Chérif Chekatt, né à Strasbourg même, et fiché S à cause de sa radicalisation.
Le secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’intérieur a annoncé que, étant sorti la dernière fois de prison en 2015, le casier judiciaire du suspect affiche que l’homme de 29 ans a déjà à son compte 27 condamnations avec des peines déjà purgées. Les infractions ont été commises en France, en Suisse et aussi en Allemagne.
C’était en prison que Charif a fait sa radicalisation religieuse, d’après les enquêtes menées sur son passé en prison.
“Il incitait à la pratique de la religion sous une forme radicale, mais rien ne permettait de détecter un passage à l'acte dans sa vie courante"
raconte le secrétaire d’Etat.
"L'enquête va désormais se poursuivre pour le localiser, retracer son itinéraire et identifier d'éventuels co-auteurs.",
a déclaré le procureur de Paris.
Les gendarmes ont fait la perquisition de son domicile. Évidemment, Chérif ne s’y trouvait pas. Par contre, un pistolet, une grenade défensive, et quatre couteaux ont été trouvés chez lui.
"Les militaires de la force Sentinelle ont fait usage de leurs armes pour tenter d'intercepter l'assaillant. Entre 20h20 et 21h00, il s'est confronté par deux fois à nos forces de sécurité avec systématiquement des échanges de tirs",
a expliqué le ministre de l’intérieur Christophe Castaner.
En plus de plusieurs perquisitions faites, quatres des proches du tireur ont été placés en garde à vue. Les recherches se poursuivent toujours pour identifier des co-auteurs. Actuellement, environ 600 forces de l’ordre ont été mobilisées.
Selon le porte parole de l’Elysée, Benjamin Griveaux, le plan Vigipirate a déjà été elevé en état d'Urgence attentat.
D’après ce porte parole, le président Emmanuel Macron a rappelé en Conseil des ministres que la nation était menacée.
"La menace terroriste est toujours au cœur de la vie de notre nation"
Un dispositif d'aide aux victimes a été mis en place et un centre d'accueil des familles a été ouvert depuis la matinée. Par conséquent les réunions en place publique sur Strasbourg sont interdites.
ATTENTAT SUR LE MARCHÉ DE NOËL À STRASBOURG
L’individu a sorti son arme puis il a tiré sur la foule dan la rue de Strasbourg. Lors des fusillades, des victimes y ont laissé la vie, une dizaine de personnes ont été gravement blessées et ont été évacuées dans un centre médico-psychologique.
La ville est actuellement dans la terreur.
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